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MIRACULEE crash voltige

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Re: MIRACULEE crash voltige

Messagede Fuel Flow le Mardi 29 Juin 2010 12:41

Est-ce que quelqu'un a des nouvelles de Christine?
On est quand même mieux en l'air! Que du bonheur!Image
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Fuel Flow
 
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Re: MIRACULEE crash voltige

Messagede bugsbunny le Mercredi 30 Juin 2010 09:41

article daté de mars 2010

Christine d’Arbel, sa vie après le crash

Christine d’Arbel, la pilote du Cap 20 qui s’était crashé au meeting de Ouatom le 29 novembre dernier, est rentrée chez elle après plus de deux mois d’hospitalisation. Aux côtés de son mari et de ses enfants, elle goûte de nouveau à la vie et la croque à pleines dents. Elle prévient : « Rien ne m’arrête ! »

Un coup de brosse, une dernière touche de rouge à lèvres, Christine d’Arbel salue son infirmière qui vient la voir deux fois par jour. Ce petit bout de femme de 43 ans est une miraculée de la vie et les miracles se poursuivent aujourd’hui dans son corps. Depuis un mois, « deux jours avant la Saint-Valentin », cette mère de famille a regagné sa maison, retrouvé ses enfants et son mari Dominique Levrel, qui, comme elle, est un passionné de voltige aérienne.
« Je suis vivante, merci à tous ! », adresse Christine, émue des nombreuses marques de soutien de ses amis mais aussi des anonymes. « Il paraît que standard du CHT a explosé ! », sourit-elle, pas peu fière. « J’ai reçu des mails du monde entier et même une lettre de Patrick Dupond, le danseur étoile ! » Victime d’un grave accident de la route en 2000, le danseur lui écrivait être « passé par là », en lui conseillant de laisser « agir le temps » comme cela avait marché pour lui : « La lumière est au bout du couloir ».
« En ouvrant les yeux, la première chose que je voulais faire, c’était voler. C’est la première chose que j’ai dite. Aujourd’hui je me demande pourquoi je suis tombée ? Cette question m’obsède. » La spécialiste de voltige aérienne avait été littéralement brisée dans le crash de son Cap 20, son avion fétiche pulvérisé dans les niaoulis lors du meeting aérien de Nouvelle-Calédonie, le Ouatom Air Show, organisé par Dominique Levrel, à la tête d’Horizoncal, le club de voltige. C’était le 29 novembre dernier (lire par ailleurs). La pilote s’en est sortie avec pas moins de soixante-dix fractures, des côtes cassées, les poignets, les pieds… Pendant son transfert à l’hôpital, les médecins urgentistes lui ont fait treize transfusions sanguines.

« Je vis dans le présent et demain me motive. »

« D’habitude, les gens sont morts », pense Dominique, qui sort lui aussi d’une longue épreuve. Christine, toujours aussi optimiste et plus forte que jamais, se redresse : « Il reste mes talons à remettre en ordre, j’ai des broches partout, mais on ne voit presque plus rien ! Même mes cicatrices s’en vont ! », dit-elle en montrant son front caché par une frange.
Après l’accident, les médecins prévoyaient « au moins six mois d’hospitalisation », se souvient Dominique. Christine sortira du centre hospitalier Gaston-Bourret au bout de deux mois et demi, accrochée aux photos de ses proches et de la Calédonie tapissées sur le mur de sa chambre. « Dès que je me suis retrouvée en fauteuil, j’ai filé en réanimation pour tous les remercier. L’équipe orthopédique est aussi extraordinaire, le personnel de l’hôpital sympathique et compétent. Même la bouffe est bonne ! », ajoute-t-elle en riant.
Le temps venu, l’hôpital l’a préparée à rentrer chez elle, auprès des siens. « C’est magnifique, je suis en pleine forme et je ne fais absolument rien ! » Aujourd’hui, ses journées sont rythmées par la venue de l’infirmière, du kiné, de l’orthophoniste, de ses proches. Et déjà, de nouveaux projets se mettent en ordre de marche dans sa tête. Consultante en organisation d’entreprise, elle veut rétablir le contact avec son réseau professionnel pour être prête le jour où tout sera consolidé, dans quelques semaines, plusieurs mois…
Et solide comme un roc, Christine songe déjà à son prochain envol. Un autre célèbre aviateur, Antoine de Saint Exupéry, lui glisserait sans doute : « Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité. »

Géraldine Pion


Aucun souvenir du crash
A son retour, Christine a voulu voir le film et les photos du crash de Ouatom. Elle n’a aucun souvenir de son dernier vol. « Quand je vois ces images, je me dis que c’est quelqu’un d’autre dans l’avion. Je n’arrive pas à croire que c’est moi. Quand on voit les restes du Cap 20, oui, je sais que c’est un miracle. C’est aussi un miracle que l’avion n’a pas pris feu. Mais je ne sais pas pourquoi je suis tombée. Je sais que cela arrive aussi aux champions de tomber, comme Ayrton Senna… » Elle sait aussi qu’elle retournera à l’endroit exact où le monomoteur s’est déchiqueté, entre une forêt de brousse, une ligne à haute tension et la RT1, ne serait-ce que pour caresser « ces petits niaoulis qui m’ont sauvé la vie ». Elle qui n’est pas conservatrice, a gardé la clé jaune de l’appareil restée dans le contact et tordue par l’impact, ainsi que sa montre dont les aiguilles se sont détachées du mécanisme au moment du choc. « J’ai conscience que c’est un miracle et je suis fière d’avoir été sauvée par tout le monde. Si j’étais croyante, ce serait Dieu, mais je ne le suis pas. J’ai simplement la foi de la vie. »
Et pour rien au monde elle n’abandonnera sa passion. « Je compte bien voler de nouveau, pas seulement pour le plaisir, mais pour me lancer de nouveau dans la compétition ! J’ai encore plus le moral qu’avant ! Il paraît que les traumatismes peuvent engendrer de légères transformations de la personnalité. J’étais déjà aimable, maintenant, je le suis encore plus. Rien ne m’arrête ! »
Aujourd’hui plus qu’hier, cette épicurienne sait que tout est possible. « Il faut vivre à 100 % et ne rien garder pour demain. La vie est courte et nos enfants ont besoin de parents épanouis. Je vis dans le présent et demain me motive. La voltige, c’est beau et hyperminutieux. Je volerai avant la fin de l’année. Bon, je n’ai plus de Cap 20, mais on a encore un Cap 10. »

Le 29 novembre, à deux doigts du drame
Le 29 novembre, vers 11h30, le Ouatom Air Show bat son plein avec la visite de 3 000 visiteurs. Christine d’Arbel, 43 ans, spécialiste de la voltige aérienne, s’installe aux manettes du Cap 20, un monoplace rouge de haute compétition. Deux heures auparavant, la foule a déjà acclamé la pilote lors de son premier vol à bord d’un avion-école. Là, après deux passages sous les applaudissements, elle fait un décollage à la verticale suivi d’un piqué et d’une vrille. Les premières figures sont spectaculaires et parfaitement maîtrisées. Mais soudain, l’avion disparaît dans la brousse de niaoulis, non loin d’une ligne électrique à haute tension et de la RT1. Le Cap 20 est en mille morceaux et Christine brisée, mais vivante. De nombreux automobilistes et des témoins accourent pour porter les premiers secours. Un Puma de l’armée et l’hélicoptère de la gendarmerie, qui participaient au meeting, se portent aussi vite que possible sur les lieux du crash. Christine d’Arbel est évacuée vers le CHT Gaston-Bourret par le Samu.
Aujourd’hui, l’enquête confiée aux gendarmes de la brigade des transports aériens de la Tontouta se poursuit. Elle n’a pas encore permis de déterminer les causes exactes de cet accident.

Source Les Nouvelles Calédoniennes (http://www.lnc.nc)
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Re: MIRACULEE crash voltige

Messagede Fuel Flow le Mercredi 30 Juin 2010 19:46

Cela fait plaisir d'entendre qu'elle va mieux, et que le moral tient bien...
Enfin, ça fait froid dans le dos tout de même!

Bon rétablissement, Christine.
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Re: MIRACULEE crash voltige

Messagede uacamandelieu le Jeudi 8 Juillet 2010 14:22

Gator a écrit:Le meeting immédiatement annulé par les autorités...
Heureusement que cela n'a jamais été appliqué au "Dakar"... chaque année !
et que dire de toutes les autres compétitions (rallies, cyclistes, etc...)


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Re: MIRACULEE crash voltige

Messagede bugsbunny le Lundi 20 Septembre 2010 12:32

Des nouvelles un peu plus récente

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