Philippe Warter a écrit:................. En passant à 15 m au dessus du seuil (comment mesure-t-on sa hauteur au seul d'ailleurs, ça m'intéresse).
Prévoir un lendemain de moisson quand même!
Cela se passait après la moisson, il y a ...... prescription.
Le terrain de Lens (Bénifontaine) était alors entouré de champs à perte de vue (depuis, des centres commerciaux ont poussé sur les terres jadis fertiles). Pas le moindre obstacle, clôture ou fossé ne séparait le terrain des champs à l'entour.
Finale en D112, tout réduit comme c'était alors préconisé. Certains savent que, démuni de volets, le D112 est parfois un peu "cavaleur". M'apercevant que mon point d'aboutissement se situe un peu avant le seuil - et vers le bout du champ voisin du terrain- je me dis que "ça va le faire" en le laissant cavaler comme il le fait très bien. Même pas besoin d'un peu de gaz, il va toucher au seuil, là devant mon capot. Je suis au ras du chaume et ... mon arrondi se termine dans le champ jaune paille, à quelques mètres de l'herbe verte du seuil de piste. Heureusement, seule la couleur faisait la différence dans ce plat pays. Non-événement donc,je ramène tranquillement l'avion au parking, en herbe lui aussi. C'est un jour de semaine, calme, personne d'autre en vue. Le mécanicien travaille dans le hangar, le moniteur (comme on appelait alors les instructeurs) est en vol.
Petit tour de l'avion et là, je vois une traînée de paille accrochée à la roulette de queue, visible comme le nez au milieu de la figure sur l'herbe verte du parking. Regard circulaire, personne en vue, je retire la paille, mais pas question de la jeter sur l'herbe, on aurait vite fait de comprendre sa présence. Je finis par trouver un endroit plus discret derrière le hangar..
Alors oui, un champ moissonné c'est mieux que des blés hauts, mais il reste toujours de la paille dans les chaume bien roulants