Le forum des pilotes privés

Hello,

Nouveau jour, nouvelle question tordue, qui me semble cependant intéressante à poser.

Le CNES propose par exemple des vols en zéro g, je pense qu'il s'agit là d'une expérience exceptionnelle, dommage qu'on ne puisse pas essayer "facilement".

Dans ce cas, quelles sont les conditions nécessaires dans le vol de tout avion (tourisme, jumbo ou jet privé) pour permettre de découvrir les sensations du zéro g ?
Quelles sont à votre sens les contraintes réglementaires de ce type de vol ? Tout le monde à t'il droit de le faire ?

Je suis bien trop novice pour me dépatouiller seul avec ces questions...

A bientôt
[ps: je précise ne pas avoir l'accès facile aux terrains pour avoir la réponse d'un instructeur, et ne jamais avoir pu prendre de cours autrement que par mes lectures personnelles...]

tu poses un truc sur le tableau de bord. Tu montes, puis tu pousses sur le manche juste assez pour que le truc en question décolle mais sans s'ecraser au plafond, ça marche aussi avec un passager dont tu as détaché la ceinture en théorie.

http://www.educnet.education.fr/orbito/pedago/zerog/zerog2.htm

Ceci devrait répondre plus en détail à ta question, bien que la réponse d'Augustin en soit un exemple pratique indiscutable.

Augustin comme ça ?

N'oubliez pas que, sauf avion équipé voltige, quand on est à zéro G, tout y est, y compris l'essence dans les réservoirs et celle qui se trouve dans la cuve du carbu. Ladite essencese trouve donc au mileiu du réservoir ............ et la crépine d'alimentation aspire dans le vide. Pour les ailes hautes alimentées par gravité, le terme parle der lui-même plus de gravité, donc .........

A Zéro G, le moteur d'un avion pas conçu pour cela va donc hoqueter, puis risque de s'arrêter. Si c'est un truc à gazout, c'est encore pire, puisque ces petites choses ne détestent rien tant que de voir leur pompe injection haute pression tourner à vide, ne serait-ce que quelques secondes.

Le passage à Zéro G implique un vol uniformément accéléré sur une trajectoire qui lui assure une accélération égale à celle de la pesanteur. jjen 3 secondes, la vitesse augmente donc d'environ 100 km/h. compte tenu de la vitesse d'entrée, la VNE arrive très vite, et pour repasser en vol normal, il faut appliquer un facteur de charge. Ce genre de plaisanterie risque de faire dépasser les limites structurelles de l'avion. Si vous voulez goûter au zéro G, faites le sur un avion de voltige avec un pilote qualifié.

Curieux cette notion de "vol stationnaire" pour un Airbus ! Pour tout avion, d'ailleurs.

Leon Robin a écrit:Curieux cette notion de "vol stationnaire" pour un Airbus ! Pour tout avion, d'ailleurs.

+1...
Moi j'aurais dit " stabilisé"

Leon Robin a écrit:A Zéro G, le moteur d'un avion pas conçu pour cela va donc hoqueter, puis risque de s'arrêter. Si c'est un truc à gazout, c'est encore pire, puisque ces petites choses ne détestent rien tant que de voir leur pompe injection haute pression tourner à vide, ne serait-ce que quelques secondes.

Une seule solution : planeur.

Ca marche aussi.

Manu

Je l'ai fait en Bijave au baptême de l'air de ma maman.
Elle n'a pas aimé.

Comme le souligne Léon, les réacteurs détestent le 0G. Mais alors, qu'en est-il de cet Airbus. Y'a-t-il eu une modification au niveau des réacteurs ?


Mise à part cela, je trouve la sensation de 0G tout à fait appréciable. Bien que déroutante au début avec ce réflexe: faire la grimace avec la bouche.

Quid de la certification utilitaire ? +3 -2G (environ, je n'ai plus les chiffres exacts en tête).
Si les moteurs toussent à chaque turbulence, je me mets au planeur électrique vite fait...

Edith:
Après vérif sur le manuel des PA 28-180 je vois que les G négatifs ne sont pas autorisés. Cela m'étonne.

Mef avec le zéro G, que le moteur coupe à cause de l'alimentation en carburant est strictement sans aucune importance, le pb N°1 c'est la chute de pression d'huile qui arrive vite, les moteurs n'aime pas ça du tout, même sur un avion de voltige on peut désamorcer l'huile à zéro G.

Avec un chien c'est plus rigolo qu'avec du vomi

il a pas du tout comprendre le pauvre !