Gilles131 a écrit:Splitcat a écrit:Tu mets 2000trs, tu stabilises la vitesse ainsi que 1g, tu compenses l'effort au manche. C'est aussi simple que ça.
Je rêve ou tu lui dis de piloter à l'accéléromètre?
Et avec ce charabia, tu as le culot de dire "c'est aussi simple que ça"! Faut oser...
Une fois de plus on ne se comprend pas.
Tu sais très bien que je sais qu'il n'y a pas d'accéléromètre dans un avion !
Alors reprenons :
La contrainte de l'exercice c'est d'être en "palier attente à 2000trs"
C'est une phase de vol dans laquelle :
- La puissance est imposée
- L'altitude est imposée constante
A partir de là il n'y a qu'une seule assiette possible (en tout cas au premier régime), mais :
- Celle-ci dépend de la masse de l'avion
- Celle-ci dépend de la conf de volets de l'avion (on peut avoir envie de faire un palier attente en conf lisse ou vent arrière)
- Celle-ci dépend également de la vitesse, et donc de la puissance affichée.
- Celle ci dépend de l'avion. Il faudrait donc apprendre ses quadruplets masse/volets/puissance/assiette pour chaque nouvel avion ?
- J'ai même vu des gens dessiner un horizon artificiel sur la verrière. Le jour où le pilote précédent décide de l'effacer, le repère doit être refait à l'emplacement exactement identique, sous peine de ne plus savoir piloter ? Le jour où on oublie son coussin, où on règle le siège différemment, il faut refaire ce repère d'horizon artificiel au feutre sur le capot.. comment ? Bon courage.
- Le jour où on a une petite colinette en face, on se stabilise en montée au lieu d'être en palier ?
Mon conseil : afficher une assiette approximative et ajuster. L'idée c'est de stabiliser 1g en palier : stabiliser 1g ça se sent dans les fesses, ça se vérifie sur l'altimètre, et ça permet de rester en palier.
Imaginez un ralentissement de la vitesse de croisière au palier d'attente.
En suivant votre conseil d'afficher l'assiette d'attente.. (même si je me doute que personne ici ne pilote comme ça) : l'avion va monter..
En suivant mon conseil de maintenir 1g : l'avion va rester sagement en palier.
On pourrait même faire un exercice pendant lequel on compenserait l'avion tout au long du ralentissement, rester parfaitement en palier stabilisé à vitesse décroissante, jusqu'à la nouvelle vitesse d'équilibre, et ce sans jamais s'être demandé si on avait pris un doigt ou deux de plus entre le repère capot et l'horizon.
Bien évidemment, une augmentation d'assiette augmentera le facteur de charge, les deux sont tout à fait liés*.
Mais en palier stabilisé on aura jamais la même assiette, selon les conditions, alors qu'on aura toujours 1g.
(*dans le domaine dont on parle ici, c'est à dire près du palier stabilisé)