Le forum des pilotes privés

gma a écrit:Serait surtout sage de n'utiliser "que" les palonniers, même si c'est un peu plus long... Dans la turbulence et sur nos coucous, vaut mieux plier un empennage vertical que déchirer une aile.
Et puis sur la tranche vous êtes rassurés... L'aile ne décrochera pas !

Trois affirmations tout aussi fausses les unes que les autres.

Gilles131 a écrit:
gma a écrit:Serait surtout sage de n'utiliser "que" les palonniers, même si c'est un peu plus long... Dans la turbulence et sur nos coucous, vaut mieux plier un empennage vertical que déchirer une aile.
Et puis sur la tranche vous êtes rassurés... L'aile ne décrochera pas !

Trois affirmations tout aussi fausses les unes que les autres.

Explique alors !

Ce serait plutôt à toi d'expliquer tes affirmations...

- N'utiliser que les palonniers??? Pour quoi faire? En turbulence, fous la paix à ton avion et laisse le voler: tant que la trajectoire moyenne est cohérente, que t'importent quelques mouvements autour?
Et pourquoi les palonniers? Ils servent à maintenir la symétrie du vol. Pas à piloter des mouvements d'avion... à part les tonneaux déclenchés!

- Plier un empennage vertical: probablement le fuselage avec, donc adieu la profondeur. Et de toute façon, ça finit vite au sol: tu n'as pas 4 ou 8 moteurs pour jouer sur la poussée différentielle comme le B52.
Et peu d'entre nous sont formés et entrainés aux méthodes d'essais en vol...

- Sur la tranche l'aile ne décrochera pas. Ah bon?
L'incidence a-t-elle un quelconque rapport avec le fait d'être à plat ou sur la tranche? Tire, et tu verras un beau déclenché!

Gilles131 a écrit:
- N'utiliser que les palonniers??? Pour quoi faire? En turbulence, fous la paix à ton avion et laisse le voler: tant que la trajectoire moyenne est cohérente, que t'importent quelques mouvements autour?
Et pourquoi les palonniers? Ils servent à maintenir la symétrie du vol. Pas à piloter des mouvements d'avion... à part les tonneaux déclenchés!

Je pensais que cette méthode de maintien de l’inclinaison aux grandes incidences à l’aide des palonniers n’ était plus vraiment à la mode …

Je ne comprends pas ce dont vous parlez, en cas de turbulences je maintenais HDG ALT VS.

Aviathor a écrit:
aviateur bourbonnais a écrit:Avec cette mise en garde pas trop rassurante : si la turbulence est tellement forte que l'avion est sur la tranche malgré les commandes contrées à fond (ailerons), pour en sortir plus vite, tu peux avoir intérêt à forcer un genre de tonneau en poursuivant le mouvement de roulis.

Il y a 25 ans, lorsque j'ai passé ma licence, un vieux barbu m'avait soutenu la même chose. Pas convaincu que ce soit le meilleur conseil à prodiguer à un débutant, à moins de s'être entraîné auparavant. Mieux vaut prendre la main et utiliser ailerons et palonniers pour redresser.

moi je n'aime pas la voltige, tout au moins mon corps (oreille interne ?) supporte mal. Mais j'ai quand même voulu (re) essayer après 20 ans d'abstinence. J'ai profité du programme "sortie de situations inusuelles de la FFA pour (en plus) apprendre un peu et l'instructeur a bien insisté : ne jamais tenter le tonneau car le risque de se retrouver vertical la planète est très important.

Gilles131 a écrit:Ce serait plutôt à toi d'expliquer tes affirmations...

- N'utiliser que les palonniers??? Pour quoi faire? En turbulence, fous la paix à ton avion et laisse le voler: tant que la trajectoire moyenne est cohérente, que t'importent quelques mouvements autour?
Et pourquoi les palonniers? Ils servent à maintenir la symétrie du vol. Pas à piloter des mouvements d'avion... à part les tonneaux déclenchés!

- Plier un empennage vertical: probablement le fuselage avec, donc adieu la profondeur. Et de toute façon, ça finit vite au sol: tu n'as pas 4 ou 8 moteurs pour jouer sur la poussée différentielle comme le B52.
Et peu d'entre nous sont formés et entrainés aux méthodes d'essais en vol...

- Sur la tranche l'aile ne décrochera pas. Ah bon?
L'incidence a-t-elle un quelconque rapport avec le fait d'être à plat ou sur la tranche? Tire, et tu verras un beau déclenché!

La supposition du départ était un avion sur la tranche suite à turbulence.Sinon oui, il faut tirer pour déclencher. Et si tu tires pas, ben elle décroche pas.

gma a écrit:
La supposition du départ était un avion sur la tranche suite à turbulence.

tu roules du coté du ciel.

(et pour la vrille tu mets le pied du coté où la terre disparait)

Bonjour
Pour rajouter ma pierre;
Hier de Roanne à Perpignan au niveau 85, j'étais pourtant largement au dessus du relief. Il faisait chaud bien sur et c'était fin d'après midi;
Quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi je me suis fait secouer une bonne partie du trajet?
J'ai laissé faire la machine. Mais qd même!

Les volutes chaudes et de la confluence sans doute ...
Sinon , totalement d'accord avec les effets néfastes du sur-pilotage , laissez faire le bouzin au maximum , valable en planeur aussi pour les branleurs de manche alors que ça ne sert à rien au contraire .
Se faire mettre sur la tranche ? 90° donc , je cherche encore si ça m'est arrivé mais je crois pas et ça fait un moment que je vole en montagne , attention donc aux sensations trompeuses .

Pat06 a écrit:.......... Se faire mettre sur la tranche ? 90° donc , je cherche encore si ça m'est arrivé mais je crois pas et ça fait un moment que je vole en montagne , attention donc aux sensations trompeuses .

Cela m'est arrivé une fois, par forte confluence Est/Ouest au large du Cap Roux (tu y as probablement déjà observé la ligne d'écume qui marque cette confluence jusqu'assez loin au large). Cela avait été précédé, en montée initiale au décollage de Cannes par un truc très bizarre en entrant dans la couche perturbée, peu après le trait de côte.
C'était d'autant plus surprenant que l'atmosphère au sol était parfaitement calme (début de soirée, vent nul, les biroutes totalement flasques). Du coup, j'avais anticipé un retour plutôt "rock'n roll", mais le Mistral n'étant pas encore "rentré" sur l'intérieur à l'Ouest, les biroutes étaient tout aussi flasques qu'au décollage.
Ce n'est que quelques heures plus tard que le Mistral a fini par rentrer dans le secteur. Bien que cela s'explique rationnellement ... quand elles sont installées, le turbulences peuvent réserver leur lot de surptises.

Pendant mes 300 premières heures de vol, j’avais jamais été confronté aux turbulences. Et puis un jour de retour de corse, FL 85 dans un ciel complètement dégagé, 4000ft au dessus d’un relief quelconque paf! Sans prévenir, une seule secousse. On a fini madame et moi la tête écrasée au plafond. C’est assez désagréable et en plus ça a réveillé mon épouse qui jusque là ronflait copieusement pendant que je profitais de la balade!! Depuis on attache correctement nos ceintures…

Leon Robin a écrit:
Pat06 a écrit:.......... Se faire mettre sur la tranche ? 90° donc , je cherche encore si ça m'est arrivé mais je crois pas et ça fait un moment que je vole en montagne , attention donc aux sensations trompeuses .

Cela m'est arrivé une fois, par forte confluence Est/Ouest au large du Cap Roux (tu y as probablement déjà observé la ligne d'écume qui marque cette confluence jusqu'assez loin au large).

La confluence , notre amie en planeur avec des varios bien costauds et ensuite le silence cotonneux de l'onde .. mais on la voit bien marquée , un vrai mur de nuages .
Tu as du plutôt rentrer dans un rotor retord oui , ça surprend car en ciel clair mais parfois tu peux observer des petits fractus annonciateurs , je trouvais que 90° tranche c'était peut-être sous le choc de l'effet surprise surtout , pas la vraie position mais pourquoi pas même si jamais vécu même en remorquant dans le fameux rotor de Fayence qui est une vraie machine à essorer .
La zone de l'Estérel est vicieuse , sur l'eau aussi d'ailleurs , Cannes et alentours pareil lors des bascules Ouest/Est ..
Quand je ne faisais que de l'avion les turbulences et le vent ça me crispait vraiment et même pire , le planeur permet de gagner en confiance et maitrise en dédiabolisant ces phénomènes , je l'ai lu plus haut et c'est vrai .

Pat06 a écrit:........ je trouvais que 90° tranche c'était peut-être sous le choc de l'effet surprise surtout , pas la vraie position mais pourquoi pas même si jamais vécu même en remorquant dans le fameux rotor de Fayence qui est une vraie machine à essorer ...........

Je t'accorde que ce n'était probablement pas exactement 90°

. Pour avoir fait un peu de voltige, je sais à peu près évaluer quand on s'en approche ... en gardant en mémoire que les positionnement précis, ça prend du temps à les réussir. alors, sur une rafale ou un rotor ...
L'important, c'est de savoir qu'en certaines circonstances on peut se retrouver brutalement dans une position très éloignée de celles qu'on apprend, surtout depuis qu'un virage à plus de 45° est devenu un virage à grande inclinaison.
Pour le cas précis, pas besoin d'un dessin pour comprendre le coup de tatane qui a remis les choses en place. Quant à la cause, je pensais confluence au vu des conditions du moment, mais ton explication du "rotor vicieux" serait peut-être plus appropiée vu l'effet produit.

Je confirme que de se retrouver en vol dos dans un rotor invisible, il faut bien réagir et on se félicite d’avoir un peu pratiqué de la voltige pour avoir les bons réflexes et sauver sa peau!

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