tout va changer disent t'ils !!

[pierrelouis]

L'article complet pour ceux qui ne sont pas abonnés au monde
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Pertes & profits.
Les règles de distanciation sociale pour freiner l’épidémie de Covid-19, Michael O’Leary s’assoit dessus ! Et au sens propre. Le patron fondateur de Ryanair ne veut pas perdre un seul siège à bord des court et moyen-courriers qui, assure-t-il, reprendront bientôt leur ballet dans le ciel européen.
Le turbulent Irlandais a mis en garde, jeudi 23 avril, dans un entretien au
Financial Times
: si la règle de l
aisser une place vide sur ses monocouloirs Boeing 737-800 s’impose, soit les Etats paieront ces 34 % de sièges vacants, soit ils
« ne voler
[ont]
pas ».
Il s’est dit incapable de
« gagner de l’argent avec un taux de remplissage de 66 % »,
alors que cette
« idée idiote »
n’offre, selon lui, aucune garantie sanitaire suffisante.


M. O’Leary, qui remplit ses appareils à 96 %, est la voix la moins policée et la plus tonitruante du secteur. Elle n’est pas la seule. Le directeur général de l’Association internationale du transport aérien, Alexandre de Juniac, rappelle que celui-ci a perdu la moitié de son chiffre d’affaires (− 293 milliards d’euros), après l’effondrement de 80 % à 90 % du trafic. Or, il estime à un minimum de 70 % le taux de remplissage nécessaire pour qu’une compagnie soit rentable. A moins d’augmenter fortement le prix des billets, ce qui tuerait le modèle du transport à bas coût. Ce modèle n’est pas au mieux de sa forme, et la guerre des tarifs va de nouveau faire rage entre des compagnies avides de parts de marché.
Politique de la terre brûlée
La Fédération nationale de l’aviation marchande dénonce déjà que des sociétés,
« dont Ryanair, basées hors du territoire français, ne s’acquittant d’aucune fiscalité en France et faisant échapper à la moindre occasion leurs salariés aux règles sociales
[en vigueur dans l’Hexagone]
, conçoivent la période prochaine de reprise du transport aérien comme une occasion de pratiquer délibérément des tarifs prédateurs à 1 euro »
. La fédération juge que tirer toujours plus les prix vers le bas impose
« un modèle social et environnemental désastreux aux dépens des compagnies françaises, de leurs salariés et du climat »
.

Une chose est sûre : les opérateurs historiques, dont la santé dépend beaucoup du long-courrier, mettront du temps à redécoller, alors que les transporteurs à bas coût vont peu ou prou retrouver leur niveau d’activité pré-crise. C’est l’une des inquiétudes du PDG d’Air France-KLM, Ben Smith. A moins que la frilosité des voyageurs et la dépression économique ne les rattrapent.
Naguère, Michael O’Leary rêvait tout haut d’une politique de la terre brûlée :
« Une bonne récession de douze à dix-huit

mois, profonde et sanglante, permettrait de comprendre l’absurdité de la lutte contre le réchauffement climatique »
; et favoriserait le bradage des appareils de ses concurrents au tapis. Le « Trump de l’aérien » tient sa récession. Il n’est pas certain qu’elle lui fasse gagner de l’argent, ce qui semble être son unique objectif dans la vie.
Jean-Michel Bezat

[Aviathor]

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Pertes & profits.
Les règles de distanciation sociale pour freiner l’épidémie de Covid-19, Michael O’Leary s’assoit dessus ! Et au sens propre. Le patron fondateur de Ryanair ne veut pas perdre un seul siège à bord des court et moyen-courriers qui, assure-t-il, reprendront bientôt leur ballet dans le ciel européen.
Le turbulent Irlandais a mis en garde, jeudi 23 avril, dans un entretien au
Financial Times
: si la règle de l
aisser une place vide sur ses monocouloirs Boeing 737-800 s’impose, soit les Etats paieront ces 34 % de sièges vacants, soit ils
« ne voler
[ont]
pas ».
Il s’est dit incapable de
« gagner de l’argent avec un taux de remplissage de 66 % »,
alors que cette
« idée idiote »
n’offre, selon lui, aucune garantie sanitaire suffisante.

Nous sommes dans une économie de marché, et dans un monde libre. Chacun est libre de choisir s'il veut utiliser Ryan Air ou pas. Si M O'Leary n'arrive pas à remplir ses avions comme souhaité, il sera probablement obligé d'augmenter les prix ou réduire le programme de vols, ce qui serait parfaitement logique.

La distanciation sociale aura un coût. Si un avion ne peut être rempli qu'à 50% de sa capacité, il est logique que les prix doublent. La même logique s'appliquera aussi dans les restaurants, les cafés etc.

Nous vivons dans un monde où les gens attendent de l'Etat qu'il veille sur eux dans quasiment tous les aspects de la vie. Dès qu'on a un pépin, la première réaction est de demander une aide de l'État, ou dénoncer le manque d'aide. En revanche nous refusons les contraintes de cet État protecteur. J'espère que cette crise sera une opportunité pour la société de démontrer une responsabilité individuelle, par exemple en refusant d'acheter des billets sur des compagnies aériennes qui ne satisfont pas aux recommandations sanitaires, au profit d'autres compagnies, quitte à payer plus chère le billet, ou éviter le déplacement.

[Gilles131]

J'espère que cette crise sera une opportunité pour la société de démontrer une responsabilité individuelle, par exemple en refusant d'acheter des billets sur des compagnies aériennes qui ne satisfont pas aux recommandations sanitaires, au profit d'autres compagnies, quitte à payer plus chère le billet, ou éviter le déplacement.

T’as qu’à croire...

[Delépine]

Et si on remplissait tous les sièges, mais en faisant respirer tout le monde dans son masque qui pend du plafond ?

[Philippe Warter]

Je crois surtout que la connerie humaine continuera à démontrer son caractère infini. cf Einstein.

Un paradoxe de plus : alors qu'il serait d'un point de vue technique l'appareil le mieux adapté à la distanciation, l'A380 est définitivement condamné.
Pour raisons économiques bien entendu, pas sanitaires, faut pas exagérer.
Il est probable que ceux d'Air France et des autres grandes compagnies européennes ne voleront plus jamais.

[Aviathor]

Et si on remplissait tous les sièges, mais en faisant respirer tout le monde dans son masque qui pend du plafond ?

Ça marcherait... 15 minutes?

[Max89000]

Je crois surtout que la connerie humaine continuera à démontrer son caractère infini. cf Einstein.

Un paradoxe de plus : alors qu'il serait d'un point de vue technique l'appareil le mieux adapté à la distanciation, l'A380 est définitivement condamné.
Pour raisons économiques bien entendu, pas sanitaires, faut pas exagérer.
Il est probable que ceux d'Air France et des autres grandes compagnies européennes ne voleront plus jamais.

+1
je suppose que les A340 iront aussi au rebus, 4 moteurs c'est trop cher

[Philippe Warter]

C'est ça.
Attention, le pb vient essentiellement de la clientèle.
On préfère voler à 300 dans un avion de 300 places, quitte à en crever, plutôt que payer 50 € de plus dans un avion de 600 places limité à 300.

Dans l'immédiat, et pour les 2 ou 3 ans qui viennent, la question ne se posera de toute façon pas en ces termes.
On ne voyagera plus en avion, sauf pour motifs professionnels, et encore, si on ne peut pas régler les affaires à distance, si les frontières s'ouvrent à nouveau, si les entreprises n'ont pas peur de se faire attaquer pour défaut de protection des salariés...

Si on veut se lancer dans le secteur, il vaut mieux avoir les licences qui vont bien avant la reprise, adage bien connu, tout en sachant qu'on ne va pas les rentabiliser avant plusieurs années.

[Aviathor]

Je crois surtout que la connerie humaine continuera à démontrer son caractère infini. cf Einstein.

"Survival of the fittest". Le darwinisme en action. Les cons tomberont malades?

[Max89000]

Je crois surtout que la connerie humaine continuera à démontrer son caractère infini. cf Einstein.

"Survival of the fittest". Le darwinisme en action. Les cons tomberont malades?

Pas impossible mais pas sûr : pour un Johnson qui le chope, Trump et Bolsonaro sont épargnés (so far, comme ils disent)

[Aviathor]

Trump, je n'ai pas l'impression qu'il fasse beaucoup de bains de foule ces jours-ci... Peut-être pas si coun-coun que çà?

En ce qui concerne Bolsonaro, ils doivent trier la foule sur le flaps pour écarter ceux qui sont positifs au COVID-19.

[Max89000]

très possible pour les deux

[gma]

Je crois surtout que la connerie humaine continuera à démontrer son caractère infini. cf Einstein.

Un paradoxe de plus : alors qu'il serait d'un point de vue technique l'appareil le mieux adapté à la distanciation, l'A380 est définitivement condamné.
Pour raisons économiques bien entendu, pas sanitaires, faut pas exagérer.
Il est probable que ceux d'Air France et des autres grandes compagnies européennes ne voleront plus jamais.

+1
je suppose que les A340 iront aussi au rebus, 4 moteurs c'est trop cher

Tu veux dire qu'Airbus va devoir refaire un nouveau et n'ième remplaçant du 747 ?

[dob]

Ce ne sera pas celui-ci en tout cas !

https://www.aerobuzz.fr/industrie/airbu ... e-e-fan-x/

[PhM]

La guigne ! Je venais juste de commander une rallonge électrique !