Le forum des pilotes privés

rapport de BEA sur le crash de l'ulm HKW et le deces de Leon Mathis 23.000hdv
http://www.bea.aero/uploads/tx_elydbrap ... 5-0694.pdf

Pas grand chose de plus, ils insistent juste sur le fait qu'il était trop bas.

Pauvre Léon, laisser sa peau pour une telle merde n'en valait pas la peine.

Le rapport du BEA insiste sur une réaction inappropriée due sans doute au stress provoqué par la faible hauteur de vol au moment où l'appareil a décroché.

Comme quoi, même en ayant une grande expérience, le facteur humain peut constituer une menace latente.


Quel dommage !


Bons vols,
Luciano

Impressionnant de voir qu'un pilote avec un tel pédigrée puisse se tuer de telle façon...une leçon à retenir!

Quel dommage!   J'espère que ce truc n'aura pas d'avenir commercial...

deja vu, je souhaite au contraire que l'appareil et l'equipe parviennent a surmonter cette epreuve et atteindre leur objectif

wilbur a écrit:Quel dommage!   J'espère que ce truc n'aura pas d'avenir commercial...

Il n avait aucun avenir commercial. Qui aurait acheter ce machin? surtout avec une telle concurrence.

Dixit le rapport : Six minutes environ après le décollage, à une hauteur approximative de1 000 ft, le pilote réduit la puissance. Des caméras vidéo présentes à bord et sur l’ULMpermettent de constater que celui-ci décroche.

Donc 6 minutes environ pour arriver a 1000 ft avec une machine taillée a coup de serpe et motorisée avec un 503 c'est la mise en palier après la phase de décollage !!!!!

Bon ben là on réduit la puissance.

Malheureusement l'appareil a décroché et malgré toutes ses actions Léon est parti .
Descendre a la verticale avec un pavé ça laisse pas grande chance.

Re Dixit le rapport : Lors de la réalisation d’essais ou de vols techniques, la hauteur d’évolution constitueune marge sur laquelle le pilote peut agir pour diminuer le risque d’accident.Elle peut lui permettre de reprendre le contrôle de l’avion ou d’actionner le parachutede secours.

Là c'est parler ou plutôt écrire pour ne rien dire et nous laisser sous entendre que Léon entamait ses phases d’essais a 1000 ft..............du grand n'importe quoi!!!!!!
Pour avoir fait des démos avec Léon je peux vous assurer qu'il mettait tout en oeuvre pour assurer notre sécurité et il en était de même pour tous les vols qu'il effectuait .

Et le parachute qui était déployé..........on n'en parle pas dans le rapport????

Et merde il est parti parce qu'il n'avait qu'une parole et qu'il tenait ses engagements, on le regrettera longtemps, on regrettera surtout ,pour une fois, qu'il ait tenu sa parole.

nowak a écrit:

wilbur a écrit:Quel dommage!   J'espère que ce truc n'aura pas d'avenir commercial...

Il n avait aucun avenir commercial. Qui aurait acheter ce machin? surtout avec une telle concurrence.

+1

nowak a écrit:Qui aurait acheter ce machin? surtout avec une telle concurrence.

Si il y avait des acheteurs potentiel, ils doivent aujourd'hui se poser des questions.



Ce rapport est vraiment très, très, très léger surtout pour un appareil destiné à être produit en série. Quel est la part de "responsabilité" de l'appareil (décrochage brutal ? possibilité de le récupérer en cas de vrille ? et le parachute ?) ? Qu'ont donnés les essais précédents ? etc... Pas de réponse.

Même si le constructeur rectifie des éventuels défauts, comment être rassuré devant cet avion ? En voir d'autre tomber ne me surprendrait malheureusement pas.

Sur ce coup là le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses ne porte pas très bien son nom.

Ce ne sont que des déductions. Le BEA n'était pas dans l'ULM!

Ceci étant, le BEA est souvent affirmatif sans avoir réellement tous les éléments pour conclure une enquête. Obligation de résultats??

tout de même, si on décroche sur une simple réduction de gaz c'est qu'on volait au deuxième régime... étonnant pour un pilote aussi chevronné...

Cap11,
J'aurais plutôt l'hypothèse inverse. Léon réduit parce que le R503 a serré, avec ou sans couinement. Ou même simplement chauffe et s'asphyxie en montée. Il réduit une machine qui déjà décélère et souffle mal son étrange dérive et sa gouverne de profondeur. Décrochage etc...
J.

Un avion qui part en couille si facilement avec aux commandes un pilote aussi expérimenté doit d'abord poser question quand aux qualités de vol de "l'engin",... j'ose pas ça appeler un avion, il faut parfois croire qu'on est revenu un siècle en arrière et les poubelles volante de la guerre de 14.