Tontonlyco a écrit:Aviathor a écrit:Si tu prends un verre transparent, ou une éprouvette, que tu remplis d'un mélange d'eau et essence ou gasoil ou kérosène, et secoue vivement, tu vas voir à quelle vitesse l'eau tombe au fond. C'est instantané.
L'essentiel mais pas la totalité, tout dépend de la taille des gouttes d'eau, les plus petites descendent très lentement mais sont à peine visibles, attendez une heure et comparez les niveaux dans votre éprouvette.
C'est pour cela que 1 kg de plumes est plus léger que 1 kg de plomb?
Je suppose qu'il peut y avoir de l'eau en sustentation dans l'essence, tout comme il peut y avoir de l'humidité dans l'air sans qu'elle ne se transforme nécessairement en pluie. Mais si elle est présente sous formes de gouttelettes elle tombera au fond du réservoir à la même vitesse que le reste de l'eau
Jean-François GEAY a écrit:Et si on rajoute du Ricard dans le réservoir, on les voit mieux et en plus on peut les sentir, non, j'ai dit une conneté ?
C'est pas con ça... On peut rajouter un peu d'alcool dans l'essence. C'est effectivement ce que préconisent certains manuels de vol pour éviter que de l'eau dans le système d'alimentation ne gèle et le bouche lors de vols en altitude.
Il y a un
REX récent au sujet d'eau dans du Jet-A1 qui illustre bien l'intérêt de purger après chaque avitaillement, et avant le premier vol de la journée. Si l'on avitaille avant le premier vol, autant purger après avoir avitaillé - pas la peine de le faire deux fois. Je note que certains pensent qu'il est impossible que de l'eau contaminent le carburant dans de l'AVGAS lors de l'avitaillement, mais ça ne coûte rien de s'en assurer, car l'impossible est des fois possible.