Le forum des pilotes privés

Pour devenir un bureau, ne faut-il pas le modifier comme cela ?

Bee Gee a écrit:Ca m'a  toujours paru surprenant de comparer un cockpit d'avion à un bureau, les pilotes seraient ils devenus des gratte papier et des ronds de cuir ?

+1 avec toi.

Perso, j'ai rien foutu à l'école pour être sûr de n'avoir pas de diplôme et donc de ne jamais travailler dans un bureau.
ça a très bien marché

C’est justement une erreur courante en aéroclub que de comparer le métier de pilote avec ce que l’on pratique en tant qu’activité de loisir. Comparé à de la voltige ou du vol à voile, ça peut paraître manquer de fun: c’est un argument souvent avancé pour décourager des vocations naissantes, ou pour justifier de ne pas s’y être lancé.

Cet argument est évidemment fallacieux: un métier doit être comparé à un métier, pas à un loisir. Dès lors, voler de façon professionnelle devient autrement plus fun que beaucoup d’autres métiers.

Je comprends donc Maître Jacques: voler était son métier, son “bureau”. Mais, pour qui aime voler, le plus beau métier du monde.
Le plus beau bureau du monde, donc.

Bien évidemment ma réflexion rejoint celle de Gilles,.... mais à une nuance près, un cockpit d'engin volant quel qu'il soit c'est tout autre chose qu'un simple bureau fusse t'il même celui d'un PDG !

Comparer un cockpit à un bureau est de mon point de vue une dévalorisation de l'activité d'aviateur, qu'il soit privé, professionnel, de ligne, militaire ou astronaute, on entre dans une dimension inatteignable par les simples bureaux, la 3eme ! … et là est toute la différence, dans un engin volant on ne peut guère tricher, mentir ou se mentir, et faire pouce pour une pause à la cafétaria durant les moments difficiles !.

C'était le sens de ma réflexion.

Question métier, le plus beau bureau du monde, en tant que designer et pilote de loisir a été le fuselage nu du DR400 a transfomer en DR401.
8 belles années, à se balader entre le bureau, derrière un ordi, dans l'usine au milieu des compagnons, ou assis sur le coffre du longeron, à maquetter comme un gamin !
Une expérience rare dans la mesure où en plus, cela s'est passé dans une ambiance extrêmement amicale, humaine ou chacun respectait le savoir-faire et l'expérience de l'autre ! Je n'ai jamais rencontré un concentré de passionnés au mètre carré qu'à cette période-là ! Mince, c'était quelque chose j'avoue !