Autorisations de voltige

[PiloteEnBelgique]

Personne n'a l'air de savoir d'où vient cette obligation d'expérience et qui l'a demandée. C'est ça qui est inquiétant.

[colin]

Cette obligation vient d'un énarque ou autre diplômé de grande école à qui l'on a bassiné les oreilles pendant toute sa formation sur le fait qu'une fois en poste il aurait en charge l'avenir du monde.
(c'est vraiment ce qu'on leur martèle de façon plus ou moins consciente)
Mais que grâce à sa formation il aura la capacité de gérer n'importe quel dossier.
Du coup ce "responsable de cabinet" va pondre un projet de loi ou de règlement pour le ministre (ou le député, etc.) dont il dépend. Un jour dans le secteur de l'aviation, quelques années plus tard dans celui de l'agroalimentaire...

Et on se retrouve avec des gens qui pensent "réellement" avoir une idée géniale et novatrice pour le bien être de la communauté. Et qui bien entendu ne consulte pas les "vieux de la vieille" et parfois même pas les instances en charge de la partie technique.

Du coup plein de directives européennes se trouvent inexploitables ou trop complexes, etc.

Et comme ils pensent que le monde serait le chaos sans leurs lois et règlements, ils se dépêchent de légiférer sur tout et n'importe quoi comme si l'on n'était pas capables de gérer cela nous même.
Alors que comme dit précédemment par un des forumeurs, "l'instructeur moustachu" n'aurait jamais lâché son pilote s'il n'avait pas été sûr de son coup, quelque soit le nombre d'heures imposées par la loi.

Nous vivons dans une société infantilisante où l'Etat, qu'il soit national ou supra national, veut tout faire à notre place et/ou nous dire comment faire chaque chose.
A mon avis, c'est le revers de la médaille des "états providence". Après la seconde guerre mondiale, on leur a demandé de prendre en charge la société, puis la machine s'est emballée...

[Manu]

Nous vivons dans une société infantilisante où l'Etat, qu'il soit national ou supra national, veut tout faire à notre place et/ou nous dire comment faire chaque chose.
A mon avis, c'est le revers de la médaille des "états providence". Après la seconde guerre mondiale, on leur a demandé de prendre en charge la société, puis la machine s'est emballée...

Veut et doit : à partir du moment où on met en place une structure avec pour mission de rédiger des règlements, puis ensuite d'en vérifier leur application, en leur donnant à la fois les moyens humains et financier, et le temps de le faire, ça ne peut qu'être exponentiel.

Cette structure n'a que ça a faire, et doit justifier son existence, donc réglementer encore et toujours plus.

Manu

[Leon Robin]

................ Cette structure n'a que ça a faire, et doit justifier son existence, donc réglementer encore et toujours plus.

Pour les occuper, on pourrait les faire plancher sur une réglementation de la réglementation. Le temps qu'ils s'en sortent .................

[Manu]

Mais ils le font. La rédaction et l'approbation d'une réglementation fait l'objet d'un empilement de procédures, c'est hallucinant.

La procédure de rédaction des CN, pour rester dans l'aéro, fait à elle seule 50 pages. Toutes les tournures de phrase autorisées sont répertoriées.

Manu

[flyforfun44]

@ Colin : J'ai le vieux souvenir que lorsque j'ai passé mon brevet de pilote en 1981 (:-( ) j'ai reçu deux documents : un "diplôme" (le truc à encadrer et accrocher sur un mur ! ^^) et une licence TT.

Le premier était à "vie", l'autre sujet à conditions diverses. C'est sans doute la porté juridique du premier document qui me permet de recommencer à piloter alors que ma licence TT est resté périmée durant des années (au moins !), en validant bien sûr une nouvelle licence (mais sans "tout" recommencer)

En revanche, je n'ai aucune idée de ce que devient formellement mon autorisation voltige 1er cycle qui doit dater de 1985. Quels textes lui retirent sa validité ? (je n'ai pas su comment l'inscrire sur ma nouvelle licence PPL)

(la question est formelle : je ne m'imagine pas recommencer la voltige sans "repartir de zéro")

[damienw]

Les autorisations de voltige étant sans condition de prorogation ou de renouvellement, ton 1er cycle me semble toujours valide.

[Gilles131]

J'ai présenté au Bureau des Licences mes vieux papiers de tests 1e cycle et 2e cycle des années 80, et ils les ont enregistrés sur leur logiciel.
Mon "Document annexe à la licence de membre d'équipage de conduite" (sic) mentionne:
- Apte à la pratique de la voltige élémentaire (Aerobatics)
- Apte à la pratique de la voltige avancée (Advanced aerobatics)

[flyforfun44]

Cool ! merci à vous deux. J'y retourne faire ajouter ça ^^

[Antoine]

Oui et non pour la qualif voltige : il faudra 40 hdv après la licence pour commencer la formation. Donc 40hdv après un LAPL ou PPL pour débuter une formation voltige qui est aujourd'hui au min de (5hdv ; 20 vols). Ca équivaut en effet à un 1er cycle pour gens très bon.

Il ne s'agit pas d'avoir 40h après la licence pour commencer la formation, mais pour la terminer, comme la plupart des formations EASA.

[Jan Tutaj]

Merci pour l'info, dès que je rentre, je file à la DAC faire apposer cela sur ma licence de membre
d'équipage de conduite
Jan(même pas vrai que je piaffe )

[damienw]

Prépare ton carnet de chèque...

[Jan Tutaj]

[EchoVictor]

Jan, il n'a pas de carnet de chèques, il a soit des assignats, soit une carte bancaire, entre les deux y connait pas.

Eric

[Andy]

Si c'est bien écrit dans les projets EASA déjà diffusés dans le domaine publique et applicable dans les années à venir (vers 2015 environ)

idem pour la montagne (plus à vie) il faudra proroger et l'instructeur montagne est bien formaté EASA (c'est plus franco-français)

Est ce que l'on pourra proroger sa qualif montagne en Belgique voire aux Pays Bas ?