FbS a écrit:Bon, en tout cas, ce qui fait monter l'avion, c'est quand meme bien la puissance disponible pour l'hélice, et celle-ci diminuera un poil plus vite que la densité de l'air pour un moteur atmosphérique parce qu'a régime équivalent, tout ce qui est perdu en frottement et accessoires reste identique, quand la puissance développée dans l'intérieur du cylindre est elle proportionnelle a la quantité dl'air qui rentre dedans (et le fait que le cycle d’échappement soit facilité dans l'air peu dense des hautes altitudes améliore de peanuts..)
Certains avions ont des aménagements permettant des gains plutôt intéressants :
"Ram-air", dispositif commandé par le pilote et permettant de bypasser le filtre à air. Réservé uniquement en "air pur", hors des nuages et > 5000 ft généralement,
"Dynamic Exhaust Pipe", initialement adoptées sur Grumman, permet un meilleur remplissage des cylindres via la création d'une dépression en aval des soupapes d'échappement... De plus en plus efficace avec l'augmentation d'altitude.
Le système "Alternate air" (clapet situé dans le capot moteur, sur le tunnel d'admission d'air et après le filtre), permettant l'alimentation en air (chaud) issue de l'enceinte moteur lorsqu'il y a colmatage du filtre, ne permet pas de gain. Il est en fait un peu l'équivalent du système "réchauff carbu". En version "automatique" (simple rappel en fermeture par un ressort), il peut même être dégradant en cas de mauvais tarage du ressort de rappel.
Au visites VPE, il est recommandé de colmater artificiellement le filtre pour vérifier la bonne ouverture et l'absence de battement du clapet (ondulations acoustiques et vibrations qui en résulteraient).