Survol des grosses agglomérations

[Vrh]

Certes le GPS portable n'est pas un instrument de nav "officiel" mais en cas d'accident si la trace peut être récupérée, elle est exploitée comme étant un élément comme un autre.

En cas d'incident, d'ordre réglementation ou pas, si la trace indique "l'infraction", je serai bien étonné que ce ne soit pas utilisé par la partie adverse si elle en a connaissance.

Patrick

[Snafu]

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[flyjodel]

certainement, mais à partir du moment où une personne, qui plus est assermentée et munie d'un dispositif agréé prétend que tu es en infraction, donc que tu n'es plus tout à fait innocent, il faut bien se défendre n'est-ce pas?

[Snafu]

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[Jean Bossy]

Pour la France entière, les jumelles télémétriques complètes mises à disposition de la GTA doivent être au nombre de quinze environ.
A une dizaine de kiloeuros l'unité, c'est un budget impossible à rentabiliser.

Pour avoir quelque chance de réussir une mesure il semble indispensable que la cible soit à moins de 300 mètres de distance, et je suis persuadé que c'est encore du grand art à cette distance.
Non seulement il faut "fixer" la cible (notre avion) avec le pinceau laser (essayez déjà avec une paire de jumelles normale de garder le mobile au centre du réticule) mais il faut que la réflexion soit suffisante pour être reçue en retour.

Le grand intérêt de ces jumelles réside dans la crainte que leur existence inspire.

Appliquer la règle internationale des 300m dans un rayon de 600m au dessus des agglomérations est totalement indispensable.
Se tracasser outre mesure pour les 500/1000/1500m de l'arrêté de 1957 révèle un penchant louable pour le respect des ordres ou une relative méconnaissance des capacités de mesure (mis à part quand on envoie soi-même une info précise sur l'altitude courante).

Principe de précaution : partout à 500ft au moins, toujours 1000ft mini au dessus des agglomérations et autres sites peuplés et si possible 2000ft au moins pour être tranquille.

[Thierry35]

[...]immat lisible à l'oeil nu = trop bas. Est-ce bien le cas ?

Je me suis déjà renseigné à peu près partout (hôpital militaire, ophtalmos civils et militaires, ENAC Toulouse, contrôleurs aériens,...) : personne n'a pû me répondre.
Puis j'ai pensé à mon opticienne, qui utilise pour ses clients le fameux carton que l'on doit lire à une distance de 3 mètres, dans sa boutique. Sur ce carton est inscrit "Monoyer", c'est à dire "Echelle Monoyer", du nom de son inventeur (cf Wikipédia).
Je lui ai demandé de se baser sur cette échelle pour me dire à quelle distance on peut lire une immatriculation de 50 cm de hauteur (sous les ailes).
Après calcul, elle m'a répondu : 357,14 mètres. Evidemment, dans des conditions de luminosité très correctes et avec 10 dixièmes à chaque oeil (bien qu'un bon ophtalmo n'aime pas parler en dixièmes, mais en dioptries).
Je ne connais pas exactement le rapport entre la hauteur et la largeur des lettres de l'échelle Monoyer. Ce n'est peut être pas le même rapport qu'en aviation. Mais ça donne une idée.