Nous sommes ravis de vous accueillir sur le forum des pilotes privés.
Vous êtes sur un forum de discussions public, permettant aux pilotes privés, mais aussi à tous les passionnés des choses de l'air, d"échanger leurs idées, leurs expériences, leurs questions.
S'il s'agit de votre premier accès à ce site et que vous n'avez pas créé de pseudonyme, votre accès est restreint. Vous devez obligatoirement vous enregistrer avant de pouvoir accéder à la totalité des rubriques, et apporter vos contributions. L'enregistrement ne prend que quelques secondes.
Pour cela, cliquez sur l'option "M'enregistrer " dans le menu à droite ci-dessus.
Si vous possédez déjà un identifiant, indiquez-le dans la zone de saisie ci-dessous.
Nous vous remercions pour votre compréhension, et vous souhaitons de passer de bons moments sur le Forum des Pilotes Privés.
Les Administrateurs
Luc Lion a écrit:1.3 VS, c'est de la vitesse indiquée.
teubreu a écrit:Gilles131 a écrit:La vitesse propre on s'en fiche pas mal, on veut une marge par rapport au décrochage. On aura peut-être 1,28 VS au lieu de 1,3: la belle affaire!
Mais pourquoi remets-tu la TAS (= VP, apparemment ce n'est pas clair pour toi) dans l'histoire ?
On parle de CAS vs IAS, rien à voir avec la TAS.
Gilles131 a écrit:Et comment on compte, justement?
A 1,3 Vs tu fais de la navigation, ou du pilotage? Si tu affiches 1,3 fois ta VS indiquées tu es à 1,3 fois ta vitesse propre de décrochage, sauf très violente non-linéarité locale de la calibration anémométrique (à quoi faisait allusion teubreu je suppose).
La vitesse propre on s'en fiche pas mal, on veut une marge par rapport au décrochage. On aura peut-être 1,28 VS au lieu de 1,3: la belle affaire!
teubreu a écrit:Je vais prendre l'exemple proposé précédemment du DA 20 qui est assez parlant.
Imaginons un atterrissage sans volets, à une masse bien inférieure à la masse max. Le manuel donne une VS = 41 KIAS et 50 KCAS à masse max.
En fonction des conditions du jour, si l'on est très léger on aura vraisemblablement une Vs de l'ordre de 47 KCAS, et au vu de la non-linérarité de la courbe (page 78) dans ce secteur quelque chose du genre 37 KIAS.
Si on base le calcul sur la mesure d'IAS directe et qu'on veut approcher à 1,3*Vs cela donne 48 KIAS (ce qui correspond alors à 55 KCAS environ).
Si on passe par l'étape CAS cela fera 61 KCAS, reconvertis finalement en 57 KIAS (la courbe est beaucoup plus proche de la linéarité dans ce secteur).
9 kt d'écart en IAS quand même, et 6 kt en CAS (c'est ce dernier point qui est important, l'avion aura une vitesse réelle 6 kt trop faible si l'on fait mal le calcul).
Gilles131 a écrit:teubreu a écrit:Je vais prendre l'exemple proposé précédemment du DA 20 qui est assez parlant.
Imaginons un atterrissage sans volets, à une masse bien inférieure à la masse max. Le manuel donne une VS = 41 KIAS et 50 KCAS à masse max.
En fonction des conditions du jour, si l'on est très léger on aura vraisemblablement une Vs de l'ordre de 47 KCAS, et au vu de la non-linérarité de la courbe (page 78) dans ce secteur quelque chose du genre 37 KIAS.
Si on base le calcul sur la mesure d'IAS directe et qu'on veut approcher à 1,3*Vs cela donne 48 KIAS (ce qui correspond alors à 55 KCAS environ).
Si on passe par l'étape CAS cela fera 61 KCAS, reconvertis finalement en 57 KIAS (la courbe est beaucoup plus proche de la linéarité dans ce secteur).
9 kt d'écart en IAS quand même, et 6 kt en CAS (c'est ce dernier point qui est important, l'avion aura une vitesse réelle 6 kt trop faible si l'on fait mal le calcul).
L'erreur de ton raisonnement est de croire que la calibration anémométrique dépend de la vitesse alors qu'elle dépend de la répartition de pression statique, donc de l'écoulement, donc de l'incidence.
En toute rigueur ton manuel devrait indiquer à quelle masse il a mesuré la courbe de calibration 5.3.1. Pour une masse différente elle serait décalée en vitesse mais superposable, graduée en incidence.
A l'incidence de 1,3 Vs tu seras sur le même point de la courbe de calibration anémométrique, lourd ou léger. Donc si tu es à 1,3 Vs indiqués, tu le seras que tu sois lourd ou léger. (Peut-être à 1,28 Vs réels et non pas 1,3 à cause de l'erreur anémométrique, mais pareil dans les deux cas)
teubreu a écrit:Tu es le seul à en parler.
teubreu a écrit:Vs = 41 KIAS et 50 KCAS.
En calculant en vitesse indiquée, on approche à 53 KIAS (ce qui correspond à 57 KCAS, et on est alors seulement à 1,15*Vs, c'est justement là qu'est le problème !)
En passant par la CAS, on approche à 65 KCAS (et on lira 64 KIAS).
On retombe sur un delta d'une dizaine de kt en IAS ; et 8 kt CAS ce coup-ci.
Tout ça pour dire que faire bêtement le 1,3*Vs basé directement sur une IAS ne marche pas sur tous les appareils.
Gilles131 a écrit:L'erreur de ton raisonnement est de croire que la calibration anémométrique dépend de la vitesse alors qu'elle dépend de la répartition de pression statique, donc de l'écoulement, donc de l'incidence.
En toute rigueur ton manuel devrait indiquer à quelle masse il a mesuré la courbe de calibration 5.3.1. Pour une masse différente elle serait décalée en vitesse mais superposable, graduée en incidence.
JAimeLesAvions a écrit:Parfois sur certaines machines (j'ai vu ça sur un ULM) on trouve une vitesse d'approche recommandée dans le manuel supérieure à 1.3 Vs.
Dans ce cas, si on approche malgré tout à 1.3 Vs on risque d'avoir moins de controle en roulis. J'ai vu en UK un rapport d'accident sur cette question.
Il me semble d'ailleurs que dans le monde du certifié, la CS23 impose constructeur de choisir une Vref égale au moins à 1.3Vs et qui donne un controle suffisant (le terme suffisant étant chiffré dans la norme) en roulis, et que donc parfois le constructeur peut être amené à définir une Vref supérieure à 1.3 Vs
JAimeLesAvions a écrit:Dans tous les cas ces effets font que c'est illusoire d'imaginer connaitre la CAS au noeud près
Retourner vers En l'air, autour de ce qui vole
Utilisateurs parcourant ce forum: Google [Bot], Pierre H., zoiseau et 346 invités