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Sensibilité des turbulences

MessagePosté: Vendredi 14 Décembre 2018 11:31
de PhM
Bonjour,

Ne voulant pas polluer une contribution sur les mérites comparés des ULM et des avions dans le cadre d'un futur achat, j'ai relevé ceci.
Philippe Warter a écrit:Quant aux autogires, ils sortent par des vents qu'aucun avion léger n'affronte. Sans aucun problème. On ne sent aucune turbulence, même avec 30 ou 40 kt..

J'ai moi-même constaté des différences de sensibilité aux turbulences, que ce soit avec un avion bois et toile, métallique ou composite. Je comprends que la rigidité structurelle, les défenses via les gouvernes,  y sont pour quelque chose.
Mais l'autogire...je ne connais pas, et je voudrais comprendre.

Re: Sensibilité des turbulences

MessagePosté: Vendredi 14 Décembre 2018 11:38
de Philippe Warter
Il n'y a pas d'aile. La portance est assurée par un rotor libre, qui hache le vent. Donc on ne le ressent pas. Evidemment, au décollage, si on veut garder la cellule dans l'axe de la piste, et non pas du vent, il faut mettre un peu de manche.
A l'atterrissage on s'en moque, du moment que la roulette est dans l'axe au moment du touché, ce qui se fait avec les pieds.

Important : la symétrie du vol ne sert qu'au confort des passagers. Le rotor se moque complètement de la position du fil de laine.

Re: Sensibilité des turbulences

MessagePosté: Vendredi 14 Décembre 2018 16:14
de xtreme
A nuancer peut-être pour l'hélico (je n'ai pas d'expérience autogyre).
Effectivement, en avion la rafale s'applique à l'aile, dont le c.l du pilote est solidaire. En hélico, le pilote est suspendu au rotor et sent beaucoup moins les turbulences. Cependant il ne faudra pas négliger les effets rabattants.
Le vol confortable, pour l'écureuil par exemple, est une 1/2 bille à droite pour une ficelle correcte, mais il ne faut pas pousser trop loin car offrir trop de flanc reviendrait à dégrader la performance, comme glisser en permanence en avion.