Il est toujours un peu déroutant de tenter une explication sur la base d'un rapport qui est obligatoirement un peu condensé.
La baisse de régime avant une remontée me fait penser à nombre une panne d'essence (
expérience maintes fois vécue... Heureusement pas en vol! ) :
La plupart des moteurs fonctionnant "riche", la réduction du débit d'essence améliore (très momentanément) le rendement, d'où l'augmentation du régime. Mais qui retombe totalement une fois qu'il n'y a plus d'essence.
En l'occurrence, ce qui me surprend est le fait que le régime, est ensuite redescendu sous le niveau de ralenti. Mais qu'il n'est pas fait état d'un arrêt du moteur.
=> Il faudrait alors pour valider cette hypothèse que le débit d'essence ait été réduit (
ou celui d'air, ou le mélange air-essence).
Quant à la passe d'arme sur le "serrage", la question me semble porter sur ce les réalités parfois diverses que l'on met sous ce terme
:
- J'ai moi aussi serré "quelques" 2 temps
... Ce fut souvent plutôt brutal. Mieux vaut avoir le réflexe d'immédiatement tirer sur la poignée d'embrayage !
- Le "serrage" de 4 temps ne m'est pas inconnu non plus re-
. Dernier en date, un moteur Chevrolet ZL1 sur la Corvette de course. Cela s'est traduit en piste par une chute de pression d'huile, une baisse de puissance, et l'impression d'avoir échangé un moteur de course pour un diesel (
ou du moins le bruit...).
La cause (
lubrification défaillante suite à un déjaugeage) a donné au démontage des traces de chauffe sur différentes pièces (
coussinets de bielles, bielles et vilebrequin notamment). Mais aucun blocage du moteur. Mais d'après le mécano, rien de très évident.
Bien que non spécialiste, je suppose au vu de ma petite expérience personnelle que "serrage" est souvent utilisé comme un terme plus ou moins générique. Quant à la cause de l'incident, bien malin qui pourra aller plus loin que le BEA. Qui plus est sur la base de son propre rapport !