Le forum des pilotes privés

Bonjour,

je travaille actuellement les arrondis avec mon instructeur.

D'après ce que j'ai compris, le train avant doit être préservé au maximum et c'est pourquoi, entre autres, on maintient le nez de l'appareil le plus longtemps en l'air afin de poser le train avant à une vitesse moindre que celle du train arrière.

Mon instructeur m'a parlé de la force cinétique. Exprimée en Joules, c'est le poids que les trains absorbent lors du posé ?

Pour un ULM à la masse maxi 450k arrivant à 100km/h, ça ferait du 2 tonnes ?

Existe-t-il sur certains appareils un système de mesure de ce paramètre?

Merci d'avance.

L'instructeur est une personne à laquelle il faut et il suffit de dire oui tout du long de la formation, et tout ira bien.

C’est 1/2 * masse * vitesse au carré en mètres par seconde

Mais pour l’impact sur le train, c’est la composante verticale qui est à prendre en compte, soit ce qu’affiche ton vario

Un vilain « appontage » (atterrissage sans arrondi), à 60kt sur un plan à 5% fera du 300 pieds minute, soit un peu moins de deux mètres par seconde...
Soit pour un avion de 500kg : 500 * 2 * 2 = 2000 joules a encaisser par les amortisseurs du train

Ça, le train principal est conçu pour le supporter - mais pas la roulette de nez !

Tu précises toit même que l'énergie cinétique (et pas la force) est exprimée en joules et tu nous dis qu'elle serait de 2 tonnes ?

Retourne voir ton instructeur et discutes en avec lui. Et s'il continue à te parler de force cinétique, change en. Il vaut mieux avoir un instructeur compétent...

Manu

ulm92 a écrit:
Existe-t-il sur certains appareils un système de mesure de ce paramètre?

Merci d'avance.

On le connait avec la puissance du système d'amortissement de chaque appareil selon son poids

Delépine a écrit:L'instructeur est une personne à laquelle il faut et il suffit de dire oui tout du long de la formation, et tout ira bien.

Exact et surtout au moment des examens, même si on est pas d'accord sur certains points, il faut répondre précisément ce que l'on nous a appris !

ulm92 a écrit:
Existe-t-il sur certains appareils un système de mesure de ce paramètre?

Merci d'avance.

Les planeurs ont un instrument de mesure de la variation d'énergie totale, si inclue l'énergie cinétique.

Manu

En instruction j'avais été sidéré par un élève qui s'expliquait lui-même le décollage :

"Ah ! Je comprends !
Il faut transformer l'énergie potentielle en énergie cinétique."

Manu a écrit:

ulm92 a écrit:
Existe-t-il sur certains appareils un système de mesure de ce paramètre?

Merci d'avance.

Les planeurs ont un instrument de mesure de la variation d'énergie totale, si inclue l'énergie cinétique.

Manu

Cet instrument est sans doute postérieur à ma cessation du vol à voile. A quoi ressemble-t-il, comment s'emploie-t-il et pour faire quoi ?

Malgré ta sévérité je n'ai pas changé d'instructeur de vol à voile lorsqu'il m'a averti de ne pas virer trop sec face au vent, pour ne pas décrocher en raison de la vitesse même de ce vent... Je l'ai cru, ce qui est plus grave... Enfin, cela allait dans le sens de la sécurité !

Delépine a écrit:Malgré ta sévérité je n'ai pas changé d'instructeur de vol à voile lorsqu'il m'a averti de ne pas virer trop sec face au vent, pour ne pas décrocher en raison de la vitesse même de ce vent... Je l'ai cru, ce qui est plus grave... Enfin, cela allait dans le sens de la sécurité !

Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, ou si elle n'est plus enseignée........ voici le raisonnement :

Face à un vent fort, le planeur n'a qu'une très faible vitesse.
S'il débute face à ce vent un 180° très serré qu'il achève en peu de secondes...
...alors l'inertie du planeur fait qu'en peu de secondes le vent n'a pas le temps de lui communiquer assez de vitesse dans son propre sens à lui, le vent...
en sorte que le planeur se retrouve en fin de virage, si même il va jusque-là, avec une vitesse très faible et le vent dans le dos...
et alors il décroche.

cda a écrit:En instruction j'avais été sidéré par un élève qui s'expliquait lui-même le décollage :

"Ah ! Je comprends !
Il faut transformer l'énergie potentielle en énergie cinétique."

Et qui croirait qu'un simple bout de tube qu'il suffit de pousser est capable de rien de moins que transformer l'énergie potentielle en énergie cinétique ? On s'attendrait tout de même à un mécanisme plus élaboré, ainsi qu'à une opération plus savante !

Delépine a écrit:Cet instrument est sans doute postérieur à ma cessation du vol à voile. A quoi ressemble-t-il, comment s'emploie-t-il et pour faire quoi ?

C'est un vario qui émet un son en pointillé quand 'énergie augmente ou continu quand elle diminue.

Ca prend en compte l'altitude mais aussi la vitesse. A l'accélération au roulage au décollage, il réagit comme si tu étais en train de monter.


Par contre pour le nom exact du truc, je laisse Echovictor répondre, je me souviens plus.

EDIT : apparemment ça s'appelle un vario compensé

Manu

C'est un variomètre à énergie totale.
Qui, comme son nom l'indique, affiche la variation de l'énergie totale.

Gilles131 a écrit:C'est un variomètre à énergie totale.
Qui, comme son nom l'indique, affiche la variation de l'énergie totale.

C'est pourquoi, j’avais , il y a très longtemps, été surpris de voir le vario. devenir  positif lors du roulage derrière le remorqueur…

ulm92 a écrit:Bonjour,

je travaille actuellement les arrondis avec mon instructeur.

D'après ce que j'ai compris, le train avant doit être préservé au maximum et c'est pourquoi, entre autres, on maintient le nez de l'appareil le plus longtemps en l'air afin de poser le train avant à une vitesse moindre que celle du train arrière.

Mon instructeur m'a parlé de la force cinétique. Exprimée en Joules, c'est le poids que les trains absorbent lors du posé ?

Pour un ULM à la masse maxi 450k arrivant à 100km/h, ça ferait du 2 tonnes ?

Existe-t-il sur certains appareils un système de mesure de ce paramètre?

Merci d'avance.

Tout ça m'a l'air bien compliqué ! Et je ne comprends pas l'intérêt d'avoir un instrument pour mesurer l'energie cinétique. Ca servirait à quoi?
Même chez Arbus ils n'ont pas ça