La relecture de la résolution de l'OACI, en la comparant à la circulaire de la DGAC concernant l'introduction de FCL.055, me conforte dans ma conviction que la pilule a dû avoir du mal à passer rue Henri Farman.
ICAO resolution A38-8
to prevent accidents, ICAO introduced language provisions to ensure that air traffic personnel and pilots are proficient in conducting and comprehending radiotelephony communications in the English language, including requirements that the English language shall be available on request at all stations on the ground serving designated airports and routes used by international air services; Tout ce que demandait l'OACI était que les pilotes parlent Anglais. Pour faire passer la mesure, il a fallu caresser les Français dans le sens du poil, enrober, et pondre une mesure plus compliquée que nécessaire sans pour autant imposer aux Suédois une compétence linguistique française pour parler Français en France, et donc préserver une situation pré-existante.
Il est de la responsabilité du pilote français de déterminer s'il doit ou non disposer de cette attestation de niveau de compétence linguistique lorsqu'il entreprend un vol en VFR vers un pays étranger en contactant l’Autorité étrangère concernéeDonc, c'est clair: la DGAC s'en fout.
teubreu a écrit:Actuellement on "donne" cette compétence par défaut à tous ceux qui passent une licence en France.
Ce qui montre encore une fois qu'ils s'en foutent.
Encore, concernant les PPL:
[La DGAC] offre cependant la possibilité de passer l’évaluation des compétences linguistiques en anglais (et en français) pour ceux qui voudraient se soumettre à un tel test. "Mais", comme dirait Coluche, "y veulent pas". Ce qui signifie que les PPL ayant obtenu une license avant 2008 ont reçu la qualification en FR (niveau 6, svp) dans une pochette surprise, puisqu'il faut impérativement avoir une compétence linguistique pour pouvoir piloter. Et teubreu a confirmé ce que je pensais, que tout PPL français comportait automatiquement un FR level 6.
En revanche, ils ne se foutent pas de
point 4.3.3. alinéa 2 de l’arrêté du 24 juillet 1991 relatif aux conditions d’utilisation des aéronefs civils en aviation générale
Quand le vol est effectué en appliquant les règles du vol aux instruments, l'usage de la radiotéléphonie en langue anglaise nécessite qu'au moins un des membres d'équipage de conduite ait démontré son aptitude à utiliser cette langue conformément aux réglementations relatives aux brevets, licences et qualifications de membre d'équipage de conduite d'aéronef.Parce que cet arrêté est "invented here".