ulm92 a écrit:"Tout ça m'a l'air bien compliqué ! Et je ne comprends pas l'intérêt d'avoir un instrument pour mesurer l'energie cinétique. Ca servirait à quoi?
Même chez Arbus ils n'ont pas ça
"
simple curiosité. Et j'ai appris qu'il y avait un variométre compensé dans les planeurs. Mais j'ai encore plein de questions inutiles, je rassure Gabinger..
Non, il n'y a pas de questions inutiles.
Résumons et restons simple:- Le train d'atterrissage va supporter l'impact principal, et il sera d'autant plus important que la vitesse verticale de l'avion sera élevée. C'est cette vitesse verticale qui est prise en compte dans le calcul d'énergie.
- La roulette de nez subi un impact plus faible, puisqu'elle
doit toucher le sol après le train principal. On ne pose pas 3 points simultanément (ce qui répartirait l'énergie d'impact sur roulette et deux jambes de train)
-Au sol, la roulette de nez supporte une partie du poids de l'avion, et tu remarqueras sur les feuilles de centrage, que l'enveloppe est bizautée vers l'avant.... justement parce que la roulette de nez ne supporte qu'un poids limité.
- Rien ne s'opposerait à toucher 3 points avec une roulette de conception mécanique "adaptée"..... tu imagines le truc !
- Mécaniquement, la limitation des trains est définie par un vario maximal d'impact (du à une force en plan vertical), mais aussi par une limitation plus faible en "force latérale"
Il n'y a a aucune utilité pratique à disposer d'un indicateur spécifique d'énergie gradué en Joules. Le vario est suffisant afin de confirmer un plan de descente (5 à 10%),
mais inutile dans la phase d'arrondi, ou l'on pilote la variation d'assiette. La difficulté est de sentir le moment ou il faut déclencher la phase d'arrondi, et de doser la manoeuvre.Ce pilotage répond à un truc simple, oser l'effort afin de mettre progressivement le "capot d'arrondi" au dessus du repère capot "sol". La roulette touchera donc après le train.
(Je ne parle pas des trains classiques, roulette derrière, ou il existe deux techniques de posé)
Bons vols