Tout cela serait du pipi de chat si ça n'engageait pas la sécurité!
Faire le tri entre les checks purement machine et les do lists qui se ballade entre les deux ce n'est pas si facile. Éclairer un demandant ne connaissant ni son niveau ni la ou les machines qu'il pilote ressort du café du commerce!
Ce qui est sur par contre c'est qu'il faut limiter tout ça au stricte minimum car l'expérience prouve que les documents écrits trop volumineux sont progressivement écartés au profit d'autres plus succincts par toujours adaptés.
On voit souvent des pilotes qui check en main sautent plusieurs lignes et se retrouvent avec un avion mal préparé, ça remet pas mal de choses en questions.
Quoi qu'il en soit on retrouve toujours les errements du au manque de pratique et à la précipitation voir au sur entrainement qui fait l'effet inverse.
Changer ses habitudes en variant les types de décollages et d'atterrissages voir d'utilisation permet une réflexion avant l’exécution de la manœuvre projetée et surtout ne rien changer au dernier moment sur un coup de tête ou une impulsion pouvant déboucher sur une action mal cadrée ou mal exécutée.
Après les checks lists épaisses permettent au moins dédouaner la hiérarchie et de se passer de coussin, c'est à peu près tout !