Le forum des pilotes privés

D'après le site Aerobuzz, Le Conseil de défense écologique du gouvernement a décidé dela suppression progressive de 24 stations VOR du territoire métropolitain. Ladémantèlement de ces installations permettra de « mieux planifier ledéveloppement de l'éolien » et de libérer des espaces pour l'implantation defermes éoliennes. 12 VOR seront supprimés en 2022.<o:p></o:p>
Barabara Pomipli, ministre de la Transition écologique, justifie la décision en précisant que « les signaux électriques utilisés par les VOR peuvent être fortement perturbés par la présence d’aérogénérateurs à proximité, ce qui limite [l’implantation d’éoliennes] à 15 km alentour. »

Ca fait quand même longtemps que le VOR est dépassé. N'importe qui a un GPS avec son téléphone, c'est infiniment plus pratique.

Manu

Ca coute surtout un bras a maintenir et a recalibrer régulièrement.....La vraie raison est plus probablement a aller chercher par la....

Hasard ? Justement Pompili n'est pas contente de ce que les militaires à cause des perturbations de signaux par les éoliennes, viennent d'obtenir des zones sans moulins à vent dans un rayon de 70 km au lieu de trente autour de leurs radars.
Reste à voir quels radars et la carte de France des zones libérées.
Et à voir si ça fera des éoliennes en moins ou des accroissements de leur densité ailleurs.
Et si pour compenser on ne va pas gonfler encore plus les propriétaires avec les panneaux solaires.

Manu a écrit:Ca fait quand même longtemps que le VOR est dépassé. N'importe qui a un GPS avec son téléphone, c'est infiniment plus pratique.

Manu

Ce n'était pas ce qu'on entendait en 2000 quand beaucoup de pilotes trouvaient tous les inconvénients possibles pour décrier le GPS !
Cela m'a rappelé un souvenir alors vieux de 25 ans, lorsque jeune et très provisoire salarié de la Société Générale j'avais choqué en faisant avec une calculette des additions de colonnes de chiffres dont on m'a expliqué sentencieusement que cela s'était toujours fait à la main et s'y ferait toujours.

C'était Excel...lent

Delépine a écrit:Ce n'était pas ce qu'on entendait en 2000 quand beaucoup de pilotes trouvaient tous les inconvénients possibles pour décrier le GPS !
Cela m'a rappelé un souvenir alors vieux de 25 ans, lorsque jeune et très provisoire salarié de la Société Générale j'avais choqué en faisant avec une calculette des additions de colonnes de chiffres dont on m'a expliqué sentencieusement que cela s'était toujours fait à la main et s'y ferait toujours.

Ben voilà t'as tout résumé.

On te disait qu'on ferait toujours tout à la main, et finalement aujourd'hui ce sont les ordinateurs qui s'occupent de ça.

On te disait que le GPS ne fonctionnerait jamais, et finalement c'est lui qui a pris le dessus. Il y a déjà quelques temps que les approches ILS ont été remplacées par des approches GNSS. Les VOR allaient suivre, c'était écrit.

Même si j'ai mis longtemps à me mettre au GPS.

Manu

Il faudra alors l’enlever du programme de formation PPL
car pour le moment on ne peut pas passer son test sur un avion sans VOR

Quand y'en n'aura plus ils seront bien obligés d'amender le programme.

Manu

Manu a écrit:Il y a déjà quelques temps que les approches ILS ont été remplacées par des approches GNSS.

Pas remplacées: les minimas sont de 50 à 100% plus élevés pour les GNSS, sans même parler des CAT2/CAT3. Disons plutôt doublées.

Manu a écrit:Les VOR allaient suivre, c'était écrit.

Pas suivre, donc, mais disparaître, en effet.

Enlever les VOR, passe encore, mais pour y mettre des éoliennes à la place, je dis non !
Vous imaginez la riviera défigurée par des champs d'éoliennes ? (VORs de CGS, NIZ concernés)
Si encore elles étaient réellement utiles, passe encore, mais là je dis non !

J'ai d'ailleurs fait entendre ma voix dans un sondage d'EDF ("parlons énergie"), à la question du préposé "que pensez vous des ENR?" j'ai répondu "inutiles" et notamment les éoliennes.

Je lui ai dit (au passage, ce n'était pas mon propos principal) que l'implantation d'éoliennes là où il y a une classe A juste au dessus à 1500ft pourrait rendre la zone complètement inutilisable. Le Plessis, Toussus, Lognes..
Eolienne culminant à 1000ft + 500ft de marge de franchissement d'obstacle = je suis déjà dans la classe A.

Enfin, pour le GPS, ce n'est pas encore tout à fait au point, en tout cas dans l'optique de remplacement du VOR. Sur certains modèles d'avions très connus et présents pour durer, on ne peut pas, à ma connaissance, utiliser le GPS de manière "classique". Par exemple mettre un pointeur vers une position.

Manu a écrit:

Delépine a écrit:Ce n'était pas ce qu'on entendait en 2000 quand beaucoup de pilotes trouvaient tous les inconvénients possibles pour décrier le GPS !
Cela m'a rappelé un souvenir alors vieux de 25 ans, lorsque jeune et très provisoire salarié de la Société Générale j'avais choqué en faisant avec une calculette des additions de colonnes de chiffres dont on m'a expliqué sentencieusement que cela s'était toujours fait à la main et s'y ferait toujours.

Ben voilà t'as tout résumé.

On te disait qu'on ferait toujours tout à la main, et finalement aujourd'hui ce sont les ordinateurs qui s'occupent de ça.

On te disait que le GPS ne fonctionnerait jamais, et finalement c'est lui qui a pris le dessus. Il y a déjà quelques temps que les approches ILS ont été remplacées par des approches GNSS. Les VOR allaient suivre, c'était écrit.

Même si j'ai mis longtemps à me mettre au GPS.

Manu

Donc l'ADF aura survécu au VOR... Comme quoi, les prédictions des spécialistes hein...

C est à se demander si ça n est pas l'occasion par ricochet de régler son compte à l'aérodrome de Toussus. Si des éoliennes s'implantent, on ne pourra plus voler avec une TMA à 1500ft.

Gilles131 a écrit:

Manu a écrit:Il y a déjà quelques temps que les approches ILS ont été remplacées par des approches GNSS.

Pas remplacées: les minimas sont de 50 à 100% plus élevés pour les GNSS, sans même parler des CAT2/CAT3. Disons plutôt doublées.

A ce point là pour du CAT I? Pourtant moi je vois beaucoup d'approches LPV aux minimas système, soit 200'.

De toute manière, il ne faut pas se leurrer. La fragilité du signal GPS (sa susceptibilité au brouillage)  nécessite une solution alternative. Les approches GNSS ne peuvent sérieusement concurrencer l'ILS, mais sont une excellent moyen de proposer une approche 3D à moindre coût sur des aérodromes régionaux/locaux. D'ailleurs on doit le prendre en compte lors du choix d'aérodrome de dégagement.

Ma tablette et mon portable sont comptabiles GPS, Galileo, Glonass et Baidu (je viens de faire le test). Ce serait quand même pas de bol qu'ils soient TOUS brouillés en même temps

Manu