Assurances

[Leon Robin]

On discute souvent d'assurance des avions, la plupart du temps sur la base de suppositions, on-dit et croyances ou convictions diverses, rarement voire jamais sur la base de références précises. Hier, j'ai passé un bon bout de temps à potasser les conditions générales de l'aasurance des avions de mon club, d'où j'ai extrait deux points qui ont particulièrement attiré mon attention.

Commençons par les exclusions :



Il est clair, à la lecture de ce contrat, que si un pilote fait une grosse connerie à l'insu du club, l'assurance couvrira le club (ce qui n'exclut pas qu'elle se retourne éventuellement contre le pilote). Il est tout aussi clair que toute "autorisation" donnée par quiconque hors du club, voire même une personne du club non habilitée spécifiquement à autoriser ou refuser est considérée comme nulle par cette assurance.

Un autre sujet intéressant : le carburant



Lisez donc attentivement les contrats d'assurance des avions de votre club. C'est plein de choses intéressantes, et parfois de surprises.

[asaubesty]

Plein de surprises, c'est sur! Mais qu'est-ce qu'ils sont longs les contrats....

Un autre élément dont j'ai entendu parler, c'est la valeur assurée (dans le cas d'une assurance casse).

Mettons qu'un avion soit estimé à 100 000 euros, et qu'on l'assure pour 50 000. C'est l'expert de l'assurance qui décide si, en cas d'accident, c'est une épave, et verse 50 000. Dans ce cas, si on veut le réparer, il faut le racheter à l'assureur... au prix où l'épave est estimée, par exemple 75 000 (donc on débourse 75 000 moins les 50 000 reçus : 25 000).

Intéressant cas où, en cas d'accident, on paie l'assureur 25 000, puis on finance les réparations. J'ignore si c'est pareil pour toutes les assurances avions. En tous cas mieux vaut assurer à la valeur réelle du zinc!

[Leon Robin]

Contrairement à ce que tout le monde connaît (?) en matière automobile, le risque "casse" en avion s'assure le plus souvent en valeur agréée : les parties conviennent d'une valeur (réaliste) qui est figée pour toute la durée du contrat. On prend généralement (mais pas obligatoirement) la valeur d'achat de l'avion. Ce type de convention ne comporte pas de clause de vétusté. Le montant de la prime est un pourcentage de la valeur assurée, dégressif, par tranches, en fonction de la valeur assurée.

[Manu]

Chez nous les avions sont assurés casse pour le montant du crédit restant à payer. Ca permet de ne pas y être de sa poche en cas de coup dur.

Manu