Nagatsouka

[jp trimouille]

Stock, 1972. A saisir si on trouve.

Nagatsouka Rioudjiou était un étudiant en lettres françaises amoureux de George Sand, embarqué aux derniers moments dans l'armée qu'il goûte couci-couça : il n'aura à faire que de la défense aérienne sur le Japon même, puis à mettre le cap un jour de brume sur la flotte étasunienne.

Le style n'est pas du Clostermann, ni du Saint-Ex, mais le document en vaut la peine. Il dépeint les affres d'un jeune littéraire exécrant les zoll (les engagés), un mot apparemment dérivé de Soldat, terme de l'armée de l'allié prussien, déchiré entre les bombardements de son sol et le raffinement exclusif des belles-lettres qui seules lui parlent.

Un bon exposé des états d'âme d'un Japonais évolué du temps face à la guerre, qui n'est pas sans rappeler les cinquante premières pages de l'épopée kamikaze de Bernard Millot traitant à peu près la même question.

Nagatsouka part pour ce qu'il pense être son dernier vol en emportant dans les poches de sa combinaison ses deux tomes en français des maîtres sonneurs...





Essiléonnèpakontancèpareil.

[Leon Robin]

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M......., il a raté le fond à photos de Jean-Pierre

[f-pcpd]

Peut importe le style. J'avais lu le bouquin il y a longtemps, et relirais bien volontiers ce document qui m'avait beaucoup ému. Il y a eu une émission sur la 5 (ou Arte) il y a quelques semaines qui mettait en scène quelques kamikazes survivants, bien évidemment tous des hommes forts âgés à présent, et tous étaient émouvants. Des personnes très humaines, tout simplement, aux antipodes des fanatiques que beaucoup de gens imaginent dans notre Occident de 2010. Ces types-là étaient simplement des patriotes, prêts à se donner pour leur pays, tout en ayant une trouille terrifiante le moment venu de faire leur dernier vol....

Dom