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Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 16:05
de Delépine
Je n'ai pas lu le livre et je ne peux pas citer, mais si c'était moi j'aurais écrit :

"quand l'avion s'incline l'aile qui se soulève voit diminuer sa surface projetée sur l'horizontale tandis que l'aile qui s'abaisse la voit augmenter. La composante verticale de la portance diminue alors sur l'aile qui s'élève tandis qu'elle augmente sur l'aile qui s'abaisse. Il en résulte le retour de l'avion à l'inclinaison nulle".

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 16:10
de Haflinger
Delépine a écrit:Je n'ai pas lu le livre et je ne peux pas citer, mais si c'était moi j'aurais écrit :

"quand l'avion s'incline l'aile qui se soulève voit diminuer sa surface projetée sur l'horizontale tandis que l'aile qui s'abaisse la voit augmenter. La composante verticale de la portance diminue alors sur l'aile qui s'élève tandis qu'elle augmente sur l'aile qui s'abaisse. Il en résulte le retour de l'avion à l'inclinaison nulle".


ce qui est faux

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 16:13
de Delépine
Haflinger a écrit:
Delépine a écrit:Je n'ai pas lu le livre et je ne peux pas citer, mais si c'était moi j'aurais écrit :

"quand l'avion s'incline l'aile qui se soulève voit diminuer sa surface projetée sur l'horizontale tandis que l'aile qui s'abaisse la voit augmenter. La composante verticale de la portance diminue alors sur l'aile qui s'élève tandis qu'elle augmente sur l'aile qui s'abaisse. Il en résulte le retour de l'avion à l'inclinaison nulle".


ce qui est faux


Je ne l'ai pas inventée. Tu vas enseigner leur métier à des auteurs de manuels de mécavol qui publient depuis au moins la Libération, hein.

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 16:52
de Haflinger
Delépine a écrit:
Haflinger a écrit:
Delépine a écrit:Je n'ai pas lu le livre et je ne peux pas citer, mais si c'était moi j'aurais écrit :

"quand l'avion s'incline l'aile qui se soulève voit diminuer sa surface projetée sur l'horizontale tandis que l'aile qui s'abaisse la voit augmenter. La composante verticale de la portance diminue alors sur l'aile qui s'élève tandis qu'elle augmente sur l'aile qui s'abaisse. Il en résulte le retour de l'avion à l'inclinaison nulle".


ce qui est faux


Je ne l'ai pas inventée. Tu vas enseigner leur métier à des auteurs de manuels de mécavol qui publient depuis au moins la Libération, hein.


Dois-je vraiment perdre mon temps a cela ?

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 17:40
de Delépine
Si je compose un traité de mécavol j'écrirai aussi ce qu'on m'a réellement enseigné au vol à voile : "il ne faut jamais faire un 180 trop rapide débuté face à un vent fort, parce que l'inertie du planeur fera que le vent qui va le pousser pendant la durée du virage n'aura pas le temps de le remettre en vitesse dans l'autre sens, et le planeur se retrouvant avec quasiment une vitesse nulle par rapport à la masse d'air va décrocher"

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 18:34
de Haflinger
Delépine a écrit:Si je compose un traité de mécavol j'écrirai aussi ce qu'on m'a réellement enseigné au vol à voile : "il ne faut jamais faire un 180 trop rapide débuté face à un vent fort, parce que l'inertie du planeur fera que le vent qui va le pousser pendant la durée du virage n'aura pas le temps de le remettre en vitesse dans l'autre sens, et le planeur se retrouvant avec quasiment une vitesse nulle par rapport à la masse d'air va décrocher"


en effet !

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 18:49
de gma
Delépine a écrit:Si je compose un traité de mécavol j'écrirai aussi ce qu'on m'a réellement enseigné au vol à voile : "il ne faut jamais faire un 180 trop rapide débuté face à un vent fort, parce que l'inertie du planeur fera que le vent qui va le pousser pendant la durée du virage n'aura pas le temps de le remettre en vitesse dans l'autre sens, et le planeur se retrouvant avec quasiment une vitesse nulle par rapport à la masse d'air va décrocher"


On apprend ça aussi avec des autogires à rotors "légers", tournant pas très vite, donc dépourvus d'inertie... Et qui vont laisser s'enfoncer la machine au changement de vent (gaffe à la hauteur lors des radadas d'antan)... Bien que l'autogire ne "décroche pas".

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 19:39
de Haflinger
gma a écrit:
Delépine a écrit:Si je compose un traité de mécavol j'écrirai aussi ce qu'on m'a réellement enseigné au vol à voile : "il ne faut jamais faire un 180 trop rapide débuté face à un vent fort, parce que l'inertie du planeur fera que le vent qui va le pousser pendant la durée du virage n'aura pas le temps de le remettre en vitesse dans l'autre sens, et le planeur se retrouvant avec quasiment une vitesse nulle par rapport à la masse d'air va décrocher"


On apprend ça aussi avec des autogires à rotors "légers", tournant pas très vite, donc dépourvus d'inertie... Et qui vont laisser s'enfoncer la machine au changement de vent (gaffe à la hauteur lors des radadas d'antan)... Bien que l'autogire ne "décroche pas".


ben oui, le changement de direction par rapport au vent au sol fait tomber les avions et encore plus les autogires, salete de vent Image
surtout si le rotor est leger et qu'il tourne par consequent moins vite (forcement !), il a vite fait de s'arreter, surtout si on tourne dans le sens du rotor,
pas etonnant qu'il y ai autant de morts en giro Image
mais le vent ca aide aussi, par exemple il faut se poser vent de face car ca aide a ralentir l'avion, et decoller vent dans le dos car ca le pousse et il accelere plus vite,
la rotation de la terre doit aussi faire quelque chose, on doit decoller mieux dans le bon sens Image
heureusement les giro ca ne decroche pas car l'air passe entre les pales, c'est comme une pierre, ca plane comme un pave et tombe comme une pierre mais sans decrocher (forcement !) Image
la capitale du giro c'est le Bois de la Pierre, peut-etre qu'il y a une relation avec les premiers qui etaient en bois Image

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 21:35
de gma
Haflinger a écrit:
gma a écrit:
Delépine a écrit:Si je compose un traité de mécavol j'écrirai aussi ce qu'on m'a réellement enseigné au vol à voile : "il ne faut jamais faire un 180 trop rapide débuté face à un vent fort, parce que l'inertie du planeur fera que le vent qui va le pousser pendant la durée du virage n'aura pas le temps de le remettre en vitesse dans l'autre sens, et le planeur se retrouvant avec quasiment une vitesse nulle par rapport à la masse d'air va décrocher"


On apprend ça aussi avec des autogires à rotors "légers", tournant pas très vite, donc dépourvus d'inertie... Et qui vont laisser s'enfoncer la machine au changement de vent (gaffe à la hauteur lors des radadas d'antan)... Bien que l'autogire ne "décroche pas".


ben oui, le changement de direction par rapport au vent au sol fait tomber les avions et encore plus les autogires, salete de vent Image
surtout si le rotor est leger et qu'il tourne par consequent moins vite (forcement !), il a vite fait de s'arreter, surtout si on tourne dans le sens du rotor,
pas etonnant qu'il y ai autant de morts en giro Image
mais le vent ca aide aussi, par exemple il faut se poser vent de face car ca aide a ralentir l'avion, et decoller vent dans le dos car ca le pousse et il accelere plus vite,
la rotation de la terre doit aussi faire quelque chose, on doit decoller mieux dans le bon sens Image
heureusement les giro ca ne decroche pas car l'air passe entre les pales, c'est comme une pierre, ca plane comme un pave et tombe comme une pierre mais sans decrocher (forcement !) Image
la capitale du giro c'est le Bois de la Pierre, peut-etre qu'il y a une relation avec les premiers qui etaient en bois Image


Il est revenu de vacances... Et remonté.
N'exagérez en rien mes propos... Et regardez ici :

https://www.youtube.com/watch?v=Rkx3thmogEk

Le cas typique de ces machines dotées d'un rotor peu efficient (plénitude/calage), légers... devant tourner vite pour porter raisonnablement... Mais qui une fois à bas régimes (après ressource) et en vent arrière s'éfondre littéralement quand l'autogire n'a pas la capacité de regagner ne vitesse air probante.

Après, les "officionados" démarraient la ressource vent dans le dos pour se retrouver vent dans le pif après coup.

Et le rotor bois avaient des inconvénients dans ce cas... Celui de péter en mille morceaux et d'en envoyer partout... Ce que la pale en alu rivetée ou collée ne fait pas.

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Jeudi 11 Mai 2017 22:40
de Haflinger
gma a écrit:Il est revenu de vacances... Et remonté.
N'exagérez en rien mes propos... Et regardez ici :

https://www.youtube.com/watch?v=Rkx3thmogEk

Le cas typique de ces machines dotées d'un rotor peu efficient (plénitude/calage), légers... devant tourner vite pour porter raisonnablement... Mais qui une fois à bas régimes (après ressource) et en vent arrière s'éfondre littéralement quand l'autogire n'a pas la capacité de regagner ne vitesse air probante.

Après, les "officionados" démarraient la ressource vent dans le dos pour se retrouver vent dans le pif après coup.

Et le rotor bois avaient des inconvénients dans ce cas... Celui de péter en mille morceaux et d'en envoyer partout... Ce que la pale en alu rivetée ou collée ne fait pas.


je n'exagere rien c'est inutile, le vent arriere est mortel c'est bien connu Image
de meme que les ressources font ralentir le rotor Image

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Vendredi 12 Mai 2017 01:08
de Delépine
Reiser écrivait que le canard sauvage de Sibérie meurt de froid lorsqu'il vole vent arrière car alors ce vent lui retrousse les plumes du croupion et le gèle.

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Vendredi 12 Mai 2017 01:10
de Delépine
Si l'autogire vole par nuit noire ou au-dessus d'une couche 8/8 sans aucune vue du sol, la mécanique du vol de son demi-tour est peut-être différente ?

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Vendredi 12 Mai 2017 08:16
de gma
Delépine a écrit:Si l'autogire vole par nuit noire ou au-dessus d'une couche 8/8 sans aucune vue du sol, la mécanique du vol de son demi-tour est peut-être différente ?


Bien sûr !... Et même sans nuage au delà de 5xDiamètre de hauteur mini... Image
Ce problème du passage en vent arrière n'affecte que l'autogire qui vole lentement, avec un gradient de vent conséquent... Et par ailleurs uniquement lorsque l'énergie de son rotor a été consommée auparavant dans une manoeuvre à faible facteur de charge. Cas que l'avion ne rencontre jamais du fait d'une vitesse propre généralement plus élevée que le pire vent admissible pour lui.
Sinon c'est une voilure très sûre, dont le régime varie peu avec la vitesse (mais beaucoup avec le facteur de charge) dans le cas de pales à calage fixe.

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Vendredi 12 Mai 2017 10:25
de Haflinger
gma a écrit:
Delépine a écrit:Si l'autogire vole par nuit noire ou au-dessus d'une couche 8/8 sans aucune vue du sol, la mécanique du vol de son demi-tour est peut-être différente ?


Bien sûr !... Et même sans nuage au delà de 5xDiamètre de hauteur mini... Image


le giro est un etre superieur qui voit les mouvements de la planete sous la masse d'air, et comme il les voit il s'en emeut la vache, non l'emeu !
au dela de 5x le diametre il ne voit plus rien car l'autogire est myope, ses longues anneees a etudier les livres a la lueur d'une chandelle en sont la cause, car le giro est erudit !
et il a bien sur etudie la mecanique du vol qui dit qu'en passant en vent arriere il perdait de la vitesse, et ca l'effraie, pas chouette !
du coup il en perd tous ses moyens et tombe

gma a écrit:Ce problème du passage en vent arrière n'affecte que l'autogire qui vole lentement, avec un gradient de vent conséquent...


un gradient de vent important ?
moi je connais la rafale mais cela n'a rien a voir avec le passage en "vent arriere", ca arrive a n'importe quel moment et n'a rien a voir avec le mouvement de la planete sous la masse d'air, non ?

gma a écrit:Et par ailleurs uniquement lorsque l'énergie de son rotor a été consommée auparavant dans une manoeuvre à faible facteur de charge.


a bon ? j'avais cru comprendre que c'etait le facteur de charge, la "ressource", qui faisait ralentir le rotor

gma a écrit:Mais qui une fois à bas régimes (après ressource)


ou le changement de vent !

gma a écrit:On apprend ça aussi avec des autogires à rotors "légers", tournant pas très vite, donc dépourvus d'inertie... Et qui vont laisser s'enfoncer la machine au changement de vent




gma a écrit:Cas que l'avion ne rencontre jamais du fait d'une vitesse propre généralement plus élevée que le pire vent admissible pour lui.


ben oui c'est bien connu, quoique avec 30 kts de vent au passage en vent arriere on en perd 60 au total et l'avion tombe, non ?  Image Image Image

gma a écrit:Sinon c'est une voilure très sûre, dont le régime varie peu avec la vitesse (mais beaucoup avec le facteur de charge) dans le cas de pales à calage fixe.


oui c'est une voilure tres sure, ca tombe comme une pierre (surtout en vent arriere) mais en surete !!!  Image Image Image

Merci pour ce moment GMA, ca faisait longtemps Image

Re: Piloter à l'ancienne

MessagePosté: Vendredi 12 Mai 2017 10:28
de Haflinger
Delépine a écrit:Reiser écrivait que le canard sauvage de Sibérie meurt de froid lorsqu'il vole vent arrière car alors ce vent lui retrousse les plumes du croupion et le gèle.


tout a fait, quand on se les gele il ne faut pas tourner le dos au vent