Pas se faire poigner

[EchoVictor]

Tu veux nous refaire le coup du Baron Noir ??

Eric

[E.MONNIER]

Le baron noir a -t-il vraiment existé?

qui a de l'info ? mais de la vrai des coupures de journaux ... on veut de l'info pas de l'intox ....


http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/baron_noir/baron_noir.htm

[Papa-Hotel]

j'ai entendu par les moustachus de mon club qu'il avait perdu sa licence avant de faire ses vols de baron noir...
Ceux de mon club qui ont connu cette epoque y croient vraiment mais j'ai pas de preuves...

[E.MONNIER]

Et VEDRINES c'est pas beau cette histoire !

Premier atterrissage sur le toit d'un immeuble d'une grande ville.
Le 19 janvier 1919, Jules Védrines se pose sur le toit des Galeries Lafayette à bord d'un Caudron G-3 après s'être entraîné à Issy-les-Moulineaux. Il remporte ainsi le prix de 25.000 Francs institué avant 1914 par la direction des Galeries Lafayette pour le premier aviateur qui de poserait sur le toit-terrasse du magasin dont la "piste" ne dépassait pas 28 mètres.
Un monument situé à l'endroit même est inauguré le 30 juin 1921 par Laurent-Eynac, Sous-secrétaire d'État à l'Aéronautique et aux Transports aériens, et MM Bader et Meyer des Galeries Lafayette.
Noter que les parties basse et haute du monument ont disparu. Ce n'est pas le monument original.

[toms]

entièrement d'accord toms.
Mais ça m'attire quand meme. je le ferai pas mais ça m'interpelle tu vois.

Et c'est normal.
Je reconnais que j'ai beau jeu de donner ce genre de recommendations après en avoir bouffé des centaines d'heures.
Mais le problème, c'est que c'est vraiment dangereux, quand c'est pratiqué au petit bonheur.
C'est comme tout, ça s'apprend et ça ne s'improvise pas.

[toms]

Et VEDRINES c'est pas beau cette histoire !

Et Charles Godefroy?
"L’exploit de Charles Godefroy est à replacer dans une double perspective finalement contradictoire, celle de la victoire militaire de 1918 et celle, plus sombre, de la situation des aviateurs au sortir de la Grande Guerre. Passer sous l’Arc de triomphe est un projet qui habite de nombreux pilotes des débuts de l’aviation, tout comme passer sous les ponts, sous la tour Eiffel, ne serait-ce que pour braver les interdits, repousser les limites. L’heure est encore aux exploits de ce genre et les aviateurs passent pour être capables de tout. Pourtant l’Arc de triomphe représente un risque insensé. Certains s’y refusèrent, et non des moindres. Durant la guerre, Georges Guynemer, « l’as des as » aux cinquante-quatre victoires, avait déclaré que passer sous l’Arc était simplement impossible. Le pionnier du ciel, Roland Garros, un moment tenté par le projet, devait également y renoncer en prédisant la mort de celui qui oserait relever le défi. La victoire de 1918 et plus précisément le grand défilé sur les Champs-Elysées en 1919 précipitent la réalisation de l’exploit."

[Philippe Warter]

Ca dépend tellement des époques, des règlementations, des circonstances ...

On vient de commémorer le premier voyage aérien de tous les temps. Farman a relié Bouy à Reims le 30 octobre 1908. A une hauteur comprise entre 20 et 40 mètres.
Son Voisin ne pouvait pas tellement grimper plus haut.
Lorsque l'année suivante Blériot a traversé la Manche, lors du décollage, il a pris de la vitesse en plongeant sous la falaise. A l'arrivé, il n'a pas pu grimper sur la falaise de Douvres (90 m), et il a du passer par une trouée haute de 30 m. L'Anzani était solide pour l'époque, mais il ne faisait que 25 CV
Lors des débuts du Pou du Ciel, pour les mêmes raisons de performance, les vols ne dépassaient pas souvent les 100 m d'altitude.
Idem au début de l'ulm, dans les années 1983-1984, on n'osait pas dépasser la cîme des arbres.

Ensuite il y a le boulot. Traiter un champs en Moto du Ciel ou en Pawnee, c'est forcément à 3 m du sol.

Et puis la règlementation. Les 500 ft mini ne datent pas de si longtemps. Je ne me souviens pas de la date exacte. Et les dérogations pour tel ou tel évènement.

Mais faut bien étudier le terrain avant, notament tout ce qui est ligne électrique, c'est ce qu'on voit le moins bien.

[andre44]

Bonjour

ouais moi aussi j'adorerais voler en radada... mais j'ose pas non plus...

Change de boulot
Aprés un entrainement tu vas sur l'épandage  Pawnee , Gruman ou avec plus d'experience sur Drumader
le Pawnee pour les petits champs de maiis et les lignes éléctriques qui traverssent les champs
Mais c'est un boulot saisonier  (idéal pour un enseignant il peut l'exercé pendant les vacances scolaire)
un metier dur ou tu dois camper proche de l'avion, te lever trés trés tôt, astiquer la vitre en avant a chaque atterrisage et comme tu vol que le matin et le soir tu as forcement le soleil bas dans la face .
ton patron t'éxpliqueras que faire des long virrage tu perd trop de temps, en 4 passes tu dois couvrire le champs le plus rapidement, sans le perdre de vue .       

Quand au vole bas, il y a toujours un risque  qui ne pardone pas , files électriques ou un  autres avions qui fait la même chose que toi, en sens inversse, on pratique cela l'hiver audessus d'une rivierre ou d'un lac en cas d'avarie tu te pose droit devant. c'est comme voler en permance sur un piste qui n'ont fini plus .. , il faut suivre les méandents, ou monter.
C'est défendu par la loi tu te fais poigner, suspension de licence pour quelques semaines et amendes ..
C'est le fun un 15 minutes dans un endroit  sauvage,   mais faire cela  pendant une heure cela devient épuissant..    

André

[flyjodel]

Les 500 ft mini ne datent pas d'il y a si longtemps. Enfin si, alors c'est qu'on se fait vieux... Quand j'ai appris à voler et pour quelques années encore, la hauteur minimale de survol des zones inhabitées était de 50 mètres (150 ft). Le changement a eu lieu autour de 1992, avec l'apparition des classes d'espace.
Jeune pilote privé, je décolle de Perpignan avec une amie aussi pilote dans le Rallye 108cv sur lequel nous avons appris à voler, pour une balade touristique par la mer en passant par Collioure, Cap Bear, Banyuls et retour par les Albères. Le trajet passe non loin des tours de Madeloc puis la Massane, qui étaient des relais de signaux visuels construites pas Jacques II de Majorque contre les attaques potentielles de son frangin Pierre III le franc. Il suffisait d'y allumer un feu pour que tout le monde soit au courant des invasions marines.
De la Massane, située à 2500 ft, descente de la pente à 150-200 ft/sol, vue dégagée sur la plaine, pas de ligne HT connue, pas de rabattants vu que c'est le versant nord de la montagne.
C'était très sympa, PH aurait adoré.
Jusqu'au moment où j'ai décidé, comme je l'avais si bien appris, de tirer la réchauffe carbu puisque j'étais en descente.

Subitement c'est le silence.

L'homme a des réflexes bizarrement rapides : quand il tire sur un truc et que le moteur s'arrête, il ne faut pas longtemps pour repousser ce truc de malheur. Et coup de bol, ça repart instantanément. Pas de hauteur perdue puisque en descente moteur réduit le long de la pente du relief... Bon, la petite (grosse) sueur froide passée, je me rends compte que j'ai tiré la mixture au lieu du réchauffage carbu. Normalement, les deux manettes ont une couleur différente, l'une rouge (mixture) et l'autre grise (jaune dans un passé très lointain) avec un R incrusté dans le plastique. Mais les deux tirettes ont des formes équivalentes et la mixture avait totalement perdu sa couleur, ce qui fait qu'elle était aussi grise que la R/C.

Moralité, j'aurais été en plaine en palier en radada, ou sous un pont, je n'aurais peut-être pas pu le raconter, donc 500 ft mini, c'est pas plus mal.

il ressemblait vaguement à cela :

[Philou]

Coïncidence, il m'est presque arrivé la même chose sur un appareil identique sauf qu'un type à côté de moi m'a fichu une claque sur la main.
Ce qui ne m'a pas donné envie de recommencer.

Foi de Merluchon, je préfére lorsque les boutons n'ont pas la même forme. Ca aide quand on ne regarde pas que ses doigts.

[Adrien]

Il est arrivé la même chose à mon ancien FI. Ils étaient en approche sur un champs pour simuler une panne moteur, lorsque elle a dit "remise de gaz" l'élève tire la mixture. Heureusement qu'elle a eu le bon réflexe de tout balancer en avant et en même temps ! (c'était en PA-38).

Il n'y pas de formation du type "navigation 500ft" pour les PPL ? juste au cas ou...(plafond bas par exemple).

[PatG]

Il n'y pas de formation du type "navigation 500ft" pour les PPL ? juste au cas ou...(plafond bas par exemple).

Pas officiellement à ma connaissance.
Ca dépend des FI.
Celui qui m'a formé m'a initié à la navigation à 500ft, justement pour savoir à quoi m'attendre si j'étais un jour obligé de naviguer par plafond bas.
Exercice intéressant!

[Leon Robin]

.............. Il n'y pas de formation du type "navigation 500ft" pour les PPL ? juste au cas ou...(plafond bas par exemple).

Bien avant la hauteur mini à 500 ft, il nous arrivait parfois (en RP) de faire un exercice intéressant : carte rangée, altitude mini réglementaire, rentrer au bercail de mémoire, avec l'autre en place droite qui veillait .... au cas où. Pour ceux qui ont connu : Orléans, les voies de l'aérotrain Bertin, travers Melun (où on voyait encore la structure d'essais de l'ATAR volant), les silos et le passage à niveau de Brie Comte-Robert, les cheminées de Vaires, puis encore quelques minutes pour arriver à Mitry. De temps en temps, on entendait l'aile gauche qui faisait un petit bruit en frôlant (juste frôlant) la limite de zone . Pour les jours moins fastes, il y avait les tours de piste à Mitry en comptant les pylônes de la ligne HT, judicieusement placée parallèlement à une vent AR rapprochée (5ème pylône, on tournait en base). Comme l'a rappelé Flyjodel, la hauteur mini était alors 150 ft sol

[Jacques HM Cohen]

J'ai volé une fois en ulm en Israel où la règlementation impose de voler en dessous de 500ft. Les ulms ont tous de grosses roues car le sol est assez caillouteux comme les autochtones me l'ont fait remarquer en partant. A l'approche d'une base aérienne, mon accompagnateur local me dit, "on approche de la base de truc el zion fais gaffe à ton altitude", j'ai eu le réflexe de monter et lui de m'engueuler "mais descend bordel on est déjà à 550ft!!". A noter qu'un peu plus tard, je suis mort, car le jeu local c'est le combat tournoyant, toujours en dessous de 500ft. Et que le Savannah ( et oui Gator!! ) dans lequel j'étais s'est fait plomber. Un bimoteur est descendu lui aussi jouer avec nous.... la particularité locale, c'est aussi que les ulmistes comme les pilotes avions, sont quasi tous anciens pilotes militaires avec quelques milliers d'heures ( sur F4 Phantom pour mon pilote de Savannah par exemple ). Ce n'est pas un jeu pour pilotes du dimanche comme vous et moi... le seul truc où j'ai sauvé l'honneur des petits vfr tricolores, c'est lorsque mon accompagnateur m'a dit "Bon et maintenant tu ramènes la machine à la base" et que je n'avais pas perdu mes repères pour rentrer...
Autre particularité, comme on est là bas soit autorisé soit abattu pour de vrai, une fois en l'air on peut passer partout, le bruit d'un ulm étant un doux murmure pour la population habituée aux jets en rase motte...et il n'y a pas de ZIT pour les installations sensibles!!!
Tout ceci date un peu, je ne sais pas si les ulms restent en pratique autorisés à voler de nos jours....mais ce n'est pas invraisemblable!

J.

[Adrien]