Le forum des pilotes privés

Bonjour

Petit vol sur une nouvelle piste
j'ai faite une approche plus longue c'est la première fois que je vais a cet endroit
comme il y a deux ponceaux préférable d'arrivée au début de la piste
vue d'en haut le passage me paraissait étroit.
en bout de piste , une fois traversé la route il y a une descente pour hydravion un endroit rêvé pour un piste privé
Ce genre de piste que j'apprécie , tranquille pas de trafique , rencontre de passionné  d'avions échange technique sur les avions .
voir son équipement rouleau , grosse tondeuse ,  

https://youtu.be/dZVqy_TDARQ

Il faut bien tenir l’axe entre les arbres !

Sélection naturelle par vent de travers...

L'abattage d'un ou deux arbres de plus à l'entrée de piste paraît possible .. à moins que le proprio intentionnellement ait bien calculé son coup  pour inviter les pilotes de ville à passer leur chemin ..

Il n'y a pas un arc de triomphe, au Québec ?

Blague à part, André a déjà posté un atterro plus serré que ça.

Oui, j'ai mémoire d'un champs de maïs...

Bonjour

miky a écrit:L'abattage d'un ou deux arbres de plus à l'entrée de piste paraît possible .. à moins que le proprio intentionnellement ait bien calculé son coup  pour inviter les pilotes de ville à passer leur chemin ..

Miky ,C'est un peu cela  ,bien que ce n'est pas les arbres ,quand tu atterrie sur une piste taillé en forêt les arbres sont de chaque coté, et au décollage si vent de travers tu reste dans le couloir  a l'abri du vent tu en ressort   brusquement  quand tu as pris de la vitesse .
un avion en vol cela se contrôle relativement bien ,c'est une fois au sol suivant l'état de la piste il y a deux passage étroit a passer un avion c'est comme un Canard c'est fait pour voler mais pas pour marcher au sol  .il y deux passage étroit sur la piste a passer qui sont plus a surveiller que l'entrée

Il y a de la marge , de chaque coté des ailes , il faut éviter de regarder une extrémité de l'aile c'est le regard droit en avant  , dans les années 70 quand je volais en Piper J3 le vieux pilote , quand tu t'aligne sous un p.... place la bagette du bouchon au milieu entre les arches , je sais écrire sur un forum , on risque d'attirer les foudres de présidents ,autres époques ,maintenant c'est masque (pourtant j'ai enlevé le filtre sur l'avion 50 rpm de plus au décollage)
Chez vous il se fait une ségrégation réglementaire ,piste ULM, piste avion . parois il accepte les deux avion ULM.
Chez moi souvent les pistes privé sont faite relativement courte étroite  pour limiter les visiteurs  , aussi moins d'entretient  gazon  parfois un obstacle naturel en entrée de piste soit pour indiquer un ligne électrique.

Miky tu parle comme le vieux pilote qui ma appris le vol sauvage  de brousse  ,  en un coup d'oeil lorsque un avion se présentait dans le champs  piste baliseéave cdes bidon blanc d'eau de javel et deux pneux en entrée, pas de manche a vent. Au virage en final et longue approche (pilote de ville )  Si il fallait écrire tous ce vécus avec la réglementation actuelle  il y aurait un tôlé de réponses , avec les années le fossé , c'est agrandie les pilotes ne veuillent plus atterrir sur des piste en gazon , plus voler avec des avions sans démarreur , avec des roulettes arriere , plus voler si il y pas de volets , un avion en toile ? un avion en bois ? pas de frein ? J'approche sur la fin  et je vais rester avec les vieux avions des année 1946 . (bien que la monture actuelle est 1982 )

André

En lisant les expériences des uns et des autres, et en la confrontant à la mienne qui me classe parmi les anciens, j’en déduis que l’apprentissage PPL de nos jours amène les pilotes à avoir plus de connaissances théoriques sur l’avion (centrage, performances,...) et la réglementation, mais un peu moins sur la maniabilité. C’est une impression et je peux me tromper. Ce qui expliquerait les regrets de Dédé pour une époque révolue. Non, je ne peux pas croire à auto contrainte des libertés...

andre44 a écrit:.....
Miky tu parle comme le vieux pilote qui ma appris le vol sauvage  de brousse  ,  en un coup d'oeil lorsque un avion se présentait dans le champs  piste baliseéave cdes bidon blanc d'eau de javel et deux pneux en entrée, pas de manche a vent. Au virage en final et longue approche (pilote de ville )  Si il fallait écrire tous ce vécus avec la réglementation actuelle  il y aurait un tôlé de réponses , avec les années le fossé , c'est agrandie les pilotes ne veuillent plus atterrir sur des piste en gazon , plus voler avec des avions sans démarreur , avec des roulettes arriere , plus voler si il y pas de volets , un avion en toile ? un avion en bois ? pas de frein ? J'approche sur la fin  et je vais rester avec les vieux avions des année 1946 . (bien que la monture actuelle est 1982 )

André

Les forestiers du Gabon voyaient les choses un peu comme toi quand ils ouvraient une piste en forêt ou dans une savane ..
Après mes années d'Afrique le retour définitif en France a été difficile .. dans le premier club ou je pratiquais .. pour me distraire du circuit de piste standard que je trouvais inutilement long et ennuyeux je me faisais de temps en temps ce que j'appelais un "circuit brousse" .. après m'être assuré à la radio que j'étais le seul en procédure d'atterrissage je commençais par une approche à contre QFU pour remonter toute la piste à 3 m du sol, juste pour vérifier au passage qu'il n'y avait pas quelques trous de potamochère dans le bitume ..et en même temps prise de vitesse pour une belle ressource en bout avec ouverture en montée et prise d'un peu d'altitude pour engager mon dernier virage en fin de montée et en descente bien arrondi pour m'amener en courte à la bonne vitesse et posé court .. les autorités m'ont menacé et alors j'ai du arrêter et puis comme je volais beaucoup ça faisais des heures en moins  pour le club en fin d'année .. et depuis je suis devenu pilote de ville confirmé, vieux mais toujours actif ..

A propos des pilotes des villes , le plus célèbre de l'histoire est probablement Mathias Rust qui en mai 87 a posé son 172 sur la Place Rouge ...
A l'époque son exploit avait été salué un peu partout dans le monde .. et l'année dernière de passage à Moscou je me suis dit il faut que je me renseigne et que j'aille voir exactement là ou ça s'est passé et en tant que pilote apprécier moi même la difficulté de ce fameux atterrissage .. En fait il ne s'est pas posé sur la place rouge elle même ce qui était impossible, mais sur une espèce de très large avenue qui part des quais de la Moscova en dessous et qui est toute en montée en s'élargissant, disons 5 à 7 %, pour venir déboucher sur la Place Rouge à la hauteur de la cathédrale St Basil ou là on trouve le plat de cette place qui finalement n'est pas aussi grande que je pensais ..
J'ai pris qq photos en me positionnant à mi piste :
- Première vue vers le bas donc son axe d'approche ( pas de grues à l'époque ) ..
- Deuxième vue vers le haut dans le sens d'atterrissage .. et il se trouve que toute cette portion est interdite à la circulation en permanence c'est pour ça que j'ai pu d'ailleurs faire ces photos et que ma foi! poser un 172 là n'a vraiment rien de très compliqué .. l'exploit est ailleurs beaucoup plus lié au fait d'avoir pu ou d'avoir su amener son avion au dessus de Moscou ..
Sur la deuxième photo au fond on distingue le GUM de Gilles ..  

Sur Flight Simulator II pour Atari, il y avait la place Rouge et il fallait se poser dedans. Ils étaient mal renseignés.

Quel camouflet pour les soviétiques, ne pas avoir repéré cet avion impliquait que des hostiles auraient pu faire la même chose. Des têtes ont dû tomber !
Et en redevance d’atterrissage, ça vaut le coup se poser sur la place rouge (pas la place Stanislas à Nancy, tout est détaillé par Aviathor) ?

Oui, les jours de vent de travers, ca doit être sportif !!
Je craindrais aussi plus les 2 petits étroits avec de l'eau de chaque coté que les arbres en seuil, ou tu arrives avec déjà le vent de travers contré en crabe.
Et au décollage quand tu sors de l'abri des arbres, tu as de la vitesse.
Mais ca reste ultra impressionnant.

PhM a écrit:En lisant les expériences des uns et des autres, et en la confrontant à la mienne qui me classe parmi les anciens, j’en déduis que l’apprentissage PPL de nos jours amène les pilotes à avoir plus de connaissances théoriques sur l’avion (centrage, performances,...) et la réglementation, mais un peu moins sur la maniabilité.

Tu devrais venir à Pontoise le week-end. De temps à autre, il y a une personne qui fait des tours de piste assez fantasques, souvent en 30 main gauche ou 12 main gauche, avec des passages bas au dessus de la tour à la plus grande joie du contrôleur. Un bel exemple de mania. Je pense qu'il s'agit d'un instructeur avec lequel j'ai volé, et qui a effectivement une dextérité assez impressionnante.

miky a écrit:A propos des pilotes des villes , le plus célèbre de l'histoire est probablement Mathias Rust qui en mai 87 a posé son 172 sur la Place Rouge ...

La ligne jaune est vraiment peinte sur les pavés, ou c'est toi qui l'a rajoutée?

Je me rappelle de cet exploit de Mathias Rust qui a terminé dans une prison moscovite avant d'être pardonné par l'esquimo géant. Il était passé par l'Icelande et la Norvège, puis la Finlande avant de mettre le cap sur Moscou. A 50 ans passés, il n'a toujours pas de Rolex.