"Le siècle des nuages"
Posté: Jeudi 25 Novembre 2010 16:34
Je viens de terminer le dernier bouquin de Ph Forest " le siècle des nuages" un roman autobiographique qui incontestablement est l'un des succès de cette rentrée littéraire et je ne peux que vous encourager à le lire ( voir les critiques en ligne elles sont toutes très bonnes ..)
Personnellement j'ai été piègé en ouvrant le bouquin et en lisant les deux premières pages chez le libraire, je suis parti avec le livre, il était lu le lendemain ( plus de 500 pages) ..:
Le début est l'histoire d'un crash :
"L'Histoire raconte qu'ils venaient d'Angleterre, de Londres et de Southampton, puis reprenaient leur vol pour plus loin, via Marseille et Brindisi, vers l'Orient et le Midi, Le Caire, Le Cap, Bombay et Sydney. Imperial Airways avait choisi ce lieu comme escale pour ses hydravions parce que l'autonomie de ses appareils commandait cet arrêt au milieu de nulle part. Il fallait ce point très précis de province française, désigné sans doute au hasard sur la carte, pour faire passer par lui tout le réseau des lignes conduisant jusqu'aux principales destinations du Commonwealth. Avec le courrier et la cargaison, les appareils n'emportaient que quelques passagers pour qui, le temps que les mécaniciens opèrent dans la nuit, on réservait en ville, à l'Hôtel d'Europe et d'Angleterre, les chambres les plus luxueuses. Un petit bateau venait chercher à bord les voyageurs et les conduisait jusqu'au débarcadère. Celui-ci se situait quai du Breuil à deux pas des bureaux de la compagnie. Là les attendait un taxi, entouré de la foule des curieux, les jeunes filles venues pour voir les toilettes et les parures des dames, les jeunes gens pour admirer la mécanique des moteurs et copier l'allure des aviateurs.
Pour son tout premier vol, son maiden flight, quelques mois plus tôt, le Capricorne, un jour de mars 1937, s'était perdu dans le vent et la neige. Le brouillard recouvrait tout le pays. Les bourrasques étaient si puissantes qu'elles déportaient l'engin qui, depuis longtemps, avait tout à fait perdu son cap. Les pilotes ont survolé Mâcon sans même apercevoir la forme de la ville au-dessous d'eux. Et puis l'appareil est allé s'écraser un peu plus loin contre les monts du Beaujolais près d'un sommet qu'on appelle la Croix de Fufret. Depuis quelque temps, l'avion perdait de l'altitude. L'enquête n'a jamais pu établir pourquoi. Le givre avait peut-être affecté les moteurs et les instruments. Ou bien : le commandant de bord cherchait la vallée pour y passer sous les nuages. Privé de toute visibilité, il est descendu trop bas. L'aile droite a heurté la cime de deux arbres, la coque a accroché le sol et l'engin est allé se perdre près de l'épaisseur des pins. Il n'y a eu qu'un seul survivant, presque indemne, le radio, un certain Cooper, grelottant, stupéfié dans le paysage blanc où s'était abattu le Capricorne blessant mortellement ou bien tuant sur le coup le seul passager à bord, une demoiselle du nom de Betty Coakes en route vers les Indes, et puis tout le reste de l'équipage."
Attention il n'y a ni dessins ni photos ds ce bouquin qui n'est que de la littérature et de la bonne ..
Par contre on retrouve facilement l'histoire de ce crash sur le net ( commune d'Auroux ds le Beaujolais) en voici une photo que je voulais vous mettre en queeeezze en demandant le lien entre ce crash et cette rentrée littéraire.. Mais j'ai pensé ensuite que des queeze yen a tellement que j'ai renoncé ..
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Personnellement j'ai été piègé en ouvrant le bouquin et en lisant les deux premières pages chez le libraire, je suis parti avec le livre, il était lu le lendemain ( plus de 500 pages) ..:
Le début est l'histoire d'un crash :
"L'Histoire raconte qu'ils venaient d'Angleterre, de Londres et de Southampton, puis reprenaient leur vol pour plus loin, via Marseille et Brindisi, vers l'Orient et le Midi, Le Caire, Le Cap, Bombay et Sydney. Imperial Airways avait choisi ce lieu comme escale pour ses hydravions parce que l'autonomie de ses appareils commandait cet arrêt au milieu de nulle part. Il fallait ce point très précis de province française, désigné sans doute au hasard sur la carte, pour faire passer par lui tout le réseau des lignes conduisant jusqu'aux principales destinations du Commonwealth. Avec le courrier et la cargaison, les appareils n'emportaient que quelques passagers pour qui, le temps que les mécaniciens opèrent dans la nuit, on réservait en ville, à l'Hôtel d'Europe et d'Angleterre, les chambres les plus luxueuses. Un petit bateau venait chercher à bord les voyageurs et les conduisait jusqu'au débarcadère. Celui-ci se situait quai du Breuil à deux pas des bureaux de la compagnie. Là les attendait un taxi, entouré de la foule des curieux, les jeunes filles venues pour voir les toilettes et les parures des dames, les jeunes gens pour admirer la mécanique des moteurs et copier l'allure des aviateurs.
Pour son tout premier vol, son maiden flight, quelques mois plus tôt, le Capricorne, un jour de mars 1937, s'était perdu dans le vent et la neige. Le brouillard recouvrait tout le pays. Les bourrasques étaient si puissantes qu'elles déportaient l'engin qui, depuis longtemps, avait tout à fait perdu son cap. Les pilotes ont survolé Mâcon sans même apercevoir la forme de la ville au-dessous d'eux. Et puis l'appareil est allé s'écraser un peu plus loin contre les monts du Beaujolais près d'un sommet qu'on appelle la Croix de Fufret. Depuis quelque temps, l'avion perdait de l'altitude. L'enquête n'a jamais pu établir pourquoi. Le givre avait peut-être affecté les moteurs et les instruments. Ou bien : le commandant de bord cherchait la vallée pour y passer sous les nuages. Privé de toute visibilité, il est descendu trop bas. L'aile droite a heurté la cime de deux arbres, la coque a accroché le sol et l'engin est allé se perdre près de l'épaisseur des pins. Il n'y a eu qu'un seul survivant, presque indemne, le radio, un certain Cooper, grelottant, stupéfié dans le paysage blanc où s'était abattu le Capricorne blessant mortellement ou bien tuant sur le coup le seul passager à bord, une demoiselle du nom de Betty Coakes en route vers les Indes, et puis tout le reste de l'équipage."
Attention il n'y a ni dessins ni photos ds ce bouquin qui n'est que de la littérature et de la bonne ..
Par contre on retrouve facilement l'histoire de ce crash sur le net ( commune d'Auroux ds le Beaujolais) en voici une photo que je voulais vous mettre en queeeezze en demandant le lien entre ce crash et cette rentrée littéraire.. Mais j'ai pensé ensuite que des queeze yen a tellement que j'ai renoncé ..
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