Radar Foreflight en vol

[Doulou1]

Bonjour à tous
Quelqu’un a t il une expérience pratique de l’utilisation du radar météo de Foreflight incluant la coupe de profil en vol. Je compte utiliser un routeur Netgear M1 qui devrait me donner de l’Internet à une altitude « suffisante ». Des idées et conseils ? Merci

[lbleriot]

Je n'utilise pas ForeFlight pour la météo mais avec ton router NetgarM1 tu peux utiliser "GlozeApp": c'est une application très optimisé aviation légère et elle est conçue pour consommer moins de données cellulaires (elle marche avec une connexion Iridium avec un abonnement ou avec les données cellulaires du réseau 3G/4G)

https://golze.tech/adlconnect.jsp

GolzeApp marche très bien sous 3000ft sol (aussi Auto-Router avec un Bot Telegram to donne METAR, TAF...avec un peu de patience)

Quand je fait une croisière plus haute vers FL80-FL120, je branche Starlink Mini. Pour 60€ par mois ça donne 100mbs: de quoi faire marcher Windy, AeroWeb, Netflix, réservations, email ppr...mais l'antenne est plus large et plus encombrante.

[Pierre H.]

Pour 60€ par mois ça donne 100mbs: de quoi faire marcher Windy, AeroWeb, Netflix, réservations, email ppr...mais l'antenne est plus large et plus encombrante.

Ca n'est pas cher du tout. Pour un gros club qui fait beaucoup de voyages ça peut être intéressant d'en installer dans les avions. Quel confort d'avoir un radar météo à bord, même si les images ne sont pas instantanées mais ont 5 ou 10 minutes !

[FbS]

Ça ne vous a pas traversé l’esprit parce qu’on ne fait pas de demande de Licence de Station pour un téléphone portable, mais licence il y a bien, et elle spécifie que l’usage est interdit en vol (les réseaux y résistent mais n’ont pas été conçus pour cet usage et vous y foutez une brave grouille en faisant cela)

Si cela devait devenir un peu trop courant, nul doute que les opérateurs pour protéger le bon fonctionnement de leurs réseaux en appeleraient à des contrôles de la part de la puissance publique, et les démêlés que vous pourriez avoir ensuite avec l’ANFR pourraient être très coûteux…

Bref, très mauvaise idée…

[Aviathor]

Ça ne vous a pas traversé l’esprit parce qu’on ne fait pas de demande de Licence de Station pour un téléphone portable, mais licence il y a bien, et elle spécifie que l’usage est interdit en vol (les réseaux y résistent mais n’ont pas été conçus pour cet usage et vous y foutez une brave grouille en faisant cela)

Si cela devait devenir un peu trop courant, nul doute que les opérateurs pour protéger le bon fonctionnement de leurs réseaux en appeleraient à des contrôles de la part de la puissance publique, et les démêlés que vous pourriez avoir ensuite avec l’ANFR pourraient être très coûteux…

Bref, très mauvaise idée…

Je pense que cette position est un peu archaïque et date d'une époque où cela posait effectivement un probleme dans les réseaux.

En ce moment, si j'ai bien compris, l’AESA a pour projet de démocratiser l'utilisation d'application dinformation trafic en vol qui exploitent le réseau mobile et étudient des évolutions des réseaux pour augmenter la couverture en altitude.

[FbS]

Ce projet est probablement mort né dans la mesure où la physique des ondes n’est pas négociable même avec l’EASA.

Et je confirme que ni les réseaux 4G ou 5G sont prévus pour ce type de fonctionnement - et même prévu pour l’inverse puisque l’augmentation des débits va de pair avec la réduction de la taille des cellules (et un recyclage des fréquences) donc il est hors de question d’avoir des émetteurs en altitude permettant d’émettre à des dizaines voire des centaines de kilomètres

Maintenant les américains ont mis en œuvre une diffusion de la météo par satellite, et on serait bien avisés de faire pareil puisque le standard et les équipements de réception existent et sont certifiés

[lbleriot]

Ça ne vous a pas traversé l’esprit parce qu’on ne fait pas de demande de Licence de Station pour un téléphone portable, mais licence il y a bien, et elle spécifie que l’usage est interdit en vol (les réseaux y résistent mais n’ont pas été conçus pour cet usage et vous y foutez une brave grouille en faisant cela).Si cela devait devenir un peu trop courant, nul doute que les opérateurs pour protéger le bon fonctionnement de leurs réseaux en appeleraient à des contrôles de la part de la puissance publique, et les démêlés que vous pourriez avoir ensuite avec l’ANFR pourraient être très coûteux…

Tu as tout a fait raison pour la licence telephone et le bon fonctionnement de l'architecture du reseau telephone

Mais tout le monde s’en fout de “la regulation hertzienne”, et les textes ANFR? tu connais un cas d'amende "utilisation telephone en DR400"?

Au moins l’OFCOM est au taquet pour evoluer sur le sujet, il faut l'affaire...
https://www.ofcom.org.uk/spectrum/radio ... tions-2017
https://www.ofcom.org.uk/spectrum/space ... from-space

Cote ‘‘regulation aviation”, l'EASA a lâché l'affaire en 2024 (et même avant un SIB n'est pas une AD en NCO)
https://ad.easa.europa.eu/ad/2024-01R1

Pour FAA, oui c’est encore interdit d’utiliser un telephone ou une tablette en vol IFR

https://www.law.cornell.edu/cfr/text/14/91.21

En mono-pilote personne ne sait…mais ils savent quand tu demandes une clairance IFR par telephone au CENTRE/TRACON sans ATC dans la tour. Pour la tabelette ou iPad: ça n'existe pas dans un avion November LOL


Pour ce qui est de Starlink, a ma conaissance son utilisation en avion est 100% legale, pour l’instant, il faut lire son contract du service aviation et maritime…

Sinon en avion de ligne c'est rigolo,


https://youtu.be/kv8t6cr4Tt8?feature=shared

[lbleriot]

(Double post)

[lbleriot]

Pour 60€ par mois ça donne 100mbs: de quoi faire marcher Windy, AeroWeb, Netflix, réservations, email ppr...mais l'antenne est plus large et plus encombrante.

Ca n'est pas cher du tout. Pour un gros club qui fait beaucoup de voyages ça peut être intéressant d'en installer dans les avions. Quel confort d'avoir un radar météo à bord, même si les images ne sont pas instantanées mais ont 5 ou 10 minutes !

Oui il faut prendre en compte le retard des données météo dans Golze et Windy mais si on garde une bonne marge de distance (25nm) ou la météo d’un seul côté c’est assez pour négliger le retard des données. J’ai un Stormscope qui donne une vue instantanée et il permet de recarder le retard dans les coupes Windy ou Golze mais c’est plus utile pour les décharges électriques: en gros, ça suffît pour éviter de mourir dans un orange mais ça ne suffît pas pour éviter les turbulences ou précipitations…

Le meilleur équipement contre la météo reste la carte crédit: pour payer l’Avgas en plus avec un gros détour ou pour payer un hôtel ou taxi après un déroutement à destination, ainsi que le temps et la flexibilité: pour partir le matin ou la nuit…


L’antenne Starlink Mini c’est 400€ et l’abonnement c’est “priority Local” avec “Block 50G” pour 52€ par mois. J'utilise  dans la voiture, camping, à l'étranger et en vol des fois. Pour l'alimentation dans l'avion j'utilise un allume cigar 14V mais j’ai une batterie Anker 250W (3h d’autonomie)


photo viewer website


Dans l’idéal une antenne de taille de l’ADL ou un téléphone Samsung avec Starlink?

En attendant, il y a des gens qui installent comme ça, ça marche très bien !



Ou comme ça, c'est l'autorité Argentine qui a approuvé cette modification du Mooney, il me faut une STC AESA ou FAA pour cette porte bagage...

[Aviathor]

Ce projet est probablement mort né dans la mesure où la physique des ondes n’est pas négociable même avec l’EASA.

Et je confirme que ni les réseaux 4G ou 5G sont prévus pour ce type de fonctionnement - et même prévu pour l’inverse puisque l’augmentation des débits va de pair avec la réduction de la taille des cellules (et un recyclage des fréquences) donc il est hors de question d’avoir des émetteurs en altitude permettant d’émettre à des dizaines voire des centaines de kilomètres

Maintenant les américains ont mis en œuvre une diffusion de la météo par satellite, et on serait bien avisés de faire pareil puisque le standard et les équipements de réception existent et sont certifiés

A une époque j'avais essayé de trouver trace de cette fameuse interdiction d'utiliser un téléphone en vol, dans les conditions d’utilisation, auprès de l’ANFR... Je n'ai rien trouvé ailleurs qu'aux Etats-Unis.

Je n'ai jamais considéré le réseaux mobiles comme un moyen fiable pour transmettre ce genre d'information et j'avais été pris assez violemment à partie par Dominique Rolland qui soutenait cette idée lorsque j'avais fait des remarques lors d'une réunion avec l’AESA.  Lui était a fond sur le téléphone et l’ADS-L. Depuis qu'il est parti, les débat sera peut-être plus serein et mieux orienté

N'empêche qu'ils continuent à  regarder le téléphone comme un moyen de transmission d'information trafic pour une partie des usagers aéronautiques.

Aujourd'hui l’AESA semblerait s'orienter vers l’UAT ainsi que FIS-B et TIS-B. Ceux qui ont acheté des Sentry pour se rendre compte qu'ils ne leur servent strictement à rien en Europe, pourront peut-être finalement les utiliser un jour dans une poignée d'années.

En ce qui concerne la météo, Garmin a une solution météo par satellite et le récepteur qui est très onéreuse autant à l'achat qu'à l'utilisation. L'aviation légère américaine privilégie cependant UAT FIS-A qui ne coûte rien à l'utilisation et pour laquelle le récepteur est peu cher.

En Europe on a Golze qui certes n'est pas donnée mais dont je suis très satisfait et sans laquelle j'aurais annulé  plus de vols.

[FbS]

Code des postes et des communications électroniques

L’utilisation d’un téléphone mobile à bord d’un aéronef est interdite par défaut car elle peut perturber le réseau terrestre.

Référence :
     •     Article L41-1 et suivants.
     •     Les fréquences allouées à la téléphonie mobile sont réservées aux communications terrestres.
     •     Les émissions en altitude ou en mouvement rapide (comme à bord d’un avion) peuvent créer des interférences avec plusieurs antennes au sol, causant des perturbations du réseau.

L’ARCEP interdit l’utilisation des téléphones portables en vol, sauf dans le cadre d’un dispositif agréé (comme une picocellule embarquée). Cela vaut aussi pour les aéronefs non-commerciaux.



Décision ARCEP du 6 novembre 2008 (n° 2008‑1188)
     •     L’Arcep a « assigné les fréquences radioélectriques nécessaires à la mise en œuvre des services de téléphonie mobile à bord des avions », mais seulement si l’aéronef dispose d’une station de base embarquée associée à une « unité de contrôle du réseau » empêchant les terminaux mobiles de se connecter aux antennes-terre »  .
     •     Il est précisé que tout aéronef évoluant dans l’espace aérien français, quel que soit son immatriculation, est concerné  .
     •     Autrement dit : en l’absence d’une installation agréée, l’usage du portable avec réseau activé (appels, SMS, data) est strictement interdit — même dans un avion privé.

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⚠️ Cadre actuel (depuis 2017)

Une décision ARCEP de 2017 (n° 2017‑1439) précise que toute installation embarquée doit limiter les connexions aux réseaux terrestres et utiliser une unité de contrôle selon les normes européennes  

[lbleriot]

Je pense c'est toujours le cas, les téléphones sont interdits en avion sauf si l'aéronef (commercial? privé? paramoteur?) est équipé d'une antenne intégrée dans le réseau téléphonique selon l'ANFR et ITU.

D'un autre côté, il n'y a plus de règle aviation (SIB chez AESA) qui interdit l'utilisation du téléphone en vol, ce qui laisse beacoup de marge légalement parlant.

C'est comme l'interdiction du survol d'un forêt avec 1000 escargots sous 1650ft sol. Certes l'interdiction existe dans le code des forêts et environnement mais bon c'est difficile d'appliquer cette loi sans rajouter une couche de "sécurité aéronautique" et/ou "sécurité nationale".

C'est vrai que pour les solutions technologiques commerciales, les concepteurs évitent d'utiliser le réseau cellulaire sans licence commerciale appropriée. Mais j'ai été étonné que "SafeSky" qui était sponsorisée par AESA et Fédérations mais d'un autre côté, ce n'est pas une solution commerciale

Pour ce qui est des risques de saturation réseau avec un avion qui bouge très vite, je pense la NASA avait des données empiriques sur le sujet. Je ne pense pas que l'utilisation en avion léger est très problématique vu les distances parcourus à faible vitesse avec max 4 portables?

Je pense un jour il faut demander l'autorisation à l'ANFR pour faire un test avec un ULM qui traverse la France avec 500 téléphones portables qui sont allumés? histoire de comprendre la problématique technique derrière et le risque que ça engendre pour le réseau cellulaire.

Un peu comme ce mec

https://youtu.be/k5eL_al_m7Q?feature=shared



Sinon, c'est que du pipo: disons 50% des gens laissent les téléphones allumés en avions de lignes, c'est même utilisé pour analyser des crashes par NTSB, BEA (un dernier appel ou sms aux proches et familles)