FbS a écrit:Si c’est dans les standards, c’est qu’il est temps que Robespierre revienne…Que je sache, les plans de mr guillotin sont toujours conservés à la bibliothèque nationale
On dispose même de détails curieux et pittoresques tels que :
La tête, séparée vers la quatrième vertèbre cervicale...La rapidité de l'action est inexprimable, et la mort est d'une telle instantanéité qu'il est difficile de la comprendre.Le glaive oblique et alourdi de plomb agit à la fois comme masse, comme coin et comme faux.Il tombe d'une hauteur de 2m80 ; il pèse 60 kilogrammes, ce qui, en tenant compte de l'action de la pesanteur, produit un travail équivalant à 168 kilogrammètres. Le couteau fait donc le même effet que produiraient 16,800 kilogrammes tombant d'un centimètre.La chute calculée mathématiquement dure 3/4 de seconde.La substitution de la machine au bourreau traditionnel avec sa hache ou sa doloire déshumanise-t-elle les exécutions, réduit-elle les membres de l'équipe technique au rang de simples manoeuvres ? L'ouvrage du moins est-il sans risque ? Nullement, car :
On pourrait croire que l'instrument n'a besoin que d'être dirigé : on se tromperait.L'homme qui a reçu mission de faire subir la peine capitale doit déployer une grande adresse. D'une seule main il doit contenir le patient, ce qui n'est pas toujours facile. Lescure, guillotiné en 1854, saisit entre les mains la main droite de l'exécuteur et lui fit une morsure profonde dont celui-ci garde encore la cicatrice..."Après chaque exécution, j'ai les saignées brisées" dit l'exécuteur.
Pierre Larousse,
Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome 8, article "guillotine".
disponible en ligne pour ceux qui par impossible ne disposeraient pas de l'original