Aeroclub saint raph

[Adrien]

Non, je cherche à pas en savoir trop. Si on me dit que l'avion sur lequel j'ai volé s'est crashé, ça me ferait peur, mais c'est pas le cas. Enfin j'espére...

[Philippe Warter]

Très intéressant.
Et qui vole dessus maintenant?

[Adrien]

du club ? personne il a était revendu à une école dans les environs de Paris.

[Philippe Warter]

Tant pis pour l'école. Même si ce n'en est pas une, d'ailleurs.

[Adrien]

Tant pis pour l'école. Même si ce n'en est pas une, d'ailleurs.

Gnié ?

[Julien]

Je crois que Philippe voulait simplement dire "tant pis pour l'acheteur" ...

[Adrien]

Dans ce cas là....

[Benoit Fromont]

Tu m'étonnes qu'il ait les boules, Philippe, c'est son club qui a acheté l'avion tout pété

Pour ce qui est du choix d'un club, c'est comme la plupart des choses dans la vie : le truc moins cher a souvent une contrepartie. Pour un aéroclub, ça va être que les instructeurs, bénévoles, sont peut être moins disponibles que les instructeurs salariés. Il est donc impératif de vérifier que ses dispo soient les mêmes que les tiennes. Enfin, l'avion est peut être plus longtemps en mécanique, car si cela est fait par le bénévole quand il en le temps, alors ça dure plus longtemps.
Ce n'est cependant pas toujours le cas, il y a des clubs avec plein de bénévoles qui ont plein de temps libre, et alors c'est aussi efficace qu'un club avec plein de salariés. C'est pourquoi il est important d'aller discuter de ces points en direct avec les membres et instructeurs.

Pour ce qui est de la machine, C152 ou PA38 ou autre, c'est pareil, t'en occupes pas, de toutes façons au début tu ne feras pas la différence. Et si t'es grand, tu seras trop grand pour toutes ces machines de toutes façon...

Enfin, pilote de chasse, à mon sens c'est avant tout être militaire, et donc être potentiellement amené un jour à tirer ses munitions sur des vraies personnes. Personnellement, si je n'avais pas été bigleux, c'est ce que j'aurais bossé pour l'entretien, avant le couplet pilotage d'enfer et statut social qui pète (critères qui ont malgré tout leur importance). En plus le risque n'est pas nul de faire des ronds en l'air pour ravitailler les potes qui s'éclatent.

A la place je suis devenu chauffeur de bus volant, et finalement je regrette pas, le peu de voltige que j'ai fait m'a rendu malade, et tout le monde n'est pas Bob Hoover, ce qui fait que le risque de renverser son café en voltigeant n'est pas nul. Ca fait tache sur la chemise blanche... C'est pour ça qu'on vole droit !

[Adrien]

Tu m'étonnes qu'il ait les boules, Philippe, c'est son club qui a acheté l'avion tout pété

A d'accord !!!




J'aime bien votre vision du pilote de ligne Benoît. Sauf que moi, je suis devenu un acro à la voltige (merci alan) moi qui la redouté...

Et puis on me répète souvent "on est d'abord soldat avant d'être pilote ou quoi que ce soit !"
Je trouve aussi que c'est un bon moyen de mettre sa passion au service de son pays. Une sorte de "bénévolat".

[Julien]

Enfin, pilote de chasse, à mon sens c'est avant tout être militaire, et donc être potentiellement amené un jour à tirer ses munitions sur des vraies personnes. Personnellement, si je n'avais pas été bigleux, c'est ce que j'aurais bossé pour l'entretien, avant le couplet pilotage d'enfer et statut social qui pète (critères qui ont malgré tout leur importance). En plus le risque n'est pas nul de faire des ronds en l'air pour ravitailler les potes qui s'éclatent.

Exact, l'armée de l'air recherche clairement des personnes qui sont de bons militaires avant d'être de bons pilotes.
Beaucoup s'y sont cassé les dents, parce qu'ils ne l'avaient pas compris et ne savaient pas se faire à cette idée.

tout le monde n'est pas Bob Hoover, ce qui fait que le risque de renverser son café en voltigeant n'est pas nul. Ca fait tache sur la chemise blanche... C'est pour ça qu'on vole droit !