Plan de vol et vols transfrontalier
Posté: Samedi 6 Mai 2017 14:35
Je viens de relire les règles SERA sur le site du SIA car hier je me suis trouvé dans un cas un peu absurde et je n'étais plus trop sûr de ce qui était la règle.
En préliminaire, je dois préciser que je suis basé au G.D. de Luxembourg sur l'aéroport de Luxembourg (oui, il existe d'autres plates-formes): nous déposons donc systématiquement un plan de vol pour chacun des vols que nous effectuons, avec une procédure par téléphone pour les exercices "touché/décollé" sur l'aéroport ou les vols "en campagne" qui restent dans la zone de contrôle de Luxembourg.
Le cas qui me concerne maintenant est le vol transfrontalier, en particulier à destination de la France.
Premier point, pour un vol qui traverse une frontière française, le plan de vol doit être déposé 60 min avant le départ selon les règles SERA (FRA.4001/d): je dois avouer que c'est rarement le cas, pour un départ à 30 min après l'heure j'arrive généralement à l'heure 00 et si tout va bien au niveau de l'aéronef et des conditions de vols, je dépose alors seulement le plan de vol. Parfois le délais peut être juste de 20 min.
Pour le moment je n'ai jamais été embêté par cette règle. Pour le retour le plan de vol est déposé en même temps que celui de l'aller et là je dois être généralement dans les temps.
Second point, d'habitude, pour une arrivée sur un aérodrome ne disposant pas de services de circulation (Chambley LFJY, dans mon cas hier) nous clôturions le plan de vol en vue des installations avec le SIV, et donc en vol, avant de passer sur la fréquence du terrain: mauvaise habitude, à priori, car hier on m'a refusé de clôturer le plan de vol "en vol" a partir du moment ou j'avais les moyen de le faire au sol (ce que j'avais, un GSM avec le numéro qui va bien) - (FRA.4020). Le SIV m'a informé qu'il leur était interdit de clôturer un plan de vol, en vol, dans le cas d'un vol transfrontalier.
Dont acte, arrivé au sol, je vais au parking, coupe le moteur et appel le numéro connu maintenant par coeur (+33 1 56 301 301, pour rappel) pour clôturer, procédure qu'il m'était arrivée de faire lorsque j'avais oublié de clôturer avec le SIV. C'est la première fois qu'on me refuse donc la cloture du plan de vol avec le SIV alors que je le faisais régulièrement jusqu'ici.
Enfin, échaudé par cette nouvelle expérience, je me renseigne si je vais pouvoir ouvrir le plan de vol, "en vol", avec le SIV après décollage (encore une fois, chose que j'avais l'habitude de faire habituellement), et on me dit que non (surprise !). Dont acte, je ne ferais pas mes exercices de T&G et ouvre le plan de vol pour le retour et part directement. En vol après avoir quitté la fréquence du terrain, contact avec le SIV, on me dit qu’on va donc ouvrir mon plan de vol (la même personne qui m’avait refusée la cloture en vol) - J’explique que ce n’est pas la peine, que je l’ai ouvert au sol même si ça ne m’arrangeait pas à cette occasion mais que si c’est la règle, cela ne pose pas de problème je la suis. S’en suit une discussion pour être certain que j’ai bien ouvert le plan de vol au sol (ben oui, on m’a dit que ce n’était pas possible autrement, je suis bête je fais ce qu'on me demande !) et qui se conclue par me dire que c’est mieux de toute façon car s’il arrive quelque chose entre le décollage et le contact, au moins ils peuvent déclencher les secours…
Dans mon cas ce n’est pas pratique car si je vais sur un terrain pour faire des exercices je dois: faire un complet, aller au parking, couper le moteur, clôturer le plan de vol, repartir faire mes exercices (d’ailleurs s’il arrive quelque chose pendant ce temps la je ne suis pas sous plan de vol et ça importe peu), refaire un complet, aller au parking, couper le moteur, ouvrir le plan de vol, retire les essais moteurs et repartir.
A la rigueur, je pourrais ajouter du temps au plan de vol aller pour faire les exercices et clôturer après, ce qui oblige quand même à un complet.
Je comprends bien l'aspect sécuritaire, mais que je sache, il n’est pas obligatoire de voler systématiquement sous plan de vol si on reste en France.
Donc l’aspect sécuritaire des plan de vol n’est qu’une assurance supplémentaire, au cas où. Mais encore une fois, le plan de vol clôturé, je peux rester en France faire des exercices et me balader, y compris en contact avec un SIV, sans que ça pose problème.
Je continuerai a demander à clôturer/ouvrir le plan de vol avec le SIV, si on me l’accepte, tant mieux (c’est ma responsabilité de CdB), sinon je ferais comme demandé.
Et vous quelles sont vos expériences ?
En préliminaire, je dois préciser que je suis basé au G.D. de Luxembourg sur l'aéroport de Luxembourg (oui, il existe d'autres plates-formes): nous déposons donc systématiquement un plan de vol pour chacun des vols que nous effectuons, avec une procédure par téléphone pour les exercices "touché/décollé" sur l'aéroport ou les vols "en campagne" qui restent dans la zone de contrôle de Luxembourg.
Le cas qui me concerne maintenant est le vol transfrontalier, en particulier à destination de la France.
Premier point, pour un vol qui traverse une frontière française, le plan de vol doit être déposé 60 min avant le départ selon les règles SERA (FRA.4001/d): je dois avouer que c'est rarement le cas, pour un départ à 30 min après l'heure j'arrive généralement à l'heure 00 et si tout va bien au niveau de l'aéronef et des conditions de vols, je dépose alors seulement le plan de vol. Parfois le délais peut être juste de 20 min.
Pour le moment je n'ai jamais été embêté par cette règle. Pour le retour le plan de vol est déposé en même temps que celui de l'aller et là je dois être généralement dans les temps.
Second point, d'habitude, pour une arrivée sur un aérodrome ne disposant pas de services de circulation (Chambley LFJY, dans mon cas hier) nous clôturions le plan de vol en vue des installations avec le SIV, et donc en vol, avant de passer sur la fréquence du terrain: mauvaise habitude, à priori, car hier on m'a refusé de clôturer le plan de vol "en vol" a partir du moment ou j'avais les moyen de le faire au sol (ce que j'avais, un GSM avec le numéro qui va bien) - (FRA.4020). Le SIV m'a informé qu'il leur était interdit de clôturer un plan de vol, en vol, dans le cas d'un vol transfrontalier.
Dont acte, arrivé au sol, je vais au parking, coupe le moteur et appel le numéro connu maintenant par coeur (+33 1 56 301 301, pour rappel) pour clôturer, procédure qu'il m'était arrivée de faire lorsque j'avais oublié de clôturer avec le SIV. C'est la première fois qu'on me refuse donc la cloture du plan de vol avec le SIV alors que je le faisais régulièrement jusqu'ici.
Enfin, échaudé par cette nouvelle expérience, je me renseigne si je vais pouvoir ouvrir le plan de vol, "en vol", avec le SIV après décollage (encore une fois, chose que j'avais l'habitude de faire habituellement), et on me dit que non (surprise !). Dont acte, je ne ferais pas mes exercices de T&G et ouvre le plan de vol pour le retour et part directement. En vol après avoir quitté la fréquence du terrain, contact avec le SIV, on me dit qu’on va donc ouvrir mon plan de vol (la même personne qui m’avait refusée la cloture en vol) - J’explique que ce n’est pas la peine, que je l’ai ouvert au sol même si ça ne m’arrangeait pas à cette occasion mais que si c’est la règle, cela ne pose pas de problème je la suis. S’en suit une discussion pour être certain que j’ai bien ouvert le plan de vol au sol (ben oui, on m’a dit que ce n’était pas possible autrement, je suis bête je fais ce qu'on me demande !) et qui se conclue par me dire que c’est mieux de toute façon car s’il arrive quelque chose entre le décollage et le contact, au moins ils peuvent déclencher les secours…
Dans mon cas ce n’est pas pratique car si je vais sur un terrain pour faire des exercices je dois: faire un complet, aller au parking, couper le moteur, clôturer le plan de vol, repartir faire mes exercices (d’ailleurs s’il arrive quelque chose pendant ce temps la je ne suis pas sous plan de vol et ça importe peu), refaire un complet, aller au parking, couper le moteur, ouvrir le plan de vol, retire les essais moteurs et repartir.
A la rigueur, je pourrais ajouter du temps au plan de vol aller pour faire les exercices et clôturer après, ce qui oblige quand même à un complet.
Je comprends bien l'aspect sécuritaire, mais que je sache, il n’est pas obligatoire de voler systématiquement sous plan de vol si on reste en France.
Donc l’aspect sécuritaire des plan de vol n’est qu’une assurance supplémentaire, au cas où. Mais encore une fois, le plan de vol clôturé, je peux rester en France faire des exercices et me balader, y compris en contact avec un SIV, sans que ça pose problème.
Je continuerai a demander à clôturer/ouvrir le plan de vol avec le SIV, si on me l’accepte, tant mieux (c’est ma responsabilité de CdB), sinon je ferais comme demandé.
Et vous quelles sont vos expériences ?