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Gilles131 a écrit:Delépine a écrit:Y a-t-il beaucoup d'autres méthodes ?
Couper les magnétos verticale pour un encadrement me parait parfait, puisqu'on y est entrainé.
Sinon le copain de Jan avait inventé dans la précipitation une méthode bien perso: une finale en escalier aux magnétos, un coup le pavé tout coupé, un coup pleins gaz en remettant les magnétos, et ainsi de suite. Inutile de préciser qu'il est passé pour le barbare qu'il était, même si, par bonheur et un peu par hasard ça s'est quand même terminé sur la piste.
Pourquoi inventer des méthodes de sauvage alors que l'on est entrainé à des méthodes permettant de gérer parfaitement la trajectoire?
Gilles131 a écrit:J'ai connu un pilote de Bücker qui a eu une rupture de la commande de gaz, le moteur restant bloqué à la puissance de croisière.
Qu'auriez-vous fait à sa place?
cda a écrit:Sur ma 2 CV Citroën, place St Michel j'ai, après le moment de panique, eu le réflexe de débrayer.
Mais cela était resté très bruyant.
andre44 a écrit:Premier indice plein gaz en montant le moteur fonctionne relativement bien, aucune perte de puissance. Lorsque on diminue la puissance pour le mettre en palier il commence a donner des signes comme un givrage sévère , Lorsque on met la réchauffe carburateur , cela devient encore pire , et lorsque on réduit complètement ,le moteur arrête , tourne juste en moulinette, même si on met plein gaz il répond plus
Qu'est que le pilote aurait du faire ?
André
gma a écrit:Gilles131 a écrit:Delépine a écrit:Y a-t-il beaucoup d'autres méthodes ?
Couper les magnétos verticale pour un encadrement me parait parfait, puisqu'on y est entrainé.
Sinon le copain de Jan avait inventé dans la précipitation une méthode bien perso: une finale en escalier aux magnétos, un coup le pavé tout coupé, un coup pleins gaz en remettant les magnétos, et ainsi de suite. Inutile de préciser qu'il est passé pour le barbare qu'il était, même si, par bonheur et un peu par hasard ça s'est quand même terminé sur la piste.
Pourquoi inventer des méthodes de sauvage alors que l'on est entrainé à des méthodes permettant de gérer parfaitement la trajectoire?
C'est pas possible, puisque tu as dit qu'il était bloqué "au régime de croisière"...
Delépine a écrit:La façon de se sortir d'une grosse emmerde est commandée par les circonstances et non par les livres.
ambassadeur a écrit:Autre exemple:
Premier "vol" d'un avion CNRA.
Il n'est pas allé bien loin, les ailerons étaient inversés!
Avion détruit.
Gilles131 a écrit:Delépine a écrit:La façon de se sortir d'une grosse emmerde est commandée par les circonstances et non par les livres.
Certes. Ce que je veux dire est que la notion de "grosse emmerde" est parfois toute relative: quelle urgence y a-t-il dans son cas à se poser n'importe comment alors le moteur tourne, l'avion vole parfaitement et qu'il reste 5 ou 6 heures de jour et 2h d'essence? Cela laisse le temps de réfléchir et d'établir paisiblement une stratégie. Il aurait très bien pu décider de faire un encadrement magnétos coupées en gardant la possibilité de les remettre sur ON pour une éventuelle remise de gaz si elle s'était imposée, par exemple.
Autre exemple: un ami fait le premier vol d'un CNRA en convoquant le ban et l'arrière-ban, les journalistes, les radios, les télés, la famille, les copains, les collègues... et se retrouve en l'air sans badin avec une machine qu'il ne connait pas mais à la construction de laquelle il a consacré 5 années de sa vie. S'étant ainsi bien mis la pression, il a le réflexe instantané d'un tour de piste basse hauteur et, quelques secondes après son premier décollage, casse le train sur la piste à une vitesse inconnue.
Quelle urgence y avait-il à venir ainsi faire de la mania avec une machine inconnue et sans badin? Il avait largement le temps de monter tranquillement, découvrir sa machine, faire des évolutions, tester les configurations, tester les basses vitesses, et définir de façon réfléchie les paramètres qu'il allait afficher en finale avant d'y aller tranquillement, bien stabilisé.
C'est d'autant plus incompréhensible qu'il m'avait félicité quelques mois avant, lors de mon premier vol, d'avoir décidé de le faire sans en avertir personne pour n'avoir aucune pression... Quelques jours plus tôt, en sa présence, j'avais constaté aux essais de roulage (que lui n'a pas faits) que le badin ne fonctionnait pas: la tuyauterie de pression totale, pincée au montage, avait ainsi pu être repositionnée correctement avant le premier vol, avec son aide.
teubreu a écrit:ambassadeur a écrit:Autre exemple:
Premier "vol" d'un avion CNRA.
Il n'est pas allé bien loin, les ailerons étaient inversés!
Avion détruit.
Il n'a pas fait l'essai des commandes au point d'attente, comme pour n'importe quel vol ?
Bee Gee a écrit:Gilles131 a écrit:Delépine a écrit:La façon de se sortir d'une grosse emmerde est commandée par les circonstances et non par les livres.
Certes. Ce que je veux dire est que la notion de "grosse emmerde" est parfois toute relative: quelle urgence y a-t-il dans son cas à se poser n'importe comment alors le moteur tourne, l'avion vole parfaitement et qu'il reste 5 ou 6 heures de jour et 2h d'essence? Cela laisse le temps de réfléchir et d'établir paisiblement une stratégie. Il aurait très bien pu décider de faire un encadrement magnétos coupées en gardant la possibilité de les remettre sur ON pour une éventuelle remise de gaz si elle s'était imposée, par exemple.
Autre exemple: un ami fait le premier vol d'un CNRA en convoquant le ban et l'arrière-ban, les journalistes, les radios, les télés, la famille, les copains, les collègues... et se retrouve en l'air sans badin avec une machine qu'il ne connait pas mais à la construction de laquelle il a consacré 5 années de sa vie. S'étant ainsi bien mis la pression, il a le réflexe instantané d'un tour de piste basse hauteur et, quelques secondes après son premier décollage, casse le train sur la piste à une vitesse inconnue.
Quelle urgence y avait-il à venir ainsi faire de la mania avec une machine inconnue et sans badin? Il avait largement le temps de monter tranquillement, découvrir sa machine, faire des évolutions, tester les configurations, tester les basses vitesses, et définir de façon réfléchie les paramètres qu'il allait afficher en finale avant d'y aller tranquillement, bien stabilisé.
C'est d'autant plus incompréhensible qu'il m'avait félicité quelques mois avant, lors de mon premier vol, d'avoir décidé de le faire sans en avertir personne pour n'avoir aucune pression... Quelques jours plus tôt, en sa présence, j'avais constaté aux essais de roulage (que lui n'a pas faits) que le badin ne fonctionnait pas: la tuyauterie de pression totale, pincée au montage, avait ainsi pu être repositionnée correctement avant le premier vol, avec son aide.
Très bien dit,
A se demander ce qu'on enseigne de nos jours dans les officines d'apprentissage de la conduite des avions.
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