Manu a écrit:Max8992 a écrit:Le carbone se répare très bien, d'ailleurs ceux qui ont suivi l'histoire de l'Elixir auront noté que cela fait partie de la certif CS23...
Reprends la discussion sur le TBO des moteurs dans le fil sur le Cessna 337. Il y a un conservatisme certains dans notre domaine, toute évolution est regardée avec méfiance voir dédain.
Le composite se répare très bien, c'est juste une technique spécifique qui nécessite une formation. C'est pas parce qu'un mécano bois ou métallique ne sait pas travailler sur du composite que le composite ne se répare pas.
Après j'avoue les prix comparés je connais pas.
C'est bien sur ce dernier point que je voulais insister. Prenons un exemple précis :
réparation d'un enfoncement de bord d'attaque (disons à mi-envergure) sans autre dégât autre que local (revêtement, becs de nervures). On suppose que ni le longeron ni les liaisons aile-fuselage n'ont souffert
sur avion métallique (disons un PA28) :
- dérivetage du panneau de revêtement endommagé, et peut-être des becs des 2 nervures adjacentes et de raidisseurs ou lisses
- Remplacement du tout par un bon choumac
- peinture des éléments remplacés
Tout cela peut se faire dans l'atelier lambda du club sans démontage important.
Sur un avion en composite (carbone)
Idem, ça se répare, mais pas dans dans l'atelier lambda du club (besoin d'environnement contrôlé, four ou étuve, ....). Il faut a minima démonter l'aile pour l'envoyer dans un atelier spécialisé, voire chez le constructeur.
Cela se complique quand l'aile est monobloc (on parlait de l'Elixir).Là, il faut décroiser, c'est généralement un autre boulot.
C'est à mon avis là que se pose le problème pour les clubs : les réparations de dommages relativement peu importants, qui se produisent bien plus souvent que s'imaginent la plupart des gens. C'est cette différence qu'il est utile de chiffrer pour savoir ..... avant !