Un vol improvisé subitement : que vérifier

[cda]

Le recit radiophonique est passionnant.

Pour les pilotes prives, on retrouve toute la problématique d'une nav improvisee
- probleme d'emport
- probleme d'autonomie
- probleme mecanique
- probleme de nav, hehttp://www.pilotes-prives.fr/viewtopi ... ureusement, tous les batiments ne sont pas peints en fluo...
- probleme avec les passagers...

Un sujet intéressant.

[Le manche]

Vachement intéressant.

https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-d ... 7793989894

[Gabinger]

Ce qui peut aider pour les vols improvisés ce sont les tablettes dotés de GPS, avec des logiciels comme Fly is fun, Air nav pro etc...

Il y a deux ans, j'ai livré un motoplaneur ULM en Normandie, au départ de Villanova en Italie. C'est un Ulm lent (croisière 75 kts), j'avais prévu ça sur deux jours. J'avais bien préparé mes vols, avec à chaques étapes deux aérodromes où piste ULM de déroutement. j'avais pris la météo, je savais que ça n'allait pas être simple...
La météo fut catastrophique, une nappe de brouillard avait envahis 1/4 de la France... je m'attendais à quelques difficultés de ce côté, mais l'ampleur m'a surpris, et je me suis retrouvé avec tous mes déroutements impraticables!
J'ai du improviser et poser à Tours (normalement pas ouvert aux Ulm). Et ensuite, j'ai du improviser le reste du voyage en fonction des aléas météo.
J'ai pu modifier complètement mes projets de vols, en temps réel, et trouver toutes les infos au pied levé, grâce à ma tablette et à mon logiciel de navigation.

Je ne dit pas que ce sont de méthodes a reproduire, mais en cas d'imprévu, c'est un sacrément bon atout que d'avoir les cartes aéronautiques, les vac, les fréquences etc... en plein vol, sans avoir à brasser du papier.
En cas de panne de ma tablette (ne m'est jamais arrivé pour l'instant) le système est également présent sur mon téléphone (Air nav Pro + Aviation tools) en secours. Ma tablette et mon téléphone peuvent êtres rechargés via une prise usb au tableau de bord.

Sur ma tablette, j'ai également mon fichier Excel pour le centrage (j'ai un biplace en tandem, c'est un sujet sensible). Sur des logiciels comme Fly is fun, on peut faire une route très facilement, puis calculer la consommation en fonction de son avion (on peut en paramétrer plusieurs), la hauteur des reliefs etc...


Gabriel.

[Cap11]

pléonasme ?

[Yateri]

Je ne comprends pas l'intérêt de ce sujet, aucun vol ne devrait être improvisé d'aucune manière que ce soit (je ne parle pas d'aller voler sur un coup de tête, qui est un vrai plaisir quand on a son avion).

Même le plus simple vol local, même le plus petit tour de piste demande un minimum syndical de préparation (prévol + essence + centrage et briefing passagers le cas échéant).

Perso je m'en tiens à cette maxime : "Mieux vaut regretter d'être au sol que de regretter d'être en l'air".

Yat'

[Gabinger]

Je ne comprend pas ce que vous ne comprenez pas, je viens de donner un exemple plus haut, les aléas météo, lors d'un voyage, sont un bon exemple...

[Tontonlyco]

Pour les départs précipités le plein d'essence n'est pas superflu, même pour un vol d'heure, ce qui permettra de revenir au point de départ ou de faire un déroutement lointain.

[Apachoman]

Je ne comprend pas ce que vous ne comprenez pas, je viens de donner un exemple plus haut, les aléas météo, lors d'un voyage, sont un bon exemple...

Un vol improvisé en privé ne devrait pas exister : si on a pas le temps pour préparer on ne décolle pas.

La réponse ne sera pas la même pour un jeune PPL qui fait 12h par an, pour un privé un peu expérimenté, pour un pro entrainé ...
Et du caractère ... on voit des pilotes prendre des heures pour préparer une navigation simple, en revérifiant tout trois fois, et d'autres préparer un petit quart d'heure pour le même résultat.
Le but dans tout ça est que chacun se connaisse et vole avec le même niveau de sécurité.  

Il y a des gens dont le métier est de voler constamment en "vol improvisé" (équipages militaires d'alerte, pilotes de Samu ...) et ils le font très bien.

Si on devait donner trois choses au travers des quelles on ne doit jamais passer :

- état mécanique de la machine
- météo
- autonomie

Tout le reste peut se gérer en vol si le pilote est entrainé.

Cordialement,
Clément BERGO

[gma]

... Il y a des gens dont le métier est de voler constamment en "vol improvisé" (équipages militaires d'alerte, pilotes de Samu ...) et ils le font très bien.

Eh bien non... Ce n'est pas du vol improvisé.
C'est de la disponibilité opérationnelle, et le vol est préparé.

[Apachoman]

... Il y a des gens dont le métier est de voler constamment en "vol improvisé" (équipages militaires d'alerte, pilotes de Samu ...) et ils le font très bien.

Eh bien non... Ce n'est pas du vol improvisé.
C'est de la disponibilité opérationnelle, et le vol est préparé.

C'est mon travail, mais merci de me l'expliquer !
J'y repenserai la prochaine fois que je décolle en même temps qu'on reçoit par radio les coordonnées de la zone de travail.

Même si le mot "improvisé" n'est pas opportun parce que tout le monde sait exactement ce qu'il a à faire, d'où les guillemets.

C'est un cas extrême pour démontrer qu'il ne peut pas y avoir de réponse à cette question tant la réponse dépend de l'expérience, de l'entrainement et des conditions du moment.
Si une seul réponse devait être formulée ici : vol improvisé = vol annulé.

[Gabinger]

Un vol improvisé en privé ne devrait pas exister : si on a pas le temps pour préparer on ne décolle pas.

La réponse ne sera pas la même pour un jeune PPL qui fait 12h par an, pour un privé un peu expérimenté, pour un pro entrainé ...

Cordialement,
Clément BERGO

Je ne suis pas d'accord, tout pilote peut avoir à s'adapter à une situation imprévue. D'autant plus qu'il voyage. Laisser penser que l'imprevu n'est pas une option ne me parrait pas être une bonne chose. Et ça ne rendra service à personne.

[Apachoman]

Un vol improvisé en privé ne devrait pas exister : si on a pas le temps pour préparer on ne décolle pas.

La réponse ne sera pas la même pour un jeune PPL qui fait 12h par an, pour un privé un peu expérimenté, pour un pro entrainé ...

Cordialement,
Clément BERGO

Je ne suis pas d'accord, tout pilote peut avoir à s'adapter à une situation imprévue. D'autant plus qu'il voyage. Laisser penser que l'imprevu n'est pas une option ne me parrait pas être une bonne chose. Et ça ne rendra service à personne.

Ce n'est pas ce que je dit du tout.

Je dis qu'un pilote privé ne devrait pas partir en improvisation même si il a été formé pour le gérer en cas d'obligation en vol.

Je ne vois pas vraiment l'intérêt de se mettre en vol dans le cadre du privé si on a le sentiment d'improviser.
On parle ici de navigation, pas de vol local ou de 3 TDP.

[Apachoman]

Ce qui peut aider pour les vols improvisés ce sont les tablettes dotés de GPS, avec des logiciels comme Fly is fun, Air nav pro etc...

Il y a deux ans, j'ai livré un motoplaneur ULM en Normandie, au départ de Villanova en Italie. C'est un Ulm lent (croisière 75 kts), j'avais prévu ça sur deux jours. J'avais bien préparé mes vols, avec à chaques étapes deux aérodromes où piste ULM de déroutement. j'avais pris la météo, je savais que ça n'allait pas être simple...
La météo fut catastrophique, une nappe de brouillard avait envahis 1/4 de la France... je m'attendais à quelques difficultés de ce côté, mais l'ampleur m'a surpris, et je me suis retrouvé avec tous mes déroutements impraticables!
J'ai du improviser et poser à Tours (normalement pas ouvert aux Ulm). Et ensuite, j'ai du improviser le reste du voyage en fonction des aléas météo.
J'ai pu modifier complètement mes projets de vols, en temps réel, et trouver toutes les infos au pied levé, grâce à ma tablette et à mon logiciel de navigation.

Je ne dit pas que ce sont de méthodes a reproduire, mais en cas d'imprévu, c'est un sacrément bon atout que d'avoir les cartes aéronautiques, les vac, les fréquences etc... en plein vol, sans avoir à brasser du papier.
En cas de panne de ma tablette (ne m'est jamais arrivé pour l'instant) le système est également présent sur mon téléphone (Air nav Pro + Aviation tools) en secours. Ma tablette et mon téléphone peuvent êtres rechargés via une prise usb au tableau de bord.

Sur ma tablette, j'ai également mon fichier Excel pour le centrage (j'ai un biplace en tandem, c'est un sujet sensible). Sur des logiciels comme Fly is fun, on peut faire une route très facilement, puis calculer la consommation en fonction de son avion (on peut en paramétrer plusieurs), la hauteur des reliefs etc...


Gabriel.

Ton exemple est très bon : tu as ton système qui te permet de réduire tes délais de préparation de vol et te ré-organiser.
En vol tu as appliqué la méthode du déroutement qu'on t'a apprise.

Quand on te lit on a plutôt l'impression d'être face à un pilote qui s'est adapté, qui a réduit sa méthode de préparation au minimum nécessaire en sachant tout le temps ce qu'il faisait, plutôt que d'un pilote qui part en vol sans savoir où il va.

Encore une fois, ton expérience, ton entrainement, tes qualités intrinsèques te le permettent visiblement mais ce n'est pas le cas de beaucoup de pilotes privés que j'ai le plaisir de connaitre ! Et tant qu'ils sont conscient de leurs capacités tout va bien !

[Yateri]

Le sujet c'est "nav improvisée", c'est dans le premier message, d'où ma réponse.

S'ils y en a qui parlent d'imprévus durant le vol, on est pas sur le même sujet !

[Gabinger]

Moi, j'ai parlé des deux, je ne dissocie pas, les solutions sont les mêmes. Bien entendu, en aviation de loisir, il n'y a pas de raison de se mettre dans les embêtements, pourtant certains le font...
Donc même si la raison, la prudence impose de renoncer a un vol, il me semble que l'on peut tout de même évoquer quelques solutions palliatives, qui vont dans le sens de la sécurité.

Je vais prendre un exemple (c'est une fiction):
Je veux faire un vol Villanova (LIMG) Pontarlier, en passant pas le col du grand St Bernard, puis la Suisse. Et, le matin du départ, je reprend la météo et apparaît une tendance orageuse sur les Alpes, au niveau du Grd St Bernard, rien de certain, mais tout de même on est assuré d'avoir quelques bons cumulus bourgeonnants à l'heure prévue, avec possibilité de surdéveloppement...Quoi que je décide, il faut faire vite, l'heure avance et joue contre moi.

Là, il y a trois solutions:

- Je ne part pas (c'est bien, mais on sait que parfois...)
- J'y vais, je suis un cador et les dieux sont avec moi ! (on en a vus...certains ont même survécus...)
- je modifie, au pied levé mon itinéraire, en 15 minutes, avec les outils qui vont bien je refait un plan de vol, en passant au Nord de Nice, puis Teillon, St André, La Blanche (et si c'est pris sur l'Estrop où sur la blanche je sais que je peux passer plus à l'Ouest)...

Comme le dit Tonton, en pilote prudent, j'avais fait les pleins complets, du coups, toujours avec le logiciel qui va bien, je re-vérifie mes conso et mes marges, et tout va bien. Idem pour le centrage.
Je re-dépose mon plan de vol, et je part, pas trop tard, en sécurité, car rien n'est laissé au hasard.