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Des Teufels Messerschmitt

MessagePosté: Mercredi 26 Juin 2019 10:10
de Delépine
Reçu de jour le Messerschmitt diabolique par un de ses pilotes d'essais, Mano Ziegler.
La dernière fois que j'ai lu un ouvrage écrit sur un intercepteur à fusée par son pilote d'essais, c'était Trident de Charles Gougeon.
J'espère que le livre de Ziegler vaudra mieux que celui de Gougeon, où on n'apprend sensiblement rien sur l'avion. Dès la première page on apprend en revanche que la serveuse du bar les Ailes en face du terrain est bien accorte, ce qui est fort intéressant.
A propos de Me 163 j'ai lu récemment sur l'internet le récit d'un bricoleur ayant avalé une gorgée d'eau oxygénée à 130 volumes. Je me demande comment le type a survécu même à une gorgée du truc. Sa bouche, sa gorge et son oesophage auraient dû ne plus former qu'une pâte indifférenciée. Je parle par expérience de l'usage simplement externe d'une quantité bien moindre, qui nécrose tout en quelques secondes.
Je ferai sous peu un compte-rendu de lecture.

Re: Des Teufels Messerschmitt

MessagePosté: Mercredi 26 Juin 2019 20:00
de Delépine
Premières impressions : un livre traduit au plan littéraire depuis soixante ans, et dont la traduction technique reste à faire. Il est possible que cela soit fait depuis, mon exemplaire datant de 1961.
Comme souvent, des traductions intempestives de choses qui ne se traduisent pas.
On apprend que la "décélération" cause l'arrêt de la fusée. C'est comme la société productiviste, alors ? Si on ralentit, tout s'arrête ? Ou alors il doit s'agir d'une décélération de même sorte que celle qui arrête le rotor de l'autogyre ou fait bafouiller le moteur du Spitfire ?     

L'histoire du pilote qu'on ne retrouve pas après un atterrissage dur, les réservoirs de H²O² ayant fui dans la cabine et dissous le pilote avant l'arrivée des secours, je pensais à une blague, mais non, il y a même le nom du mec.
Des centaines de kilomètres en remorqué derrière un Bf 110 pour voyager d'un terrain à l'autre, ça devait être amusant. Je me demande pourquoi on ne maintenait pas des 163 en remorqué en alerte continue. Les Forteresses arrivent dans un secteur ? Hop, on y tire les 163 réservoirs pleins, qui non seulement perdent ainsi leur infirmité d'intercepteurs ponctuels, mais en plus économisent une tonne d'ergols et gagnent deux minutes d'autonomie pleins gaz.  

J'ai appris que les civils allemands pensaient les V1 pilotées jusque vers la côte anglaise, avec parachutage et récupération par des vedettes rapides.
Et comme le commandant de la base laissait Hanna Reitsch voler sur 163A mais pas sur 163B préopérationnel qu'il jugeait trop dangereux pour une femme, elle a piqué sa crise et fait sa valise. S'est-elle inscrite alors à Balance ton Nazi ?