L'interdiction de garder son portable allumé vient probablement des années 1990.
Au début du GSM, de très nombreux équipements électriques, non protégés, étaient perturbés de façon aléatoire et imprévisible par les émissions des portables GSM.
ex: assistance électrique au freinage d'une voiture perturbée, commandes électriques de vérins brouillées,…
Depuis les constructeurs aéronautiques ont pris des mesures pour protéger leurs équipements, et la pus part des avions de ligne passés en grande révision ont eu leurs équipements protégés conte ce type d'interférences ...
mais:
- les plages de fréquences utilisées par les portables (hier 800 et 900 Mhz) se sont considérablement élargies (de 400 Mhz à 5 Ghz pour le Wifi ac).
- les terminaux utilisés se sont multipliés en nombre, en type et en puissance (tel, tablettes, PC)
- même non utilisé (s'il n'est pas en mode avion) un tel, PC, tablette… émet par intermittence pour essayer de s'inscrire sur le réseau, lui dire "coucou" je suis là et être localisé (rien à voir avec le GPS). Si le portable n'est pas localisé par le réseau, il ne peut recevoir de communication.
- Tous les appareils volant n'ont pas nécessairement bénéficié des mises à jour. Certains constructeurs ont préféré écrire dans les manuels de vol (quand ils l'ont fait), quelque chose comme "il est conseillé d'éteindre ou d'éloigner tout appareil susceptible de créer des interférences avec les équipements de l'avion (ou de l'hélicoptère)"
c'est probablement quelque chose de ce genre qui arrive avec le Robinson que vous citez
Depuis 2014, suite aux progrès fait dans la protection des appareils des compagnies aériennes commerciales, l'EASA autorise l'utilisation des appareils électroniques communicants dans toutes les phases du vol
http://www.easa.europa.eu/newsroom-and- ... out-flighthttp://www.easa.europa.eu/easa-and-you/ ... -ped-board… mais laisse le soin aux compagnies de décider
Des compagnies aériennes ont d'ailleurs équipé certains de leurs avions de mini BTS et de bornes Wifi pour que leurs passagers puissent téléphoner ou à surfer alors qu'ils sont à 6 000 m d'altitude. Elles en font un argument commercial et marketing
Maintenant si l'interdiction perdure, en particulier pour les phases de décollage et d'atterrissage, c'est probablement dictée par:
- un principe de précaution (on ne sait jamais)
- la nécessité d'avoir l'écoute des passagers dans ses phases les plus délicates
- le respect des autres passagers
cf réponse de l'EASA
http://www.easa.europa.eu/system/files/ ... ons_V1.pdfBons vols à tous et à toutes
Tonio