Le forum des pilotes privés

Bien géré, notamment grâce à une piste annexe à 40 ° de la piste de décollage

Le "Attitude fail" fait peur par contre ... Panne moteur en IMC, et bais demerde toi !

Bien géré, mais , c'est sans doute facile a dire depuis un canapé, j'aurais pas sorti le train de suite, j'aurai attendu voir si je faisais la piste, ou si c'etait pour le canal, je l'aurai laissé rentré...

FbS a écrit:Bien géré, mais , c'est sans doute facile a dire depuis un canapé, j'aurais pas sorti le train de suite, j'aurai attendu voir si je faisais la piste, ou si c'etait pour le canal, je l'aurai laissé rentré...

Je me suis fait la même remarque.

Patrick

Environ 40 secondes de la panne moteur au toucher des roues…un message radio passé, vitesse maintenue avec franche action à piquer, un peu de chance aussi car le virage avait débuté pendant la montée, trajectoire bien gérée, le train sorti pour ne plus avoir à y penser et ne se concentrer que sur le pilotage…chaud…well done.

On dirait un 6 cylindres TCM Continental…ça ne fait pas de la bonne pub vu l’état du carter.

Ça a une tête de c182 rg turbo, donc plutôt un lycosaure….

D'après la plaque d'identification moteur, c'est un TSIO-520-R, Continental de 310 HP.

Sur le côté du capot c'est inscrit : turbo Centurion.

OK, c'est un 210 alors. Je ne voyais que 4 places a l'intérieur, d'où ma confusion...

Coulage dans le sens traditionnel du mot ou bien rupture finale d'une fissuration progressive en fatigue arrivée en fin de course par ex ?.. le coulage en principe prévient / T° huile, pression .. apparemment ici ça ressemble plus à une casse sèche sans signes précurseurs donc je pencherais plutôt pour une rupture mécanique brutale ..
On peut rappeler en passant que ce qui peut être mécaniquement très nocif en surcharge d'un embiellage c'est un excédent d'huile au de là du maxi .. sur les avions d'aéro club combien de fois je l'ai constaté .. l'appoint est fait par le pilote qui bien souvent ne calcul pas l'appoint nécessaire en pensant que qui peut le plus etc .. et on se retrouve largement au dessus du max !! ..

Miky, pour la raison exacte, on va attendre le rapport du BEA....

Tu es le premier concerné puisque c'est toi qui a utilisé d'entrée le terme " coulage " .. moi j'évoque simplement une autre possibilité ..

ce genre de gag doit en général être dû à un manque de lubrification du palier, non? Donc puisque le moteur sortait de GV, les paliers ont été mal réinstallés. Ce qui confirme que les moteurs qui sortent de révision sont moins fiables que ceux qui ont 2000 h.

Quant au rapport détaillé du NTSB on peut dores et déjà se gratter. Il y aura au mieux un "factual report" disant que l'avion a perdu la puissance et s'est posé en plané sans dégâts matériels ou blessés.

Oui, je suis d’accord, c’est plus une rupture qu’un coulage. Le moteur tournait rond et donnait toute sa puissance avant qu’il ne cesse brutalement de le faire, puis finisse par s’immobiliser

Sur un coulage de bielle, je pense qu’il aurait commencé par une perte de régime au moins quelques secondes avant la rupture


Quand au manque de fiabilité d’un moteur neuf , je crois que c’est même pour ça que la procédure veut qu’on le fasse tourner 2h pleine puissance puis démontage et ouverture du filtre à huile pour voir si il y a de la limaille…

Exact !!!!!! et l'affaire étant classée " incident " le rapport type sera celui là :
https://www.bea.aero/fileadmin/document ... 607_05.pdf
en outre le cas traité ici par le bea n'est pas un "coulage de bielle " mais une rupture en fatigue , c'est la seconde possibilité et le scénario le plus probable concernant cette vidéo .. une fractographie des surfaces de rupture permet en général de vérifier si la fatigue du métal est bien en cause et à quel endroit .. hélas dans ce type de casse le moteur continuant a tourner encore un peu après casse les surfaces de rupture de la pièce s'entrechoquent subissant un matage violent du métal ce qui efface tout !!..