FbS a écrit:Exact, ca coute moins cher de leguer une planete grillée a ses enfants, et c'est exactement ca le probleme..
Voilà bien résumé.
La vision court terme face à une échéance lointaine.
Ce rapport est un constat d'une activité humaine à partir d'un indicateur : Le bilan carboné des activités humaines.
C'est en filigrane, mais il serait donc supposé idéale une activité neutre en carbone, plus ou moins indispensable à la vie sociale et au confort, ce qui ne peut être réduit car indispensable serait donc compensé par la réduction de ce qui n'est pas utile.
C'est aussi en filigrane, mais il n'est pas encore fait de classement dans ce rapport entre ce qui est utile et indispensable et ce qui n'est pas, juste le constat...
C'est la conversation ici qui part du postulat qu'on sert à rien dans cette société, sans en faire d'ailleurs la démonstration.
C'est la conversation ici qui pointe l'activité des transports et juge faible l'impact de la petite aviation.
C'est la conversation ici qui propose un classement des activités autre que transport qui pourraient être réduites ... Pourquoi ? Pour que la petite aviation qui impacte peu n'est pas à fournir de solution pour réduire son empreinte carbone ?
Dans la conversation, je n'ai pas trouvé le calcul de l'empreinte carbone d'un robin DR 400-180 tournant en tour de piste avec deux personnes à bord...
Dans cette conversation, je ne vois pas le décompte carbone d'un vol de 2 h au dessus des Pyrénées, là ou aucune voiture ne roule avec un Lycoming de 160 cv...
Il y a deux solutions possibles :
-Montrer que l'aviation légère est indispensable et qu'elle a le potentiel pour réduire son empreinte carbone... Et personne ne lui demandera d'être neutre si c'est un indispensable...
-Montrer qu'effectivement nos engins ne servent à faire que des tours de piste en égoïste, donc c'est inutile, en plus du fait qu'ils ne peuvent évoluer techniquement, donc se passer d'hydrocarbures fossiles.
Vous avez remarqué ?... Depuis que les politiques expliquent qu'à l'horizon 2035-2040 les véhicules thermiques seront interdit en ville (ce qui ne les engagent pas vu qu'ils ne seront plus là), ce n'est pas un constat, c'est une demande de la société. Et pour répondre à cette demande, les constructeurs trouvent des solutions techniques.
En gros, c'est du problème que naît la solution... Même si ça peut paraître bancale, c'est selon cette démarche que ça fonctionne.
Ce rapport ne pointe pas du doigt l'aviation... Mais il faut tout de même constater que les acteurs de l'aviation ont du mal à mettre en place des solutions pour répondre aux peu de problèmes qu'ils ont à résoudre.
On dirait un monde figé techniquement, comme figé d'ailleurs dans ces certitudes, son mode de vie, ses procédures.
S'il faut enlever le problème pour ne pas avoir à chercher de solution, c'est aussi possible, la société, elle, va trouver des solutions vous pouvez lui faire confiance.
Pensées seulement, pas consultant du giec ou du ministère des transports.