Le forum des pilotes privés

FlyWithCarlito a écrit:Il ne faut pas lui faire peur... il suffit de connaître son avion, observer attentivement son environnement et avoir préparé son vol. Le vol en montagne n'est pas sorcier ni réservé à l'élite...

De manière générale, il faut être "devant" l'avion et anticiper. C'est en étant à la ramasse que les erreurs sont commises et auraient tendance à s'accumuler au point de devenir fatales...

C'est plus compliqué pour quelqu'un qui vole principalement dans les plains, il faut explorer doucement. Je ne pense pas que Barcelonette est compliqué mais pour quelqu'un qui vient de Paris et qui n'a jamais été dans la montagne, je conseillerai de s'entraîner à répliquer le manuel de vol ou même atterir sous les chiffres de son mannual, le jour du vol est d'aller se poser à Gap d'abord pour être sûre des conditions et performances avant de faire un AR Barcelonette

Le pilote qui vole avec l'horizon sous 2500ft de TMA de Paris aura plus de problèmes de s'orienter dans une vallée et monter très haut

Pour la technique de montée, rien ne l'empêche de monter FL100 vers VOR LGL ou à Dieppe qui sont à côté de Paris, le pilote va apprendre à gerer l'assiette, la richesse...mais la plupart des pilotes des plains préfèrent essayer ces montées la première fois et connaître que la performance de l'avion devient merdique au milieu des montagnes

Pour l'atterrissage et décollage, je connais un pilote Américain avec des milliers d'heures qui a cassé son C182 là-bas, il a acheté un TB20. Il a volé principalement aux États-Unis sur des pistes longues? je ne sais pas c'est quoi une piste très courte pour lui? mais aux US, les gens me disent KCDK (800m) c'est très court LOL

Pour un pilote Suisse les références sont complètement différents: le vol de montagne fait partie du PPL (au moins pour l'ancien PPL du FOCA), et le relief fait partie de la vie avec des pistes très courtes partout: je me suis posé à Wangan-Lachen (LSPV) avec 500m pour visiter un ami qui a un Mooney là-bas, je ne sais pas comment il fait mais moi j'avais max 40L dans mon réservoir pour le faire

Je crois que ça ne sert à rien d'épiloguer , l'auteur du post ne tient pas à dialoguer sur le sujet , semble t-il ...
Barcelonnette est un terrain difficile , sans entrainement là-bas c'est pile ou face , je le pratique depuis 40 ans en planeur avion ou ulm et même si je ne suis pas spécialement trouillard (et bien entrainé), je reste très méfiant .
Un copain y a fait sa qualif remorqueur l'été dernier , ce n'est pas un sport de masse m'a t'il dit et malgré qu'il vole beaucoup en planeur en avion en ulm , dans la montagne.
La sage décision serait de venir en vacances dans le coin et faire quelques entrainements avec un FI sur les terrains alentour aussi , en plus c'est une super manip dans un cadre magnifique .
J'ai adoré voler à Megève , à Méribel , à Courchevel , y compris avec des posés glacier , le kiff total .
Dans le même esprit je n'irai pas voler à Paris tout seul , ni traverser le pays alors que je fais peu de navigations , pas assez entrainé.

Pat06 a écrit:Dans le même esprit je n'irai pas voler à Paris tout seul ...

Je peux comprendre…quand on voit ce qui se passe à toussus. J’ai fait un petit vol hier, une série de tour de piste avec un membre un peu rouillé …

Alors, au premier tour, c’était déjà la cohue avec 3 avions devant quand on était en vent arrière, et deux qui attendaient que la piste soit libre pour décoller. Bien sûr, quand t’as du gros trafic, auto info, pas de contrôleurs…
Au deuxieme tour, il y avait autant de monde et un avion qui revenait de nav , donc base exterieure, j’ai demandé à mon élève de rester rapide, on a tourné en finale avant lui et il s’est tapé une remise de gaz
Au troisième tour, la, la piste droite bloquée par un IfR en approche, donc le temps qu’il se pose, la 25d est « réservée » à l’IFR rentrant …et il y a encore eu une remise de gaz derrière nous

Bref, ça a fini par se calmer un peu aux tours suivants , mais je me suis dit que c’était vraiment pas un cadeau. Avantage, quand on maîtrise dans ces conditions de merdier , on peu aller partout, et à part une tenue d’altitude un peu déficiente, le gars a su gérer sans oublier sa réchauffe carbu dans le feu de l’action…

Mais je comprend que plein de pilotes qui n’ont pas l’habitude de voler dans un tel merdier hésitent à y aller. Ça demande quand même pas mal de dispo intellectuelle pour non seulement gérer l’avion mais aussi chercher et gérer tous les trafics autour en écoutant tout les messages pour avoir une image mentale de où ils sont tous (et savoir où les chercher visuellement). Bref, ça tient éveillé

Arfff un vrai bonheur , déjà que Mandelieu me saoule

FbS a écrit:à part une tenue d’altitude un peu déficiente, le gars a su gérer sans oublier sa réchauffe carbu dans le feu de l’action…

Sans oublier les ronds bleus
Ce terrain est une horreur.
Est ce que l'ATS est toujours absent quasiment une semaine sur deux comme à mon époque ?

Effectivement, Barce n'est pas a priori compliqué mais plein de particularités en prendre en compte, la première etant la proximité des rochers, ce qui fera pousser des gouttes sur le front de tout pilote de plaine. Ensuite, presque 4000ft, du vent l'après-midi, une piste bombée qui fait que si t'as pas posé au premier tier de la piste, remise de gaz car le freinage se fera dans la descente - attention, 10% en 09 en bout de piste. Bref faut faire une belle finale stable a la bonne vitesse, après avoir écourté les sapins au sud.
Aspres est un aérodrome restreint.
Saint Crepin ultra sympa aussi, mais machine a lavée en regime convectif - assez souvent et une belle degueulante garantie au decollage en 16, faut juste attendre que ca passe mais ca fait tout drôle de descendre en DR400/180 alors que t'es seul a bord.

Pour éviter la dégueulante en 16 à St Crépin ou les rabattants quand ça souffle du sud, il vaut mieux virer à gauche immédiatement après le décollage pour récupérer les ascendances sur la pente...

Pour éviter la dégueulante en 16 à St Crépin ou les rabattants quand ça souffle du sud, il vaut mieux virer à gauche immédiatement après le décollage pour récupérer les ascendances sur la pente...

J'étais à St Crépin il y a quelques jours. Effectivement il y a toujours la lessiveuse en fin de vent arrière 16, mais on la connaît, on l'attend ...
Et effectivement la dégueulante au décollage 16 juste avant la foret de peupliers est anxiogène. J'essaierai l'ouverture à gauche comme suggérée la prochaine fois !

Pierre H. a écrit:J'étais à St Crépin il y a quelques jours. Effectivement il y a toujours la lessiveuse en fin de vent arrière 16, mais on la connaît, on l'attend ...
Et effectivement la dégueulante au décollage 16 juste avant la foret de peupliers est anxiogène. J'essaierai l'ouverture à gauche comme suggérée la prochaine fois !

Oui faut viser le fort de Mont Dauphin et ca dure moins longtemps