Nouvel hélicoptère avec hélice propulsive

[Richard78]

https://m.youtube.com/watch?v=HncZgouxt ... e=emb_logo


Voir si cela apportera un plus en terme de vitesse

Une petite photo :

[Max89000]

X3, Ospray, celui-ci : tous ces engins m'ont l'air bien compliqué au plan mécanique. Déjà que la maintenance (pour ne pas dire la fiabilité ?) des hélicos conventionnels est touchy, alors quid pour ceux-là ?

[Richard78]

X3, Ospray, celui-ci : tous ces engins m'ont l'air bien compliqué au plan mécanique. Déjà que la maintenance (pour ne pas dire la fiabilité ?) des hélicos conventionnels est touchy, alors quid pour ceux-là ?

Sans doute, on verra bien, apparemment capable d’une vitesse de 250 Kts !!

[Delépine]

On a essayé cela dès les années 60.

[Richard78]

On a essayé cela dès les années 60.

Tu as des références de l’époque ?

[Gaffozelis]

Lockheed AH-56 Cheyenne (1967)

[Richard78]

Lockheed AH-56 Cheyenne (1967)

Merci, ils se ressemblent un peu.

[Gilles131]

Le birotor contrarotatif semble une bonne solution pour voler vite, chacun d’eux ayant son propre cercle de pale reculante de part et d’autre de l’axe de symétrie. Ça s’équilibre.

[Matthias]

A priori solution adoptée par Kamov... gros succès commerciaux puisque la Syldavie a produit le BH15 pour sa base de Sbrodj

[Philippe Warter]

Le birotor contrarotatif semble une bonne solution pour voler vite, chacun d’eux ayant son propre cercle de pale reculante de part et d’autre de l’axe de symétrie. Ça s’équilibre.

Effectivement la différence de portance entre pale reculante et avançante des gyrodynes est un gros problème, même si on sait faire varier le calage de manière cyclique.

Pour un hélicoptère très rapide, vient se greffer le pb n°2 du concept : la vitesse de la pale avançante, qui peut devenir transsonique, voire atteindre la vitesse du son, en bout de pale.
C'est un phénomène qui a existé pour certaines hélices d'avions, notamment les T6 non réductés les plus puissants.

Bien sûr, avec une BTP bien conçue, et des pales au profil idoine, on doit pouvoir ralentir la vitesse air de la pale avançante. Disons à 500 kt pour rester en transsonique, mais c'est quand même élevé.
Ce chiffre est pris par hypothèse pour faciliter la suite.
Si la pale avançante a une vitesse de 500 kt en bout de pale, lorsque l'hélico avance à 250 kt, sa vitesse par rapport à l'hélico est donc également de 250 kt (500-250, je l'ai fait sans calculette!).
Du coup, la vitesse air de la pale reculante est de ... zéro ! (250 -250, j'y arrive aussi).
Et là, quelque soit le calage, la portance de la pale reculante est nulle.

D'où ma question :
Est-ce que Sikorsky a carrément choisi de privilégier la pale avançante, ce qui est parfaitement possible avec un birotor contrarotatif, avec même la possibilité de caler la pale reculant dans le lit du vent relatif?
Si elle n'apport rien en portance, autant limiter sa traînée au maximum.

Si quelqu'un a la réponse, ça m'intéresse beaucoup, n'ayant piloté que des rotors simples, bipales, sans articulation de traînée, de type Bell.

(pour ceux qui pensent que 250 kt en bout de pale est une hypothèse folklorique, avec un diamètre rotorique de 13 m, comme le Tigre, et une vitesse de rotation de 200 tr/min, ce qui est très bas, on obtient déjà 500 km/h en bout de pale, je vous laisse traduire en kt, fatigué des calculs)

[Delépine]

Il n'y a pas de calcul à faire... A force d'avoir lu des publications en glaise tout spotter sait sur le bout des doigts combien font de mph et de kt toutes les centaines de km/h, et réciproquement...
500 km/h  =  270  kt  =  311 mph

[Gilles131]

Pour un hélicoptère très rapide, vient se greffer le pb n°2 du concept : la vitesse de la pale avançante, qui peut devenir transsonique, voire atteindre la vitesse du son, en bout de pale.

Y’a qu’à faire des pales en flèche, voire delta...

Si la pale avançante a une vitesse de 500 kt en bout de pale, lorsque l'hélico avance à 250 kt, sa vitesse par rapport à l'hélico est donc également de 250 kt (500-250, je l'ai fait sans calculette!).
Du coup, la vitesse air de la pale reculante est de ... zéro ! (250 -250, j'y arrive aussi).

Ce calcul ne concerne que l’extrémité de la pale au moment où elle est perpendiculaire à l’axe du fuselage.
En réalité si l’on compose la vitesse d’avancement et la vitesse de rotation en tout point du disque du rotor, on trouve un cercle de vitesses nulles centré sur la perpendiculaire à l’axe du fuselage. À l’intérieur du cercle, la pale recule.

Et là, quelque soit le calage, la portance de la pale reculante est nulle.

Moindre que celle de la pale avançante, c’est sûr.
Mais dans l’absolu, une aile qui avance à l’envers a-t-elle une portance nulle?

[Delépine]

Oui, pourquoi ne voit-on jamais de polaire en marche arrière ?
Mais alors selon la distance à l'axe la pale reculante devra prendre toute sorte de calages négatifs différents. u fond il n'y aura de bon hélicoptère que le jour où les pales pourront se vriller cycliquement tout de leur long.

[aviateur bourbonnais]

Je ne suis pas un ponte de l'aérodynamique, mais il me semble que ce qui est intéressant, c'est la vitesse des pales par rapport à l'air, pas par rapport à la machine. Non ?

[Gilles131]

Je ne suis pas un ponte de l'aérodynamique, mais il me semble que ce qui est intéressant, c'est la vitesse des pales par rapport à l'air, pas par rapport à la machine. Non ?

C’est bien de cela que nous parlons