teubreu a écrit:Aviathor a écrit:Donc, que sa qualification SEP EASA soit en cours de validité ou non, il pouvait effectuer le vol en utilisant ses privilèges américains à condition d'avoir les "complex endorsement" et "high-performance endorsement".
Que plus est, à moins d'avoir une restriction explicite sur sa licence FAA, il a le privilège de vol de nuit.
En fait non.
Ailleurs qu'en Europe si le pays tiers est d'accord pourquoi pas.
Mais l'EASA limite les privilèges octroyés par la FAA dans son espace aérien.
Both the EASA and CAA stated that, whilst operating in EASA-regulated airspace on a piggyback FAA licence, a licence holder must comply with EASA regulatory requirements with regards to the underlying EASA licence privileges. For example, a pilot cannot fly an aircraft without a valid class or type rating as required by EASA, or fly at night without completing the night flying training under Part-FCL.810. A pilot may not exercise the privileges of an FAA PPL issued on the basis of an EASA licence unless the underlying EASA licence is valid and contains the ratings and/or training required under EASA rules. In effect such a pilot when operating using a piggyback FAA PPL must comply with both the rules of Part 61 and those of EASA Part FCL, whichever are the most restricting.Cela est cohérent
cette interprétation de la FAA.
Elle dit bien qu'autant qu'elle est concernée, elle ne voit pas d'objection à faire ce que tu dis.
Donc, nous sommes bien d'accords sur le fait que cette interprétation va dans mon sens. Il y a d'ailleurs plusieurs autres interprétations similaires du Legal Counsel, dont
Krausz.
dont
In other words the pilot is subject to the restrictions and limitations that appear on the face of the US certificate or foreign pilot license. The language does not include the entirety of regulatory requirements of the foreign State since the holder of the 61.75 certificate is bound by the US regulatory requirements to exercise the privileges of the US certificate.Cela signifie que avec un "certificat" 61.75 et une SEL (Single-Engine Land), on peut piloter un Cessna Silver Eagle (mono-turbine).
teubreu a écrit:Cependant libre au pays concerné d'imposer des restrictions supplémentaires dans son espace aérien :
In providing this response, the FAA notes that our interpretation addresses only the requirements to operate a U.S.-registered aircraft under our regulations. Our conclusion in no way limits another country's ability to impose other pilot certification requirements for flights operated within that country's airspace.
Cependant je recherche le texte EASA auquel l'AAIB fait référence, je ne l'ai pas trouvé tout de suite.
Je vais essayer de t'aider.
La "Basic regulation" exige que les pilotes, quelle que soit leur nationalité, résidant dans l'Union (à interpréter comme pays où s'applique la réglementation EASA), aient les qualification EASA nécessaires à la conduite du vol. Le seul hic est que la réglementation permet à chaque pays de déroger à cette règle. La France, par exemple, à diligemment communiqué sa dérogation à EASA à chaque échéance depuis Avril 2012. La Grande Bretagne aussi, jusqu'au 8 Avril 2017, juste au moment de AeroExpo à Friedrichshaven où des pilotes sont restés bloqués en Allemagne faute de pouvoir rentrer. La Grande Bretagne a repoussé l'échéance d'une ou deux semaines pour pouvoir permettre à leurs résidants de rentrer. Ils ont depuis exigé un recensement des pilotes détenteurs de licences de pays tiers afin de pouvoir continuer à exercer les privilèges de ces licences.
Jusqu'à 2017 l'échéance était repoussée chaque fois pour une période de 2 ans. En 2017 le parlement Européen n'a pas voté la reconduction de la possibilité de déroger à temps, et la mesure est donc entrée en vigueur, jusqu'à l'adoption d'une reconduction pour un an.
Voici un tableau indiquant les pays qui ont fait un "opt-out" de 1178/2011 article 12(4) et qui autorisent donc les résidants, détenteurs de licences de pays tiers, à continuer à voler en UE:
https://www.easa.europa.eu/sites/defaul ... 0logo.xlsxNotez que la GB indique "case-by-case" (depuis 2017) par ce que chaque pilote détenteur d'une licence d'un pays tiers doit se déclarer auprès de l'autorité afin de pouvoir le faire.