Le forum des pilotes privés

J'approche avec mon avionnette à 120/130  = 2 Vs (pas de volets : pas de chiffre après Vs)
Motif : quand on a un truc qui s'aérofreine en quelques décamètres de 2 à 1 Vs après l'arrondi, pourquoi s'embêter à du pilotage fin à basse vitesse ? Il suffit de réduire un peu les gaz et on descend à vitesse de croisière en n'ayant plus à se fatiguer à visualiser l'angle d'approche : à faible incidence on regarde droit devant soi et c'est le point d'aboutissement.
Évidemment, ce n'est pas comme cela qu'on s'exerce à l'approche en campagne en cas de panne. Mais comme ça n'arrive dans toute sa vie qu'à un pilote sur X et que ça m'est déjà arrivé (en CdN) logiquement ça ne devrait pas me réarriver ? (smiley vert)

Les smileys ne marchent pas chez moi. Que faut-il faire ?
Exemple  :

ça dépend surtout de ta connaissance de ton avion. Si tu connais bien ton avion tu sais de quoi tu es capable. Si tu ne le connais pas bien c'est ceinture + bretelles donc 1,3 de Vso (voir plus sur certains appareils d'ailleurs) et toutes les précautions possibles.
Majorer la vitesse en finale parce qu'on a du vent arrière ne me parait pas une "bonne solution". C'est une vitesse air. En fait avec du vent arrière les problèmes commencent au touché des roues, quand ta vitesse par rapport à la masse d'air dans laquelle tu étais se transforme en vitesse par rapport au sol uniquement. Vent de face ou arrière ça ne change que la longueur du décollage, en distance et en temps.

Mais ce n'est que mon avis et je n'ai peut-être pas assez d'atterrissages pour en parler....

Sinon, tout virer et ne monter qu'un incidencemètre pil poil dans le champ visuel.

En montagne il m'arrive de poser avec 20 kt de vent arrière...

C'est bien utile, ce vent, pour le décollage.
Mais là je n'essaye pas si le vent arrière est trop fort !

Il y a effectivement des aérodromes où il vaut mieux se poser avec du vent arrière qu'avec du vent de face. Lausanne par exemple qui a une piste avec une pente de 3% si mes souvenirs sont bons. Lorsque l'on se pose face au sud, on sent la piste se dérober sous ses roues.