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Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 00:29
de BastanC6
Bonsoir,

J'aimerais que vous m'aidiez à éclaircir un point qui me semble assez flou. Au moins dans ma tête ...

Supposons un pilote d'aéro-club lambda, qui part en DR400 pour la journée sur un autre terrain, car le resto local est réputé.
A l’atterrissage sur le terrain extérieur, il a un gros doute sur son moteur.
Le choix des suspicions est vaste, bruit, odeur, vibration, etc...

A t il le droit de "tomber" les capots moteur pour se faire une idée plus précise ? Je suppose bien sur qu'il sait le faire.

Ma question est bien sur réglementaire. Il n'est pas mécano, y est il autorisé, est ce régit par un texte ?

Il va de soi qu'il n'est pas propriétaire de l'avion, auquel cas le problème ne se pose pas...

Merci d'avance pour vos lumières ;)

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 06:09
de Tontonlyco
Réglementairement sans doute non à moins qu'il ait la licence mécanique B3 adéquate, mais ça ne fait jamais de mal d' essayer de comprendre ce qui ce passe.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 06:45
de Cap11
type de question qui démontre l'absurdité de la réglementation avion...

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 06:51
de gma
Si c'est un CdN, le pilote est limité aux tâches contenues dans le manuel du pilote (utilisateur).
Ce manuel peut contenir, ou pas, la dépose des capots... Mais c'est ce manuel qui détermine le champ d'action du pilote.
Si la dépose du (des) capots est explicitement évoquée dans le manuel d'entretien, cette opération est donc réservée au personnel qualifié pour réaliser l'entretien du type de machine (qui peut-être un pilote désigné par le plan d'entretien d'ailleurs...).

Avec l'ATO, tout est dans le manuel d'exploitation de l'organisme, vous pouvez y introduire ce cas.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 06:58
de gma
Cap11 a écrit:type de question qui démontre l'absurdité de la réglementation avion...


Absolument pas !... Y'a énormément de cas d'ouverture de capot de voiture en route... Malgré les crochets de sécurité... Cela fini généralement bien. Mais en aviation, la perte d'un capot en vol ça fini par une verrière explosé, capot sur la planche arrière (Cap 10), Plan fixe arrière déchiré (DR 400), avec posé en campagne précipité et avion détruit !...
La règlementation aérienne a donc définie que, pour ce qui est des panneaux amovibles, l'ouverture de ceux-ci était réservé à un personnel habilité... En connaissance de cause.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 12:35
de Pierre H.
Autre cas similaire, qui m'est arrivé.
1 pneu du DR400 retrouvé sous-gonflé. Le mécano l'a regonflé en grognant gentiment et en me disant que je devrais apprendre à le faire moi-même.
Ai-je le droit de démonter les carénages de roues et de regonfler les pneus ?

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 12:43
de Tontonlyco
Il y a des moments dans la vie où il faut se demander ce qui est bien en laissant le fonctionnaire de coté.

Avec une chambre à air à valve coudée on arrive à regonfler sans enlever le carénage, mais on ne trouve plus de chambres à valve coudée courte.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Vendredi 9 Juin 2017 18:34
de Leon Robin
La réponse est : oui et non !

Le propriétaire pilote peut effectuer un certain nombre de tâches, sous la responsabilité de l'organisme assurant l'entretien de l'avion. Il faut donc que dans le M.O.M :
  • le cas soit explicitement autorisé,
  • les tâches soient définies,
  • les personne autorisées soient identifiées.
La qualité de "pilote propriétaire" est acquise :
  • au(x) propriétaire(s) de l'avion
  • aux pilotes de l'aéroclub propriétaire ou exploitant
détenteurs d'une licence de pilote dont la SEP est en cours de validité.
Le pilote propriétaire libère les travaux effectués (APRS) en apposant sa signature et son numéro de licence de pilote (au lieu du numéro de licence de mécanicien pour un "vrai" mécanicien).

Dans ce cadre, nombreux sont les clubs dont un ou plusieurs membres habilités effectuent les visites 50 h lorsque l'atelier chargé de l'entretien de l'avion est éloigné du terrain de l'aéroclub. Cela peut inclure d'autres tâches mineures.
Dans le cadre d'autorisations exceptionnelles, il semblerait (à confirmer) qu'un mécanicien responsable puisse autoriser un pilote compétent en mécanique à effectuer une vérification simple dans le cadre des prérogatives de pilote propriétaire.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 12:49
de BastanC6
Cap11 a écrit:type de question qui démontre l'absurdité de la réglementation avion...

type de réponse qui n'apporte pas grand chose au débat...

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 12:56
de BastanC6
Merci pour vos réponses.

La réponse est clairement NON.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 14:32
de Philippe Warter
Bon si on n'a pas le droit de démonter le tube Pitot d'un DR400, pour souffler la mouche dans le bon sens, sur un terrain loin de la maison, alors je mérite la prison.
A moins, qu'il y ait prescription. Me souviens plus de l'année, Philippe Pons peut-être ...
A titre perso, CNRA et ULM. et donc je fais ce que je veux, du moment que je peux rebtrer à la maison en sécurité. Et un badin fonctionnel, c'est quand même un facteur de sécurité, sur un vol de plusieurs heures. Même si on doit savoir faire sans.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 15:09
de Pierre H.
Philippe Warter a écrit:Et un badin fonctionnel, c'est quand même un facteur de sécurité, sur un vol de plusieurs heures. Même si on doit savoir faire sans.


Surtout d'un point de vue réglementaire, l'anémomètre fait partie des équipements obligatoires en VFR de jour. Bon le texte ne dit pas si le tube de Pitot auquel il est relié doit être fonctionnel Image

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 15:15
de FbS
Ce qui confirme que la réglementation est largement débile et le plus souvent contre-productive du point de vue de la sécurité. Et c'est loin d'être le seul exemple.

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 19:18
de Manu
Ben non : pitot HS = NoGo.

Y'a pas à discuter là dessus. Ce qui est contre productif c'est de vouloir maintenir un vol avec un avion non navigable.

Manu

Re: Sous le capot ...

MessagePosté: Samedi 10 Juin 2017 20:17
de andre44
Bonjour

j'ai vue encore plus simpliste un Cessan 150 atterrie sur une piste en gazon, dans un endroit éloigné , sollicitation un peut longue sur le démarreur , batterie a plat , pris au milieu de nul part il sait pas le faire partir en brassant l'hélice , ou plutot il se pose la question sur la légalité de faire cela ? Cellulaire essaie de contacter un mecanicien ??
Aprés quelques brassage pour le desnoyer , un coup de palette et c'est partie le pilote inquietude ,la batterrie vat elle se recharger ...Envoye ,décolle tu vois bien que cela recharge . Aussi apprend a partir ces petits moteurs O-200 par l'hélice c'est pas plus dangereux que manier une carabine a levier 30 30 , un petit stage dans le Nord au fond du bois aprés tu est vacciné contre tous ces petits problémes ..
Enlever le capot aprés une nuit de printemps , tu as oublier de boucher les trous du moteur et les oiseaux noir merles ont nichés entre les cylindres tu en as pour 2 heures a nettoyer les brins de paille entre les ailettes et les grosses chiures sur les bafelles .. Les Cessna 140 le constructeur a été prévoyant il a fait une grille sur les entrées d'air du moteur , les vieux savaient faire pratique .



André