Le forum des pilotes privés

ambassadeur a écrit:( et un bon stock de pièces détachées pour palier aux délais des fournisseurs!...).

Une bonne gestion commence par avoir un minimum de stock voir pas du tout, quant a palier les délais des fournisseurs, tu vas faire retourner Taiichi Ohno l'inventeur du Toyotisme,  dans sa tombe

ambassadeur a écrit:
Pour un atelier c’est différent .
Il faut beaucoup d’avions en maintenance régulière pour rentabiliser la structure et payer les charges et les salaires.

Ben non  pas vraiment, car plus tu as d'avion en maintenance plus tu as besoin de main d'oeuvre. Ou alors tu allonges tes délais et là c'est les clients qui partent parce que ton avion est immobilisé trop longtemps.

C'est pas aussi simple de gérer un AC avec une flotte, meme s'il y en que 3.

Cdt

En atelier "pro", ce qui va définir le nombre d'avions pour rentabiliser l'entreprise, c'est le nombre d'heures de vol par avion.

Il vaut mieux 15/20 avions qui réalisent 300/400 h par an chacun, plutôt que 50 h/an ce qui réduit les interventions récurrentes à une visite annuelle seulement.
Pour le stock, en effet, il est préférable de travailler en flux tendu, sauf pour les consommables, à mon avis.

Toujours une question d'équilibre...

Pour en revenir au sujet, l'avion de voyage en club, je rejoins beaucoup d'intervenants, le Régent reste la valeur sûre.
Performances, autonomie, emport, moteur O360 archi-connu et fiable, rapport coût/kilomètre/passager, train fixe, il n'y a pas d'offre supérieure sur le marché aujourd'hui.
Ce qui d'ailleurs ne rend pas optimiste quant à l'avenir de l'industrie de l'aviation légère, si on considère son année de conception.

Et donc, pour rester positif, et le rendre un peu plus sexy, je pense que la pose d'un EFIS peut être une bonne solution.
Avec un habitacle refait proprement.

Je vole actuellement sur un Sirius avec G500, c'est vraiment très intuitif, même pour un vieux pilote comme moi, au bout de 2 tdp je ne regardais plus les instruments de secours.
Et l'upgrade revient quand même infiniment moins cher qu'un avion neuf et pas aussi performant que le Régent.
Concernant l'immobilisation, la solution est toute bête : louer un avion équivalent pendant la durée des travaux.

C'est une option à considérer sérieusement, parce que lorsque on dispose de l'avion de voyage intrinsèquement le plus performant, et qu'un lifting peut en faire un bon avion (il l'est déjà), et en plus attirant, à un coût bien inférieur à celui d'un avion neuf, ce serait dommage de passer à côté de cette opportunité.

Juste un truc pour les instruments de secours à aiguille (badin, alti, indicateur de virage), il faut les positionner sous l'EFIS, et pas à sa droite, sinon quand on éteint la télé, on à la tête tournée vers la droite, ce qui n'est pas très pratique.
En dessous, on jette un coup d'oeil à l'alti en vent arrière, à la bille en dernier virage, et au badin en finale, et on revient plus rapidement à la vision extérieure.