Le forum des pilotes privés

Son (à donf) et lumière (full screen):


http://www.youtube.com/watch?v=HvwF6EVb ... xW&index=5

j'ai beau ne pas aimé les engins d'origine ou à destination militaire, je reconnais que ça envoi du bois Quant à le tester moi-même...  je ne suis déjà pas bien pendant un simple décrochage

La matérialisation des tourbillons marginaux est très représentative ..

très intéressant de visualiser les tourbillons de bout d'aile.
Au cas où on n'aurait pas bien compris la question des turbulences de sillage...

D’ailleurs, pour avoir mis en vol mon modeste DR400 dans le sillage du modeste DR1053 de mon ami Carrier, j'ai vu que ca n'était pas du bidon.

aviateur bourbonnais a écrit:D’ailleurs, pour avoir mis en vol mon modeste DR400 dans le sillage du modeste DR1053 de mon ami Carrier, j'ai vu que ca n'était pas du bidon.

Pas du bidon, certes, mais n'est-ce pas plutôt le sillage de l'hélice que tu as ressenti?

Quand je réussissais jadis à effectuer une boucle parfaite en Cap 10 (et en air calme), je ressentais le frémissement due à ma propre turbulence de sillage : était-ce l’hélice ou l’avion en entier qui la provoquait ?

Sans même parler de voltige, ça marche aussi très bien en faisant des 360° à grande inclinaison (comme à mon époque, plus de 60°, pas plus de 30° comme aujourd'hui )

Gilles131 a écrit:

aviateur bourbonnais a écrit:D’ailleurs, pour avoir mis en vol mon modeste DR400 dans le sillage du modeste DR1053 de mon ami Carrier, j'ai vu que ca n'était pas du bidon.

Pas du bidon, certes, mais n'est-ce pas plutôt le sillage de l'hélice que tu as ressenti?

Oh que non ! l'hélice ne brasse pas grand chose, mais les tourbillons marginaux oui !  ... les instructeurs devraient en faire démonstration systématiquement à leurs élèves afin de leur faire prendre conscience de la dangerosité du sillage, avec 2 avions identiques, 2 élèves, 2 instructeurs,  ... la conclusion est alors évidente,   si on se fait un sillage de gros porteur, ben on est mort ! j'ai un bon pote qui en est mort du reste.

Enfin les pilotes de démo du Rafale sont très jaloux des magnifiques tourbillons du SeaFury qu'il leur est impossible de reproduire, évidement dans cette gamme de vitesse modérée, l'aile elliptique est beaucoup plus efficace que le delta de la lampe à souder.

Un grand classique à La Ferté, et autres meetings où le Sea Fury fait baver des ronds de chapeau aux spectateurs.

Bee Gee a écrit:

Gilles131 a écrit:

aviateur bourbonnais a écrit:D’ailleurs, pour avoir mis en vol mon modeste DR400 dans le sillage du modeste DR1053 de mon ami Carrier, j'ai vu que ca n'était pas du bidon.

Pas du bidon, certes, mais n'est-ce pas plutôt le sillage de l'hélice que tu as ressenti?

Bee Gee a écrit:Oh que non ! l'hélice ne brasse pas grand chose, mais les tourbillons marginaux oui !  ... les instructeurs devraient en faire démonstration systématiquement à leurs élèves afin de leur faire prendre conscience de la dangerosité du sillage, avec 2 avions identiques, 2 élèves, 2 instructeurs,  ... la conclusion est alors évidente,   si on se fait un sillage de gros porteur, ben on est mort !

Certes, mais là tu nous parle de gros porteur: entre un A380 de 575t et le "modeste DR1053 de l'ami Carrier" de 0,75t, il y a peut-être quand même un léger effet d'échelle....

Je me pose sérieusement la question, tout simplement car repasser dans mon "sillage" en boucle ou en 360, je l'ai ressenti maintes fois en avion, mais en planeur je n'en ai pas le souvenir.
Je ne pense pas qu'un tourbillon marginal de DR1053 soit plus violent que le souffle hélicoïdal de son hélice brassée par une centaine de cv.
De même, en planeur tu sens très bien quand tu passes dans le souffle hélicoïdal du remorqueur en position un peu trop basse, mais je n'ai jamais constaté l'effet des tourbillons marginaux (dans un sens différent aux deux extrémités de voilure). Et ce n'est pas faute d'avoir exploré, avec mes élèves, toutes les positions possibles et imaginables derrière le remorqueur.

Je pense l'inverse, le souffle hélicoïdale d'un très modeste moteur de 100 cv ne doit pas survivre bien longtemps derrière l'avion, par contre, et comme le montre bien la vidéo du Seafury, les tourbillons marginaux persistent très longtemps après les passages, certes l'engin est un peu plus lourd qu'un 1050 ... mais au fond, pas tellement que ça. Un gros avion de tourisme contre un plus modeste, le phénomène de base reste le même.

Amuses toi à faire un passage au ras d'une belle couche de stratus bien stable d'hiver, puis ressource et demi tour, tu vas voir ton sillage bien tracé.

Bee Gee a écrit:J
Amuses toi à faire un passage au ras d'une belle couche de stratus bien stable d'hiver, puis ressource et demi tour, tu vas voir ton sillage bien tracé.

Image très classique d'un avion de ligne "creusant" un sillon dans le nuage stratiforme au ras duquel il vole...

On oublie cependant l'apport calorique de ses réacteurs amenant un énorme débit d'air à quelques centaines de degrés celsius, qui intervient peut-être un peu plus dans le bilan thermodynamique que les tourbillons marginaux (qui, du reste, fabriquent du nuage alors que la chaleur des moteurs, elle, le dissipe).

Gilles131 a écrit:

Bee Gee a écrit:J
Amuses toi à faire un passage au ras d'une belle couche de stratus bien stable d'hiver, puis ressource et demi tour, tu vas voir ton sillage bien tracé.

Image très classique d'un avion de ligne "creusant" un sillon dans le nuage stratiforme au ras duquel il vole...

On oublie cependant l'apport calorique de ses réacteurs amenant un énorme débit d'air à quelques centaines de degrés celsius, qui intervient peut-être un peu plus dans le bilan thermodynamique que les tourbillons marginaux (qui, du reste, fabriquent du nuage alors que la chaleur des moteurs, elle, le dissipe).

Ca marche très bien en cap 10...

En petite patrouille d'aéroclub avec deux avions type DR400 ou équivalent, m'est déjà arrivé de passer dans ce que j'imagine les turbulences de sillage du copain en me promenant juste sous sous saumon gauche ou droit, sans partir en roulis, le ressenti était comme de passer sur des vibreurs en voiture. Ce ne devait pas être l'hélice, en tout cas j'ai toujours sensibilisé mes élèves à ça, surtout au départ derrière un avion plus gros.
Une fois j'ai été bien secoué, en ULM multi axe, un Guépard 912 (450kg tous pleins fait) dans le sillage d'un Yak 52 d'un copain qui faisait le "zouave" autour de moi, j'avais été surpris à cette époque du phénomène, niant totalement le truc.

Gilles131 a écrit:De même, en planeur tu sens très bien quand tu passes dans le souffle hélicoïdal du remorqueur en position un peu trop basse, mais je n'ai jamais constaté l'effet des tourbillons marginaux (dans un sens différent aux deux extrémités de voilure). Et ce n'est pas faute d'avoir exploré, avec mes élèves, toutes les positions possibles et imaginables derrière le remorqueur.

Comment savoir si on est dans la turbulence de sillage de la cellule ou dans le souffle de l'hélice (ou plutôt les deux...).