Le forum des pilotes privés

J’ai ressorti mon Delage de 85 (époque vol à voile avant que je passe à l’avion).
Pour les nouveaux, le Delage était un livre édité annuellement et qui regroupait toutes les cartes des terrains de France. On en achetait en général un tous les 5 ans pour être à jour.
Pour le terrain de Lyon-Brindas, le tour de piste avion se faisait à 200m (c’était la hauteur standard à l’époque pour presque tous les terrains) et le tour de piste ULM se faisait à... TRENTE MÈTRES. Pour une piste ULM de 150m de long.
Les ULM qui prenaient naissance étaient fort loin des VL3 et autres WT9





Vous noterez que le Delage parlait en mètres et pas en pieds.

Vaché une fois en planeur à Brindas et posé souvent en Robin (plus trop accepté par les club de Lyon maintenant...)
Le plus « rigolo » avait était le décollage en planeur (en plastique) derrière le remorqueur, boudiou les marges...

[quote="Philippe PONS. On en achetait en général un tous les 5 ans pour être à jour.
[/quote]

Tous les 5 ans... N'exagérons rien.
Les carte VAL (Ça s'appelait comme ça autrefois) existaient et constituaient quand même la bible (chère) et le Delage que j'aimais bien aussi était loin de permettre d'être à jour.
Mais c'était souvent suffisant.
Bah, il arrivait aussi qu'on navigue à la carte Michelin 1/200000è...

Les ULM de l'époque, c'était ça (RSA Brienne 1977 ou 78)

Un autre, lors du même rassemblement

Philippe PONS a écrit:J’ai ressorti mon Delage de 85 (époque vol à voile avant que je passe à l’avion).
Pour les nouveaux, le Delage était un livre édité annuellement et qui regroupait toutes les cartes des terrains de France. On en achetait en général un tous les 5 ans pour être à jour.
Pour le terrain de Lyon-Brindas, le tour de piste avion se faisait à 200m (c’était la hauteur standard à l’époque pour presque tous les terrains) et le tour de piste ULM se faisait à... TRENTE MÈTRES. Pour une piste ULM de 150m de long.
Les ULM qui prenaient naissance étaient fort loin des VL3 et autres WT9





Vous noterez que le Delage parlait en mètres et pas en pieds.

Vaché une fois en planeur à Brindas et posé souvent en Robin (plus trop accepté par les club de Lyon maintenant...)
Le plus « rigolo » avait était le décollage en planeur (en plastique) derrière le remorqueur, boudiou les marges...

Comme quoi cela change peu pour les avions (1696 ft à l'époque contre 1700 ft aujourd'hui ) et beaucoup pour les ULM (1140 ft à l'époque contre 1700 ft aujourd'hui).
Faut-il plaindre les ulmistes ?

En fait cette histoire de piste ulm est une stupidité.

Avec ceux montrés par Léon, et que je pilotais à cette époque, sachant que la vitesse en finale devait approcher 40 km/h, une piste de 150 m était l'idéal. Pas cher à l'achat, encore moins à l'entretien.

Mais les nouveaux 3 axes très performants ont besoin de bien plus de longueur pour se poser en sécurité. Pour ne pas flotter en finale, il faut maintenir 110 km/h. Et ils vont largement aussi vite en vent arrière (voire plus) qu'un Cessna 150. Ne parlons pas des D112 et J3.

Et donc je répète à l'infini à tous les élèves qui m'écoutent de choisir la piste en fonction des performances de leur machine, pas de la VAC.

Atterrir c’est toujours (souvent) possible.

Mais toujours se poser la question, est ce que je pourrai décoller ?

Performances de l’avion (ou ULM), masse, température, altitude, vent, état de la piste,...etc

Ceci étant, c’était bien pratique le Delage! Une autre époque...

Le problème du Delage, c'est que dès sa parution il n'est plus à jour.

J'ai dû éviter (j'étais dans un remorqueur) un jour un avion qui avait bien fait ses messages sur une fréquence changée au moins 3 ans avant !

Au retour au parking, le pilote ne comprenait pas ce qu'on lui reprochait... C'est quand on a vu le Delage sur le siège qu'on a compris !

C’est que le guide prenait de l’âge...

On va dire que s’il avait consulté les Notam...
Mais avant internet, comment on faisait ? Il y avait le Minitel avec 3615 code Notam.
Mais avant le Minitel ? Je ne me souviens plus si je consultais les Notam et surtout comment, mais je me souviens m’être posé sur une piste fermée et labourée, sans avoir aperçu les signaux en croix à l’entrée de piste.

Quand j'ai passé mon TT il y a... houlà........... quarante et quelques années, bien avant le minitel :

J'ai appelé le bureau de piste de l'aéroport de Bron pour connaître les notams des terrains et de la route prévus.

Et à noter qu'il y en avait beaucoup moins que maintenant !

PhM a écrit:On va dire que s’il avait consulté les Notam...
Mais avant internet, comment on faisait ? Il y avait le Minitel avec 3615 code Notam.
Mais avant le Minitel ? Je ne me souviens plus si je consultais les Notam et surtout comment, mais je me souviens m’être posé sur une piste fermée et labourée, sans avoir aperçu les signaux en croix à l’entrée de piste.

On appelait le BRIA de la région de l'AD