Le forum des pilotes privés

Julien a écrit:Par exemple je connais des pilotes avion qui ne s'en servent pour ainsi dire pas, parce que dans leur région ils n'ont ni terrains en altitude ni fortes températures (ou très rarement) ...

Ca me rappelle vaguement quelqu'un ça?...
A force de voler au niveau de la mer j'en ai même oublié qu'un altimètre peut être à une valeur différente de 0  au sol (réglé au QNH bien sûr ).

Bon j'exagère un peu, mon alti il est à 25ft au sol

Bonjour

En formation ULM on apprend que la hausse de l'altitude et de la température dégrade les performances de la machine, c'est bien celà l'essentiel.
Ensuite c'est au constructeur de l'appareil (professionnel ou amateur) de déterminer et de communiquer le domaine de vol de la machine.

Cordialement
Gérard

Curieux néanmoins.
C'est sûr que l'élévation des montagnes et températures irlandaises ne prépare pas forcément à appréhender le phénomène.
C'est intéressant de lire les commentaires que le pilote donne sur son site. Il précise qu'il n'a jamais eu d'accident, et est un peu étonné de ce qui lui arrive.

Bonsoir

Norman est entrain de réparer sa machine et ne désespère pas de repartir,il ne faut pas qu'il tarde  trop, car la mousson d'été sera à l'heure.

Du côté de nos deux pilotes suisses par contre tout à l'air de bien se passer
http://www.azimut270.ch/

Salutations
Gérard

Gérard BEAUDOIN a écrit:............. Norman est entrain de réparer sa machine et ne désespère pas de repartir,il ne faut pas qu'il tarde  trop, car la mousson d'été sera à l'heure.
...........

En 1969, lors de la réedition du Paris-Nouméa en Caudron Aiglon (remis en condition d'origine) effectué en 1938 ou 39, Henri Martinet avait été victime d'une panne au décollage sur l'île de Timor. Pas de blessés, mais un longeron cassé. Un artiste-menuisier (Denize, de Granville) venu tout exprès avait fait une enture sur le longeron cassé pour greffer une nouvelle aile, sous un abri de fortune, puis le vol s'est poursuivi jusqu'à Nouméa, et retour à Paris par la route inverse, sans avarie cette fois.

Courage donc à Norman, et peut-être que l'évocation de cet épisode l'aidera à garder sa détermination.

Leon Robin a écrit:
En 1969, lors de la réedition du Paris-Nouméa en Caudron Aiglon (remis en condition d'origine) effectué en 1938 ou 39, Henri Martinet avait été victime d'une panne au décollage sur l'île de Timor. Pas de blessés, mais un longeron cassé. Un artiste-menuisier (Denize, de Granville) venu tout exprès avait fait une enture sur le longeron cassé pour greffer une nouvelle aile, sous un abri de fortune, puis le vol s'est poursuivi jusqu'à Nouméa, et retour à Paris par la route inverse, sans avarie cette fois.

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Merci Léon pour l'anecdote

Je suppose que VERITAS ne s'était pas déplacé pour controler et certifier la réparation.......................bref je m'fais comprendre

Gérard

Gérard BEAUDOIN a écrit:.............Je suppose que VERITAS ne s'était pas déplacé pour controler et certifier la réparation................................

C'était il y a 40 ans, à l'autre bout du monde .............. et le menuisier aviation en question était un artiste du métier, connu et reconnu de tous. D'ailleurs, il avait effectué la suite du vol, dont une longue traversée maritime, avec Henri Martinet. A mon avis, quand celui qui a fait la réparation entreprend un vol sur l'avion qu'il vient de réparer de cette manière, cela vaut largement plus qu'un coup de tampon sur un papier.

C'est un peu comme lorsque l'on me dit en parlant de mon autogire:
"mais c'est toi qui l'a entièrement construit et tu n'as pas peur quand tu voles avec"
"bien sur que j'ai peur je m'attends à ce que ça casse d'un instant à l'autre et c'est ça qui me plait"

Gérard