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Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Dimanche 21 Avril 2019 12:46
de Maverick F-PBUG
Manu a écrit:
Par contre 4 avions pour 1000 heures c'est riche comme solution.


un peu oui mais pas tant que ça, il faut conserver une marge de confort surtout avec une petite flotte comme celle là

si tu n'as que 3 avions pour 1000 h sur le papier ça passe mais dans la réalité en tenant compte des pics d'utilisation et des immobilisations c'est tendu et beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait

avec seulement 3 avions dès qu'il y en d'immobilisé (panne, maintenance)  ...bah ça ne fait plus que 2...donc ça va rapidement coincer
et là tu pries pour qu'un pb n'apparaisse pas sur un des 2 restants (un emmerde n'arrive jamais seul) car une simple panne radio et c'est la cata

Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Dimanche 21 Avril 2019 19:07
de JAimeLesAvions
Je suis FI mais pratiquement sans activité dans ce domaine. Tous les clubs qui cherchent des FI posent des exigences de disponibilité que je ne souhaite pas accepter.

Je pense que c'est aux clubs de s'adapter aux bénévoles désormais, et pas le contraire, et que cette démarche est probablement plus susceptible de réussir que la recherche d'un jeune qui accepterait d'être salarié en club.
Un jeune dans la conjoncture actuelle aura plutôt intérêt à se faire recruter dans une école pro qui embauchent pratiquement toute en permanence. S'il a la fibre il pourra y faire une carrière intéressante avec un salaire correct par rapport à ce qu'il peut espérer en club, et sinon il peut valoriser cette expérience pour se faire embaucher en compagnie.
Il y a beaucoup d'ex FI qui travaillent en compagnie (ou ailleurs) qui aimeraient bien faire de l'instruction, comme moi d'ailleurs, mais qui ne trouvent pas leur place en club. C'est un gisement qu'on peut probablement réactiver dans un club.

Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Dimanche 21 Avril 2019 19:22
de arogues
Il n'est cependant pas facile d'avoir un FI qui vient faire "que" 10 ou 15 h d'instruction par an, qu'on ne sait pas quand il sera présent, ...
De plus on veut qu'il respecte le manuel de formation qu'on a déposé ...
J'aime bien qu'un FI ait au moins un élève régulier.

L'équation est loin d'être facile à résoudre.

Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Dimanche 21 Avril 2019 20:20
de wilbur
La société évolue, je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais c'est comme ça!

La solution existait, c'était aéro-club à la française!

Des gars, qui avait été pros, qui voulaient garder un pied dans une activité passion et qui avait envie de partager leur expérience ( certains heureusement peux nombreux, besoin de continuer à briller....) Mais qui étaient là et sur qui on pouvait compter!

D'autres, qui n'avaient rien à attendre de l'instruction, ayant une profession totalement différente, mais qui par passion de transmettre étaient avec une grande générosité présent dès qu'on levait le doigt pour demander des infos ou une explication mécavol ou pour aller se faire mettre en vrac....

Mais ça c'était avant.......J'exagère, c'est encore le cas dans bien des endroits, mais c'est en train de s'éteindre......

L'évolution des règles n'y est certainement pas étrangère, mais pas que!

L'accès à l'instruction devenu difficile pour un privé passionné.....

les jeunes Fi en attente de la ligne, tant qu'à faire dans la grande maison qui ont une haute opinion d'eux même et qui ne pense qu'à remplir leur carnet de vol en descendant de l'avion, avant même de débriefer l'élève qu'il viennent d'encadrer.....Fi avec 300 hdv qui te méprise du haut de leurs beau papier rangé dans leur porte feuille....

Les mêmes qui font voler les élèves, jeunes ou moins jeunes dans des conditions de merde, pas pédagogique d'emmener un élève qui à 5 heures de vol par 25 kts de travers sous la flotte, à part pour marquer des heures , et qui le jour ou il fait super beau, décommande sont élève pour partir faire un convoyage avec un privé .....

A part dégoutter l'élève....mais ça il s'en taponne il n'est pas là pour rester, il attend la ligne....

Soit on vol en école de pilotage, et là on parle de rentabilité,il y a une entreprise à gérer, soit on vol en club........et là, on fait autre chose!
La notion de club, induit de la générosité de la part de tous, membres, élèves, instructeurs....mais la générosité et notre société, c'est des choses qui iront de moins en moins ensemble....

Bon, le vieux con a encore plein de choses à dire, mais ce serait trop long.....

Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Dimanche 21 Avril 2019 21:09
de Matthias
Du calme, Pierre, du calme...
Allez, un p'tit godet demain à Toussus ?  Image

Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Dimanche 21 Avril 2019 22:45
de JAimeLesAvions
arogues a écrit:Il n'est cependant pas facile d'avoir un FI qui vient faire "que" 10 ou 15 h d'instruction par an, qu'on ne sait pas quand il sera présent, ...
De plus on veut qu'il respecte le manuel de formation qu'on a déposé ...
J'aime bien qu'un FI ait au moins un élève régulier.
L'équation est loin d'être facile à résoudre.

Le respect du manuel de formation ne devrait pas poser de difficulté à un instructeur sérieux.

Re: Seuil de rentabilité d’un instructeur salarié

MessagePosté: Lundi 22 Avril 2019 00:20
de dob
Matthias a écrit:Du calme, Pierre, du calme...
Allez, un p'tit godet demain à Toussus ?  Image


Je serai au 206 en milieu de journée, au k zou Image