Une visite à Guéret

[Delépine]

Me rendant de ma base de Mende jusqu'au terrain de Guéret-Saint-Laurent en compagnie d'un ami millavois dans sa boîte de conserves Biper, j'ai eu le privilège de tomber sur le créateur de cette avionnette des années 20 et d'en profiter pour lui demander de détailler le mécanisme intellectuel (oui, enfin...) qui fait ex nihilo surgir un dessin de machine volante.



"Un avion se dessine autour d'un moteur donné. Je disposais d'un DAF un peu suralésé, bicylindre donnant une trentaine de chevaux. Qui a ouvert un DAF y a trouvé à peu près un demi-VW, et n'est pas dépaysé s'il connaît les VW. Le DAF à la fois deux fois plus léger et deux fois plus court offre un avantage flagrant sur le VW : il exerce sous facteur de charge un effort d'arrachage sur ses fixations et un effort fléchissant sur l'avant du fuselage : 2 fois moins de poids x 2 fois moins de bras de levier = des efforts 4 fois plus faibles.
"Il en résulte la possibilité d'une structure de fuselage vraiment légère.
"Cela m'a même permis le luxe d'un montage souple très simple alors que le VW d'autres monoplaces est tout bonnement boulonné à cru sur la cloison avant. Au lieu de fixer les quatre boulons du moteur sur le cadre avant, ils le sont sur un simple disque de contre-plaqué de 10 mm, lui-même ensuite fixé au cadre avant par six silent-blocs d'échappement de camion.
  "A cause de la brièveté de la queue filetée des silent-blocs, le cadre avant est plus mince que l'habitude, sa structure interne entre deux contre-plaqués étant faite du bois compressé/imprégné dont on faisait les semelles de longeron des derniers planeurs en bois de grand allongement. Où peut-on se procurer ce matériau ? Mais... dans le petit matériel de bureau, sous la forme de ces règles carrées d'un centimètre de côté qu'on ne parvient pas à casser à la main. Pour leur collage, il faut savoir faire. Je ne donne jamais de recettes précises, c'est ma forme de sage paranoïa.

  "Le moteur non capoté par simplicité - ses formes et arrondis à l'ancienne différents de ceux du VW ont une esthétique propre - ainsi préparé, reste à définir un fuselage dont le maître-mot sera la simplicité de construction.
  "Le fuselage est ainsi de section exclusivement quadrangulaire sur toute sa longueur ; seule évolue sa section rectangulaire, depuis le carré du cadre porte-moteur jusqu'à l'étambot portant la dérive monobloc. Rien n'est galbé, tout est développable.
  "Seule sort la tête : le fuselage de la sorte est assez haut, ce qui autorise des longerons de section faible et des entretoises issues du même débit, ainsi que quatre flancs de contre-plaqué d'okoumé plutôt mince. C'est de l'okoumé pour le poids mais aussi parce qu'au temps lointain de ma construction le fabricant le vendait directement, à très très bon prix donc.
  "Le bois est un résineux choisi aux matériaux de construction du coin, après sélection d'une qualité décente (fil serré, etc. ...) trouvée sur quelques rares madriers après en avoir examiné dans le tas des dizaines et des dizaines. Le prix de la fourniture est ainsi ridicule. C'était en 2000 ; depuis le bois de charpente du marchand du coin ne recèle plus les rares échantillons de qualité convenable que j'y trouvais alors. Voilà pourquoi dès 2001 pour ma construction suivante j'ai payé de l'orégon aéro, excellent sans doute, vingt mille francs le mètre cube.
  "Le contre-plaqué mince des flancs latéraux est cependant doublé d'une surépaisseur un peu plus mince, depuis le cadre porte-moteur jusque un peu en arrière du dossier du pilote.
  "Le pilote monte à bord par un trou carré sur le dessus. Le trou est le moins long possible de manière à prévenir sous effort le flambage des fins longerons de caisse, qui cependant sont renforcés eux aussi du nez jusque derrière le siège.
  "Ce trou se referme par une simple plaque plane échancrée pour passage de la tête, laquelle plaque recouvre donc les épaules. La plaque porte le saute-vent de rhodoïd souple de 5/10 auquel une structure de lamellé-collé de contre-plaqué mince donne la silhouette du pare-brise plan et des côtés de la partie fixe de la verrière d'un chasseur des années cinquante. Tout est donc développable.
  "Derrière la tête je n'avais par économie de poids rien prévu d'abord, mais j'ai mis quand même un truc profilé en Styrodur massif. Et puis... depuis que dans un appareil ultérieur je me suis retourné au sol lors d'une vache, qu'est-ce que vous voulez, je ne vole plus sur un appareil qui ne protège pas le crane et la nuque en cas de capotage !
  "Le siège et le manche ne sont pas solidaires du fuselage, mais de l'aile : en regardant par le trou d'accès du pilote le fuselage démonté, on ne voit donc devant soi qu'un autre trou, celui où l'aile se fixe. Ensuite le fuselage s'affine jusqu'à l'étambot analogue à celui d'un 112 avec sa gouverne monobloc. Cependant, ce cadre d'étambot est très large, pas moins de 14 centimètres. C'est parce que la gouverne de direction est très épaisse : au bas de son longeron principal vient se greffer entre deux prolongements du longeron, une roue à pneu (25 euros la roue de brouette en plastique) comme sur un Croses. Cela m'épargne une lame élastique à l'articulation compliquée, ainsi que la timonerie afférente : il y a deux câbles de direction issus du palonnier, et c'est tout.
"Si l'étambot est large de 14 centimètres, on comprend qu'un peu en amont, là où s'articule le longeron de la profondeur monobloc, le fuselage est plus large encore : c'est excellent pour donner au monobloc un appui sérieux. Un amateur doit prendre des marges partout où il peut.

  "Et pour l'assemblage du fuselage ? Les deux flancs sont construits à plat sur le plancher d'une pièce de 9,50 mètres de long. Ah, oui, les HLM ne sont pas mon truc. Ma conscience de classe est très ténue. Ensuite, il faut dresser les flancs à la verticale et les disposer incurvés sur la longueur, avant de pouvoir les relier par des traverses. Cela suppose un important bâti. Certains se donnent beaucoup de mal pour établir en trois dimensions à hauteur d'homme des choses compliquées. J'ai préféré travailler par terre, où j'ai fixé tout du long autour du futur fuselage de grandes équerres tridimensionnelles faites de trois carrés d'aggloméré cloué. Comment leur base est-elle fixée au plancher ? Mais par des clous ! Ce n'est un immeuble haussmannien, ici, et il n'y a pas de dame pour pousser des cris d'horreur.

(à suivre)

[Tontonlyco]

C'est très intéressant mais la photo ne s' affiche pas.

[Tontonlyco]

  "Le siège et le manche ne sont pas solidaires du fuselage, mais de l'aile : en regardant par le trou d'accès du pilote le fuselage démonté, on ne voit donc devant soi qu'un autre trou, celui où l'aile se fixe.
(à suivre)

Je conçois que cette rusticité vous fait exclure l' analyseur de code transpondeur...

[Haflinger]

joyeux mix de Jodel et de Jurca, la formule tout a fait attrayante pour un constructeur amateur est neanmoins perfertible, si le concepteur/constructeur est interresse je lui livrerais volontiers le "truc", en attendant de realiser le mien

[Tontonlyco]

Pourquoi, pour tourner, ne pas sortir une main et profiter ainsi de la dissymétrie provoquée ?

[Delépine]

Tonton, si vous n'avez pas retrouvé la photo il y a celle-ci à la place : viewtopic.php?f=2&t=9075&st=0&sk=t&sd=a&start=90#p232399
(c'est le troisième appareil)


(suite)


"Parlons de la voilure. Elle est évidemment rectangulaire à profil constant, sans dièdre ni vrillage.
"Elle se fixe dans une encoche au bas du fuselage de façon classique sur avion à aile basse : longeron et longeronnet se boulonnent en deux points chacun sur deux cadres forts de fuselage. Pour donner du calage à la voilure il faudrait incliner ces deux cadres, chose facile si les flancs de fuselage étaient rectilignes, mais problème de géométrie dans l'espace abominable avec des flancs évidemment courbés. J'ai donc placé bien verticaux les deux cadres forts, ce qui cale l'aile à zéro et réclame un profil à forte incidence négative de portance nulle : un NACA de la série 44. C'est un 4417 qui ne figurait pas dans mon catalogue où ne se trouvaient que les 4415 et 4418. Pour obtenir les cotes du 4417 on se gardera de dessiner le 4415 à l'intérieur du 4418 et de tracer le contour du 4417 comme passant entre les deux aux deux tiers de la distance entre eux. C'est à l'occasion l'idée qui vient à l'innocent, mais ça ne donne pas le bon résultat.
"Si j'étais habile et précis je construirais le fuselage et l'aile séparément, et les deux s'ajusteraient au millimètre près. Ce serait hélas pour moi le plus sûr moyen que l'aile ne rentre pas ou présente une flèche positive d'un côté et négative de l'autre. Ce n'est pas que ça gênerait le vol, notez.
"Je procède autrement. Dès le longeron principal terminé je le mets en croix avec le fuselage en le boulonnant sur son cadre fort. Je vérifie la perpendicularité du longeron par rapport à l'axe de roulis. Pour cela une équerre ne convient pas. Je préfère vérifier l'égalité de longueur entre deux fils inextensibles tendus entre les extrémités du longeron et les côtés de l'étambot. Au besoin une cale de très faible épaisseur rattrape les choses.
"Ensuite je fabrique le longeronnet et le boulonne sur son propre cadre fort de fuselage. Son calage est délicat puisqu'il doit dans le vide se retrouver exactement aligné avec le longeron. Le plus simple est de procéder par visée à l'oeil : on se place derrière le longeronnet et à un bord marginal on fait visuellement recouvrir le haut du longeron par celui du longeronnet. Le longeronnet doit alors à l'autre bord marginal recouvrir exactement aussi le longeron.
"J'ai fait des nervures enfilables, ce qui oblige à un profil plus épais mais est beaucoup plus simple qu'un longeron qui comme sur un Turbulent va de l'intrados à l'extrados. Puisque je travaille dans le vide sans bâti ni chantier, je commence par enfiler une des nervures (leur fabrication en série est de loin ce qu'il y a de plus ennuyeux dans la construction) d'emplanture jusqu'au flanc de fuselage. Elles ont beau comporter le passage du longeron, il ne faut pas croire que tout ça est au centième et qu'il n'y a pas de jeu, d'ailleurs indispensable pour l'alignement parfait des queues de nervure. Après une première nervure d'emplanture, il faut placer l'autre ; la difficulté est qu'elle ait bien exactement le même calage. Cela se résout en réglant la hauteur des deux queues de nervure au niveau à flacons, après avoir évidemment usé du même outil pour garantir l'horizontalité du longeron.
"Une fois ces deux nervures collées en position, il ne reste qu'à enfiler ensemble toutes les autres et à coller en premier les deux nervures extrêmes encore réglées au niveau à flacons. La suite est simple : un fil tendu sur chaque demi-aile entre les deux nervures d'emplanture et marginale déjà collées représentera le bord de fuite sur lequel viendront se régler toutes les autres queues de nervures.
"En réalité, ce qui précède est plus complexe que ma description simplifiée, parce qu'il y a des éléments dont je n'ai pas parlé.
"Et voilà en forme une aile assemblée en l'air sans le moindre chantier !


"Une nervure en Styrodur plein de 20 mm collée sur chaque nervure marginale classique en treillis, ferme le bout d'aile.
"Le 4415 présente un coefficient de torsion appréciable ; le caisson de bord d'attaque se doit d'être soigné. Il ne touche évidemment pas le longeron puisqu'il repose sur les nervures enfilées, mais je ferme le caisson en obturant de bois les fentes entre dessus/dessous du longeron et contre-plaqué de caisson.
"A noter que pour le caisson de bord d'attaque comme pour le fuselage, je me garde bien de chercher à faire des entures au contre-plaqué pour en raccorder les morceaux. Ce travail horrible est remplacé par la juxtaposition des bords des plaques réunies par collage d'une bande du côté non visible. C'est juste un peu plus lourd.
"En arrière du caisson de bord d'attaque les nervures sont recouvertes d'un chapeau collé de quatre centimètres de large pour collage de la toile, car je n'ai aucune intention d'apprendre le lardage.
" Il y a d'autres choses encore dans une aile, et d'importantes, même, mais dont je ne parle pas ici.

"Toujours pour faire au plus simple, les ailerons suivent le principe visible sur les Pottier : section triangulaire, articulés au longeronnet par charnière à piano tout du long, et commande mixte : câbles droits sans poulies du manche jusqu'à un guignol fixé sur le longeron face au milieu des ailerons, puis attaque de l'aileron par biellette rigide qui ne sort même pas du profil.
"Les biellettes un peu lourdes peut-être sont de fabrication maison : du tube de dural de 20/18 avec aux extrémités des rotules de 6. J'emploie des rotules à bagues de rilsan pour éviter tout jeu (flutter, sait-on jamais !) aujourd'hui comme plus tard. Les queues filetées des rotules sont vissées dans un canon de rond de dural de 18 lui-même tenu dans le tube par... un moyen approprié (comme d'habitude je ne donne pas de détails critiques). Je n'ai pas acheté du rond de 18, mais du rond de 20 que j'ai fraisé chimiquement, parce que je n'ai pas de tour.


"J'ai dit plus haut que le siège dépend de l'aile.
"Entre longeron et longeronnet, dans le passage dans le fuselage, j'ai collé (avec des renforts latéraux en plus pour accroître la surface de collage) six portions de nervure assez rapprochées, disons des "fausses nervures". Leur intrados est normal, mais leur "extrados" est creux et supporte directement le siège. Elles sont en outre coffrées de 10/10 de bouleau sur leurs deux flancs. Le siège est fait d'une plaque de contre-plaqué de 5 mm ordinaire approximativement carrée sous les fesses, et d'une plaque plus longue pour dossier. De la charnière à piano les relie. On ne peut faire plus simple.
"Ces six fausses nervures en deux groupes de trois laissent au milieu entre les deux groupes un espace un peu plus large pour recevoir le berceau du manche. Les câbles en partent, traversant les caissonnage latéral des fausses nervures par des trous. On voit ainsi que tout le gauchissement est solidaire de l'aile et vient avec à la dépose par démontage des quatre boulons de liaison au fuselage. Le siège quant à lui n'est que posé dessus.
"Il faut évidemment avant dépose de l'aile déconnecter la profondeur. Sa commande part du bas du manche, sans câbles, par une unique biellette qui derrière le dossier actionne un guignol d'où part le reste de la timonerie vers le monobloc. Il suffit pour déconnecter la profondeur d'ôter le boulon-axe reliant la biellette au bas du manche.


(à suivre)

Bien évidemment je ne fais que décrire ce que j'ai fait et décline toute responsabilité si ce n'est pas bon !

[Delépine]

si le concepteur/constructeur est interresse je lui livrerais volontiers le "truc", en attendant de realiser le mien

A savoir ?

[Haflinger]

si le concepteur/constructeur est interresse je lui livrerais volontiers le "truc", en attendant de realiser le mien

A savoir ?

MP

[Mousquetaire]

joyeux mix de Jodel et de Jurca, la formule tout a fait attrayante pour un constructeur amateur est neanmoins perfertible, si le concepteur/constructeur est interresse je lui livrerais volontiers le "truc", en attendant de realiser le mien

Heureusement que Mrs Délémontez et Jurca ne sont plus de ce monde pour lire ce qui est écrit ici!

[robur]

joyeux mix de Jodel et de Jurca, la formule tout a fait attrayante pour un constructeur amateur est neanmoins perfertible, si le concepteur/constructeur est interresse je lui livrerais volontiers le "truc", en attendant de realiser le mien

Heureusement que Mrs Délémontez et Jurca ne sont plus de ce monde pour lire ce qui est écrit ici!

Craignant sans doute, que depuis l’au delà, Delemontez et  Jurca puissent consulter ce forum, Halfinger a préféré , avec une  délicatesse qui l’honore,  transmettre son truc en MP.


Question à Delépine : que devient l’effet dièdre sur une aile basse dépourvue de dièdre ?

[Delépine]

Question à Delépine : que devient l’effet dièdre sur une aile basse dépourvue de dièdre ?

Il faut le demander au concepteur.
Je crois qu'ayant voulu tout simplifier il s'est dit qu'une fois en vol il se débrouillerait avec les stabilités.

[Tontonlyco]

Question à Delépine : que devient l’effet dièdre sur une aile basse dépourvue de dièdre ?

Le poids du train fait que c'est pendulaire

[Delépine]

(suite)


"Nous voici à l'empennage horizontal. J'ai fait un monobloc sur la fausse idée que c'est plus simple et léger. En tout cas c'est sensible et surpuissant. Ici je serai catégorique : plus d'un a fait à l'inspiration un empennage ordinaire dont il a calé le plan fixe en imitant ce qui volait déjà, mais faire un monobloc à l'inspiration entraînera une forte probabilité de mort immédiate. Si l'on ne comprend pas exactement ce que l'on fait, le monobloc est à prohiber. Aussi passerai-je sur tous les détails, étant peu soucieux d'être copié de travers.  
"Je dirai seulement que le longeron du monobloc à profil NACA 0015 traverse le fuselage vers sa mi-hauteur, ce qui facilite considérablement son implantation mais impose des paliers inusables vu qu'on ne pourra démonter le monobloc qu'au prix d'une xylochirurgie considérable. Comment faire un palier inusable ? Je n'ai aucune expérience des paliers et axes rectifiés, et la quincaillerie semi-agricole de Saint-Sirieix-sur-Thauron ne tenait pas l'article. Les axes ne sont donc pas rectifiés, et les paliers sont faits d'un court cylindre de Rilsan foré. Ce matériau apparemment se rétreint de lui-même quelque peu sur l'axe au diamètre non parfait. Cette avionnette n'a pas connu une longue carrière, mais la suivante après quinze ans et plus de six cents heures ne présente avec le même système aucun battement de son monobloc agité par son extrémité.
"La timonerie de profondeur est particulière. J'ai dit plus haut que le manche actionne une biellette qui va derrière le dossier commander un guignol. Ce guignol n'actionne pas une paire de câbles, mais une longue biellette de plus de deux mètres qui s'en va à la profondeur.

"Si les deux extrémités de la longue biellette en tube de dural de modeste diamètre, il n'est pas question de risquer le flambage de la chose en conservant ce modeste diamètre sur deux mètres et plus. Le plus long de la biellette est donc un long caisson tubulaire de section carrée en contre-plaqué de bouleau muni de quatre baguettes d'angle intérieures et de leurs entretoises. Aux deux bouts de ce caisson, sur la longueur où s'enfoncent les extrémités en tube de dural de modeste diamètre, un emballage de tissu de verre et résine tranquillise face à l'idée fondée ou non de risque d'éclatement du bois.
"Il ne reste plus qu'à raconter le train principal et le comportement en vol.


(à finir)

[Tontonlyco]

(suite)


Le plus long de la biellette est donc un long caisson tubulaire de section carrée en contre-plaqué de bouleau muni de quatre baguettes d'angle intérieures et de leurs entretoises.

Pourquoi ne pas s' être contenté d'une section plus élevée en alu ?  pour flamber du 40mm sur 2m il faut quand même pousser très fort

[Delépine]

Je crois que le concepteur n'a même pas fait le calcul de poids comparé. Il a dû vouloir suivre son idée bizarre.
Tout de même deux mètres de tube de dural au détail en France, il faut avoir les moyens.