Souvenirs d'enfance, regards d'enfant

[Cirrus-69]

Souvenirs de gone!
Pourquoi Gone ?
Je suis né en 1960 à Lyon dont je ne me suis jamais éloigné longtemps.
Pour mon père, semaines de 6 jours travaillés, ne restait que le dimanche pour les loisirs assez peu nombreux.
Les sorties dominicales passaient parfois sur l'aérodrome de Corbas (LFHJ) - ou paraît-il j'ai fait mes premiers pas (et mon baptême de l'air sur Rallye) - ou l'aéroport de Bron (LYN/LFLY).

De Corbas me restent de grands souvenirs, comme par exemple un ciel d'un magnifique bleu immaculé dans lequel éclataient subitement des cercles blanc qui en grossissant laissaient arriver au sol des hommes parfois debout ou roulant plusieurs fois. Du haut de mes trois ans, des hommes naissaient dans les cieux ! magique, non ?
Ou une fin d'après-midi sur le terrain d'aéromodélisme ou finissaient de brûler les épaves du jour. Je me souviens de femmes piétiner rageusement les débris avant le bûcher, probablement que la table du séjour servait d'atelier, vengeance, vengeance!

Des souvenirs à Bron - aéroport international de Lyon - ou notre plaisir était de regarder ou saluer les passagers qui embarquaient ou débarquaient.
Nous montions (librement et légalement) sur le toit terrasse de l'aérogare et avions vue directe sur le tarmac.
On y voyait entre autres, DC4, DC6 et DC3, Vickers Viscount, Breguet 2 ponts et d'autres qui m'échappent, les B707 et DC8 sont arrivés plus tard.
Seuls deux avions émerveillaient mon regard : le Constellation et la Caravelle pour leur grâce naturelle. Pour mon regard de gamin, seule la beauté de la bête importait.
Pas de girafes à l'époque, trajets à pieds et accès par l'échelle de coupée sauf sur Caravelle et son génial escalier intégré sous la queue.
La cérémonie de lancement des moteurs était très attendue aussi, surtout les Cyclon des Constel et leur générateur de fumée, et les Avon des Caravelle manquant rapidement de discrétion.
Au décollage la Caravelle me laisse aussi un grand souvenir, par son angle de montée, elle disparaissait rapidement et plus haut que les autres «trapanelles» à hélices.
Je me souviens bien aussi de la tour de contrôle sur notre droite, coiffée de son antenne radar en grillage ce qui reste classique, mais aussi d'un cylindre en verre égrenant inlassablement en Morse ●●●● comme à la radio, radio phares et gonio étaient les moyens de localisation modernes en ce temps la! Hôtel pour l'indicatif de Lyon.

Que reste t'il aujourd'hui ?
Une piste raccourcie au Nord pour l'accès au centre d'expositions de Lyon (Eurexpo), un pan de façade nord de l'aérogare encore visible et deux hangars tonneaux reconvertis moult fois en je ne sais plus quoi. Et des barrières de partout, devient dur de voir un avion à l'oeil nu.

Et vous, forumeurs, avez vous des souvenirs à partager ?

[Lucas]

Je ne saispas vraiment dans quel ordre ca s'est passé ni si un événement a été plus déterminantqu'un autre, mais dans une liste à la Prévert:
-Mesgrands-parents vivaient à St Galmier (LFKM) et de la terrasse on voyait lespara toutes la journée se balancer dans le vide et je me rappelle trèsnettement le bruit de la tripale du Cessna quelque chose qui leur servait d'ascenseur.Mes grands-parents m'avaient expliqué qu'un jour un para avait atterri dans lejardin et qu'il s'était accroché à un des sapins. Je rêvais que d'une chose:être là le jour ou ca arriverai de nouveau. Non par méchanceté, mais par fascinationde voir un mec tombé du ciel chez moi. Merci les grands-parents!
-J'aigrandi dans la région du VOR de MTL et sous la R55B en Ardèche alors entre lesavions de ligne, les mirages d'Orange qui se bastonnaient et qui passaient lemur du son tous les mercredis aprèm et que nous suivions à la trace grâce aucontrails, les canadairs, les trackers, le Foker 27, les Hercules et les avionsdes clubs environnant j'ai passé toute mon enfance la tête en l'air. Merci papaet maman!
-Puis il ya eu ce jour ou un pyromane a allumé un incendie sur la colline en face denotre maison et les pompiers ont débarqué chez nous car le point de vue étaitimprenable et de là ils pouvaient coordonner les actions des hommes au contact.Comme on avait une piscine le Lama de lutte contre le feu est venu y pompertoute la flotte car c'était le point d'eau accessible le plus proche du foyer.Puis une fois éteint le pilote s'est posé dans le pré en contre bas de lamaison et il est venu casser la croute car ma mère avait sorti tout le nécessairepour rassasier les hommes du feu qui qui protégeaient notre maison. Il m'a proposéde faire un tour. J'ai dit non! Pendant longtemps je me suis dit que j'avais eutort car c'était une offre qui ne se refusait pas. Puis je me suis rendu compteque j'avais en fait bien fait car de la frustration de ne pas avoir fait ce volétait probablement né une passion pour les choses de l'air. Merci Jean-Jaques!
-Il y aaussi eu ce copain de mes parents ancien CdB UTA sur DC10! Un sacré bonhommedont les aventures me fascinaient, mais vu de mes yeux d'enfant il y avait aussiet surtout "la bible" chez lui. Un bouquin qui s'appelle"histoire de l'aviation" que je feuilletais lorsque nous allions chezlui et que je connaissais presque par cœur. Merci Jeannot!
-Un été j'aiaussi rencontré deux cousins éloignés. Un retraité qui construisait desplaneurs RC et un autre gamin de mon âge qui les pilotait et encore pluspassionné que moi. Quelle motivation! Merci Gérard et Benoit (membre du forum)!
-Puis coupde chance mon lycée et le club du coin ont proposé le BIA. Là j'ai rencontréLuc mon instructeur et hasard du calendrier, nous venons de fêter il y aquelques jours seulement lors d'un petit vol en DR220 un jour de mistralcarabiné nos 20 ans de pilotage ensemble. Merci Luc!

[wilbur]

J'ai eu à 7/8 ans une panoplie de pilote de chasse pour noël....et oui, les «héros» de l'époque, c'était Tangy et Laverdure....

Je n'imaginais pas un jour mettre les fesses dans un avion( aux commandes)!

Premier vol, en foker 50 puis caravelle, B 727...
Ado, mon voisin retraité de chez Renault, faisait de temps en temps, un bruit bizarre chez lui, ça ne durait jamais longtemps, j'ai eu la curiosité d'aller lui demander ce que c'était.....
Il rodait ses moteurs de modèle réduit....Cox, Irvine , os.....
J'ai mis le doigt dans la construction......C'est mieux que le patronage!
Aujourd'hui, je monte dedans, c'est la taille des modèles qui à changé....

[JaÇum]

Aujourd'hui, je monte dedans, c'est la taille des modèles qui à changé....

Bah oui, la seule différence entre enfant et adulte... c'est le prix des jouets!

[Duckman]

C'est aussi un souvenir lointain pour moi, approche totalement merdique en Caravelle en1973 à Bron. Vent à décorner des bœufs, pluie plus que battante et visi réduite. Comme jeune copi ça occupe les paluches d'autant plus que ça faisait rigoler le captain qui avait décidé toutefois avant l'approche de sortir le parachute. Judicieux car la Caravelle 3, autant elle volait merveilleusement bien, autant elle freinait désespérément mal. Son système d'antiskid primaire, pompeusement appelé maxaret par sud aviation avait été rebaptisé min-arret par les équipages. A juste titre. La 6R a corrigé ce problème.  Maintenant le parachute, ça freinait et pas un peu. Le seul malheureux dans l'histoire était le mécano qui devait remettre le parachute de réserve en place dans une météo dégueulasse et sur une échelle. Pas triste.

[wilbur]

Quelques photos souvenir...
Petite précision, mis à part le Robin (boite), que des constructions perso sur plans!

Fairchild PT19


ROBIN 2160


EXTRA 260

Le même deuxième version, avec la relève en arrière plan....

[Leon Robin]

Je suis haut comme trois pommes quand l'histoire commence : je demande à mon parrain (un "grand", il avait 10 ans de plus que moi) ce qu'il voudrait faire plus tard. Aviateur, me répond-il. Moi aussi dis-je, comme tous les enfants à quelqu'un qu'ils admirent parce que ce sont des "grands". Nous en reparlerons.
D'aussi loin que je me souvienne j'ai regardé le ciel chaque fois que j'entendais un bruit d'avion. Mes parents étaient allés habiter un village de la France profonde, jouxtant la Belgique. l'aviation y était un monde inconnu de tous. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main, il arrivait qu'il y soit questions d'avions. J'appris rapidement rapidement à les reconnaître.Tous les après-midi, un ronronnement attirait mon attention pour guetter le passage d'un quadrimoteur qui grossissait, passait presque à la verticale de notre maison puis disparaissait de l'autre côté de l'horizon. Je sus vite que c'était un Constellation, facilement reconnaissable à son altitude de croisière qui se situait aux alentours de 4500 mètres.

Les deux aérodromes les plus proches étaient Reims et Laon Couvron situés respectivement à 45 et 30 nautiques. Pas précisément des aéroclubs, le premier étant une base de l'Armée de l'Air et l'autre de l'U.S Air Force. C'était dans les années 50, en pleine guerre froide, les budgets militaires devaient être généreux si j'en juge à la fréquence des vols, la maison de mes parents était une grande bâtisse, l'une des rares du village à posséder un étage, située à l'écart et la seule peinte en blanc. Tout pour faire mon bonheur, car elle servait visiblement de repère pour tous les vols à basse hauteur. A l'époque, les vols laissaient apparemment une grande part à l'initiative des équipages quisemblaient avoir une grande liberté de manoeuvre. Et "basse hauteur" n'était pas une figure de style. Pour exemple, ma première vue rapprochée d'un avion fut celle d'un Sabre passant juste au dessus d'un gros poirier du jardin. J'ai encore l'image fugitive du casque du pilote et de son masque dans son cockpit. quelques années plus tard, celle d'un Voodoo faisant du saute haies dans les près du bocage en face de la maison avant un dégagement en chandelle et tonneaux à pleine PC en atteignant la lisière de la forêt proche.

Le rêve pour un gamin fou d'avions, mais la frustration de ne pouvoir les approcher.

Et puis il y avait parfois ce Piper Cub qui venait musarder dans le coin, pas très haut mais quand même nettement plus que les jets quasi quotidient, mais bien plus lentement ce qui me laissait le temps de l'observer ... et de rêver. Rêver de pouvoir approcher un avion et, pourquoi pas, en piloter un jour. La réponse à mon parrain était toujours d'actualité, mais je dus me contenter de voir de temps à autre ce Piper dans le ciel sans jamais approcher un avion. Jusqu'au jour où, à la faveur d'une excursion le car fit un arrêt au Bourget pour pouvoir regarder les avions au sol sur le parking, de l'autre côté du grillage. Un Comet, une nouveauté, avait particulièrement attiré mon attention. Parviendrai-je un jour à toucher une de ces fabuleuses machines qui me faisaient rêver, d'aussi loin que je me souvienne ?

Les années passent, me voilà en terminale au lycée où on nous propose un jour d'assister à une réunion où un officier de l'Armée de l'Air viendra nous expliquer comment postuler pour une des 16 bourses de pilotage qui seront offertes à autant d'heureux candidats : 4 brevets avion, 12 brevets planeur (1er degré avion, brevet C planeur, l'équivalent du BB actuel). Je finis par me retrouver parmi les heureux élus. L'année suivante, j'avais le 1er degré en poche.

Et mon parrain dans tout cela ? Lui n'a encore jamais volé, mais l'envie demeure. Il s'inscrit au club où je prépare mon second degré (le PPL actuel) et au passage donne le coup de pouce nécessaire quand mes finances d'étudiant ne suffisent pas. Il ne sera jamais "aviateur", mais aura au moins fait une partie du chemin.

Bien des années plus tard .........
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Nous sommes les 3 seuls civils (2 copains à droite et moi qui prends la photo) à être autorisés à circuler sur le parking du meeting de clôture d'un Championnat du Monde de voltige (Le Havre 1992) pour y accueillir les pilotes de la Patrouille de France. A 20 mètres de là, le public massé derrière la clôture regarde, et beaucoup doivent nous envier. A ce moment là, je revis ce qui précède, ma fascination de gosse derrière les grillages du Bourget pour ces avions inaccessibles. Intense bonheur d'un rêve réalisé, mais aussi sensation de la nécessité de partager. Combien de fois ai-je vu des parents accompagnant leus enfants fascinés par les avions ... de l'autre côté du grillage. chaque fois que c'était possible, je suis allé leur proposer de passer de l'autre côté, toucher l'avion, s'installer aux commandes. Voir les yeux briller de bonheur, même sans voler. C'est malheureusement de plus en plus souvent impossible à cause des règles de "sûreté". Quel risque représente un gamin dont on tient la main pour le conduire vers un evion ? "Aucun, mais c'est interdit, monsieur ! ".

Le temps a passé, j'ai rencontré bien des anciens du temps où j'étais gosse avant d'en devenir un à mon tour. Parmi ces anciens, je pense à l'un d'eux qui fut membre de mon club. Marcel Henriet était commandant de bord à Air france avant de prendre sa retraite et de continuer à voler jusqu'à un âge fort avancé. Longtemps instructeur bénévole, nous eûmes de nombreuses conversations au cours desquelles il évoquait sa carrière et les avions qu'il avait pilotés. Parmi eux, le Constellation. Je me plais à penser  qu'il avait dû certaines fois se trouver aux commandes de celui que je regardais passer quotidiennement au dessus de chez moi lorsque l'avion était un rêve inaccessible

[Cirrus-69]

Forumeurs, merci pour vos contributions.

Environ à la même époque, dans les sixties, mes parents avaient acquis d'occasion, un posté de télévision VHF donc ne recevant que la première chaîne en N&B.
Le seul programme que j'ai été autorisé à regarder était «Les chevaliers du ciel» ou Laverdure est rapidement devenu mon héros et Tanguy mon modèle, le Mirage III le graal des machines volantes et ma vocation «Quand je serai grand, je serai pilote de chasse !» mais voilà, je n'ai jamais grandi physiquement et ais dû me résigner à ne même pas envisager toutes sortes de métiers ou d'activités demandant un minimum de mobilité.

Fin 1968, mon père était scotché sur la table de la salle à manger avec crayons, gomme et bloc notes et moi à côté de lui. Nous suivions religieusement le programme lunaire et la mission Apollo IIX Columbia. Ce soir de Noël, Borman, Lovell et Anders étaient nos héros.

En juillet 69, nous étions en vacances à la campagne où seule une voisine possédait un téléviseur. Dans la nuit mon père est venu me réveiller et nous sommes allé chez notre voisine comme une bonne partie du quartier. Le téléviseur avait été installé dans l'encadrement de la fenêtre et la cours transformée en salle de congrès, chacun apportant son siège.
Je me souviens parfaitement de l'attente, de l'émotion grandissante et du moment historique, je savais que nous vivions quelque chose d'unique.
Je crois qu'ensuite, j'ai raté peu de lancements Apollo, STS ou même Ariane.
Le mercredi après-midi, dans les émissions pour la jeunesse, Jean-Pierre Chapel animait une rubrique «L'histoire de la conquête spatiale» que je suivais religieusement avec à mon tour bloc notes et crayons. Les revues spécialisées n'entraîent pas dans le budget familial.
Le 2 mars 69 a été aussi une journée télé particulière, orchestrée par André Turcat et son équipe. Concorde volait maintenant et déjà majestueusement!

[Delépine]

Moi, je ne recopie pas tout, hein :
.
http://ruthenium.eklablog.com/souvenirs-de-pilotage-c25233944

[PhM]

Je n’ai jamais regardé les avions étant enfant, ils me faisaient peur et ne m’intéressaient pas ! Je ne suis venu à l’aviation que confortablement installé dans ma vie d’adulte. J’avais une automobile italienne, une piscine, il me manquait un autre attribut de la réussite pour épater encore plus les villageois : un brevet de pilote ! J’ai regretté car on ne te reconnaît pas si bien d’en bas.

Je plaisantais...

Sanglé sur les genoux de mon père, car l’avion était biplace, j’ai survolé ma petite ville un jour de communion. Je n’avais pas 5 ans et le souvenir m’a accompagné tout le temps de mon enfance et plus encore, jusqu’à ce que je puisse m’offrir ma première leçon.
Entre-temps j’ai dévoré tous les livres aéro et plus particulièrement Saint Ex.
La symbolique de la "communion" se retrouvait souvent la nuit, alors que je dévorais Vol de nuit (fort à propos), je reposais le livre pour goûter le passage ronronnant d’un gros bimoteur dont la trajectoire tirée par le VOR de Sauveterre de Guyenne et poussée par celui de Limoges, survolait le domicile familial. J’imaginais facilement l’équipage, baigné par la faible lueur des instruments, s’affairer fraternellement à des contrôles et à des calculs méthodiques. J’ai retrouvé cet esprit bien longtemps après, en ayant le privilège d’être en poste en vol sur le Noratlas 105.
Je ne pilote plus maintenant, mais mes yeux sont toujours portés vers le ciel.
Nous sommes une communauté de rêveurs et d’idéalistes quoiqu’on en dise.

[Philippe PONS]

Souvenirs de gone!
...
Des souvenirs à Bron - aéroport international de Lyon - ou notre plaisir était de regarder ou saluer les passagers qui embarquaient ou débarquaient.
Nous montions (librement et légalement) sur le toit terrasse de l'aérogare et avions vue directe sur le tarmac.
...

Et bien tout comme toi !

Je me rappelle de l'escalier à gauche de l'aérogare qui permettait de monter aux terrasses. Je me rappelle d'une coupole de l'aérogare que l'on voyait depuis la terrasse et qui m'intriguait beaucoup à l'âge de 3 ans, ainsi que ce radar de couleur orangé.
Et à l'entrée du terrain cette piste de modélisme, vol circulaire, où j'ai fait démarré mon premier P51 à moteur Cox (là j'étais plus grand, déjà à l'école primaire).

Encore un peu plus tard quand Giscard venait d'être élu, je me rappelle aussi qu'un dimanche en allant voir le dirigeable (Braun ou Good Year, je ne sais plus) le Président descendant d'un Mystère 20 était venu saluer les spectateurs (venus comme nous à priori pour le dirigeable, pas pour lui).

Et enfin... nettement plus tard c'est là aussi où j'ai poussé la porte de mon premier aéroclub quand j'en ai eu marre d'avoir besoin d'un remorqueur pour décoller

[Cirrus-69]

Ah oui Philippe, cette piste de vol circulaire, il y en avait une aussi à Corbas dont je me souviens parfaitement.
En revanche pour les dirigeables, je n'en ai pas vu d'autres que ceux affichant «bonne année».
La 1ère fois que j'ai vu la PAF, ils évoluaient encore sur Fouga.
Promu! Que de choses enfouies reviennent!

[Max89000]

Je n’ai jamais regardé les avions étant enfant, ils me faisaient peur et ne m’intéressaient pas ! Je ne suis venu à l’aviation que confortablement installé dans ma vie d’adulte...

Pour moi c'est presque vrai! C'est un collègue de bureau qui m'a proposé de "faire un tour en avion" alors que j'avais déjà 29 ans Faut dire que là ou je suis né et ai grandi les avions ne faisaient pas partie du paysage et aucun de mes proches n'avait le virus. J'aurais pu les approcher lors de mon service militaire (à tout hasard j'avais demandé l'Armée de l'Air) mais mes convictions m'ont poussées à me faire qualifier P4 Alors ce premier vol au décollage de Saint Cyr fut comme une révélation/ seconde naissance/ épectase (rayer la mention qi vous dérange). A peine posé je me suis inscrit à Tissandier et depuis 37 ans chaque vol est comme au premier jour

[Bob]

épectase

L'épectase est, chez les chrétiens, un progrès de l'homme vers Dieu. Depuis les années 1970, ce mot désigne aussi, dans un sens familier, le décès pendant l'orgasme.

Ben alors Max, calme toi...

[wilbur]

Je n’ai jamais regardé les avions étant enfant, ils me faisaient peur et ne m’intéressaient pas ! Je ne suis venu à l’aviation que confortablement installé dans ma vie d’adulte...

Pour moi c'est presque vrai! C'est un collègue de bureau qui m'a proposé de "faire un tour en avion" alors que j'avais déjà 29 ans Faut dire que là ou je suis né et ai grandi les avions ne faisaient pas partie du paysage et aucun de mes proches n'avait le virus. J'aurais pu les approcher lors de mon service militaire (à tout hasard j'avais demandé l'Armée de l'Air) mais mes convictions m'ont poussées à me faire qualifier P4 Alors ce premier vol au décollage de Saint Cyr fut comme une révélation/ seconde naissance/ épectase (rayer la mention qi vous dérange). A peine posé je me suis inscrit à Tissandier et depuis 37 ans chaque vol est comme au premier jour

Je n'ai aucun doute sur ta santé mentale, mais avec une réforme P4 on obtient le médical?

N'y vois aucune ironie, c'est une vrai question! lors de la première visite, le médecin ne t'a pas emmerdé?