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Tontonlyco a écrit:Si comme le dit Luc Lion, si seul est en cause l' effort maximum, un limiteur de couple sur la rotation de la dérive devrait suffire, ce n'est pas les pieds du pilote qui l'ont cassé c'est la force du vérin.
Tontonlyco a écrit:"Ces malheureux passagers sont tombés sur le seul pilote de l' histoire de l' aéronautique qui casse les dérives d' avions"
Luc Lion a écrit:Tontonlyco a écrit:Si comme le dit Luc Lion, si seul est en cause l' effort maximum, un limiteur de couple sur la rotation de la dérive devrait suffire, ce n'est pas les pieds du pilote qui l'ont cassé c'est la force du vérin.
Deux choses:
1. ce n'est pas (directement) la rotation du gouvernail qui a augmenté l'effort sur la dérive, c'est le grand angle de dérapage qui a été atteint par inertie et "effet balançoire" (évidement, l'effet balançoire a bien été obtenu par des rotations alternées du gouvernail).
2. il y a un limiteur du débattement du gouvernail sur l'A300-600. Ce limiteur est calculé pour qu'une déflexion maximale en statique (c'est à dire sans rotation de lacet préexistante) donne un angle de dérapage qui reste à l'intérieur de l'enveloppe de résistance de la dérive.
Luc
Ça ne tient pasLuc Lion a écrit: "Ces malheureux passagers sont tombés sur un pilote plutôt bon et adroit aux commandes qui cherchait à appliquer trop bien les recommandations de sa compagnie"
Luc
Tontonlyco a écrit:Et c' était la première fois qu'il faisait ça?
Tontonlyco a écrit:Le choix du compromis prix/sécurité se voit également dans l' abandon des quadri moteurs, on peut toujours faire moins cher, plus léger etc...mais attention à bien placer la limite.
Luc Lion a écrit:Je crois qu'avoir deux moteurs de plus n'aurait rien changé à l'affaire.
Quant au compromis, la question est:
"Est-il utile de construire des avions de transport de passager dont la dérive résiste à la pression aérodynamique maximale, atteinte juste avant le décrochage avec un angle de dérapage de +/- 17°, alors qu'un tel angle de dérapage ne correspond à aucune attitude normale (ou utile) de vol. ?
Est-il acceptable de construire cette dérive avec une résistance structurelle moindre tout en empêchant les grands angles de dérapage au moyen d'un limiteur de débattement de la gouverne de gouvernail, sachant qu'une panne de ce limiteur ou l'usage de manoeuvres contrées peuvent amener à des angles de dérapages qui excèdent les limites structurelles ?"
Luc
Tontonlyco a écrit:Comme le fait remarquer Haflinger la limitation d' usage de la gouverne est intervenu après l' accident, pourquoi pas avant ? .........
Tontonlyco a écrit:Les constructeurs ont des logiciels permettant de vérifier les calculs structurels, personne n' a pensé à entrer les battements de pieds dans l' ordi ? .........
Tontonlyco a écrit:Comme le fait remarquer Haflinger la limitation d' usage de la gouverne est intervenu après l' accident, pourquoi pas avant ?
Tontonlyco a écrit:Non tout est de la faute du pilote....
Tontonlyco a écrit:gma a écrit:Car il faut quand même être sacrément gonflé pour disserter sur la rupture, en vol, d'un aéronef de 200 places, volant à Mach 0,6, en IMC... Alors que vous raisonnez sur le calcul d'un longeron de Jodel D 112...
Vous croyez pas ?
Les problèmes de résistance structurelle aux phénomènes vibratoires ou oscillatoires sont communs à tout l'espace de la construction, c'est même la grande difficulté, autant le calcul statique est simple, autant le calcul oscillatoire est complexe.
Et qu'un avion soit petit ou gros la base est la même. Bien sûr les moyens mis à la disposition des ingénieurs sont différents.
Ce qui n' empêche pas les erreurs d' appréciation, le Comet ou le Concorde en témoignent. Pour le Concorde on pourrait dire que c'est de la faute du pilote qui a roulé sur la ferraille si l' on suit votre raisonnement.
Non, il appartient à l' ingénieur de tout prévoir, c'est son métier.
Il y en a un qui pour l' instant s'en est bien sorti, c'est Gustave Eiffel, sa tour faite pour 20 ans tient toujours, mais on ne peut pas exclure que si le sommet se chargeait de glace elle casse sur des rafales de vent correspondant à son mode oscillatoire.
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